Benoît XVI à Sydney : l'esprit du bon
Samaritain au cœur du Message |
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Sydney, le 11 août 2007 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a
déclaré que l’amour du Bon Samaritain était le cœur de la vie
chrétienne. Cette importante vérité spirituelle est, il l’a promis,
reproposée dans le Message pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2008,
qu’il a rendu public récemment.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI à Sydney : l'esprit du bon Samaritain au cœur du Message
Le 15 juillet 2007, à exactement un an de la Messe d’ouverture des Journées
Mondiales de la Jeunesse 2008, le Pape Benoît XVI était en vacances à
Mirabello dans les montagnes du nord de l’Italie. Il a interrompu ses
vacances pour prier l’Angélus
avec des habitants du coin et a médité avec eux l’Evangile de ce dimanche-là, la parabole du Bon Samaritain.
Benoît XVI a
déclaré que l’amour du Bon Samaritain était le cœur de la vie chrétienne.
« En effet, seul l’amour, suscité en nous par l’Esprit Saint, fait de nous
les témoins du Christ ». Cette importante vérité spirituelle est, il l’a
promis, reproposée dans le
Message pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2008,
qu’il a rendu public récemment.
Dans un an, plus de 100 000 jeunes du monde entier vont rejoindre à Sydney
un nombre équivalent de jeunes Australiens pour la Messe d’ouverture des
Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce sera pour eux l’occasion de voir
qu’ils font partie de quelque chose de bien plus grand qu’eux, que leur
famille, leur école, leur paroisse, leur pays.
Ce dont témoignent régulièrement ceux qui reviennent des Journées Mondiales
de la Jeunesse, c’est la profonde expérience qu’ils ont faite de
l’universalité de l’Église, le fait qu’il y a des gens comme eux dans tous
les pays du monde, que leur foi est une foi universelle et que les bras de
l’Église sont, comme ceux de la Croix des Journées Mondiales de la Jeunesse,
grand ouverts pour tous. La foi, l’espérance et la charité du Bon Samaritain
s’adressent à toutes les nations et tous les peuples. L’Esprit Saint de la
Pentecôte descend sur les hommes de toutes langues et les unit pour en faire
le peuple unique de Dieu.
Les JMJ08 seront une opportunité et une expérience extraordinaires à bien
des niveaux, mais elles offriront notamment l’occasion d’observer les
groupes vivant dans ou en dehors de nos communautés, ceux battus et laissés
sur le bord d’une route : les pauvres financièrement et spirituellement, les
personnes maltraitées, les demandeurs d’asile, les drogués, les personnes
désespérées, isolées, marginales. Le Bon Samaritain nous pose cette question
: pouvons-nous étendre à ces personnes notre imagination et notre compassion
? Pouvons-nous imaginer ce qu’elles pensent et ce qu’elles ressentent ?
Découragement, isolement, haine de soi ? Est-ce que notre notion du prochain
les inclut ?
Plusieurs livres publiés récemment attaquent la religion. Leurs auteurs
prétendent que les religions en général, et le christianisme en particulier,
n’ont apporté aucune contribution au bienêtre des hommes. Bien qu’il y ait
beaucoup de choses critiquables dans l’histoire chrétienne, cette
affirmation n’est pas juste. Inspirés par la parabole du Bon Samaritain et
les autres enseignements et actions du Christ, les catholiques ont, à
travers les âges, établi orphelinats, hospices, soupes et écoles pour les
pauvres. Des personnes saintes (telles que Bienheureuse Mère Teresa et
Bienheureuse Mary MacKillop) et d’entières congrégations religieuses se sont
dévouées et se dévouent tout spécialement aux personnes dans le besoin,
comme l’ont fait et le font également des associations de laïcs comme la
Société St Vincent de Paul, et des organisations caritatives comme Caritas,
parmi tant d’autres. Chacune de ces bonnes œuvres est offerte non seulement
aux `nôtres’ mais également à tous ceux dans le besoin ; en effet chacune
des ces bonnes œuvres fait `nôtres’ ceux qui sont dans le besoin. Et
chacune de ces bonnes œuvres, en tant que parabole du Bon Samaritain vécue
aujourd’hui, nous met au défi d’exercer notre imagination, notre sensibilité
et de trouver une réponse à donner à ceux qui souffrent. Chacune nous invite
à nous identifier avec la personne souffrante, à exercer notre compassion
(le fait de partager la souffrance de quelqu’un) et à prendre soin d’elle
immédiatement et de façon active.
C’est précisément cette compassion sortie des tripes qui était le moteur de
la mission de Jésus. Il se sentait concerné, non seulement de manière
abstraite, comme le lecteur d’un roman qui aurait de la compassion pour un
personnage, ou comme un bureaucrate développant une stratégie, mais comme
quelqu’un qui rit avec ceux qui rient et qui pleure avec ceux qui pleurent,
quelqu’un qui partage les sentiments des autres, qui partagent leur vie, qui
se passionne pour leurs passions, qui souffre de leurs souffrances et qui
par conséquent est poussé à y répondre.
Le Dieu si souvent décrit dans les Psaumes comme plein de compassion et
fidèle en amour est le Dieu que Jésus connaissait comme son Père-Dieu dans
sa prière, dans la liturgie, dans sa vie personnelle. C’est le Dieu d’amour
dont l’unique enfant-amour a pris chair en Jésus. C’est le Dieu amour que
Jésus a révélé.
Le Bon Samaritain est bien entendu Dieu incarné dans le Christ, venu avec un
baume guérisseur et une générosité sans limites pour une humanité cassée,
pour chaque exemple de cette humanité cassée, chaque être endommagé et
souffrant, chaque cas de besoin désespéré. Dieu dans son Christ ne cherche
pas à obtenir de la reconnaissance ou une récompense, ne pose pas de
question sur le mérite de la victime, sur la valeur de sa contribution à la
société, le nombre de personnes qui sont aussi dans le besoin, ne cherche
pas à savoir si elles ont bien fait la queue, si elles sont trop
dépendantes, si elles sont la cause de leurs souffrances…
Il voit simplement l’appel à l’aide et il aide. Il dit aux jeunes du
vingt-et-unième siècle :« Maintenant allez et faites de même ! »
Monseigneur Anthony
Fisher o.p.
Le Saint Père Benoît XVI est désormais inscrit aux JMJ08. Le 20 juillet, il
est devenu le premier pèlerin individuel ayant confirmé sa participation.
Ceci fait suite au merveilleux message qu’il a rendu public le 4 juillet.
Les inscriptions finales sont désormais ouvertes pour tous les pèlerins, ce
qui signifie que vous pouvez maintenant compléter l’inscription de groupe
que vous avez déjà effectuée en entrant les détails de chaque membre, les
forfaits et services, vos détails de voyage et tous les autres
renseignements relatifs à votre participation aux JMJ08.
Site Officiel JMJ
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Sources: Pèlerinage -
E.S.M.
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.08.2007 - BENOÎT XVI -
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