Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI fut l'auteur de l'Instruction "Donum vitae"

 

Rome, le 9 Février 2007 - (E.S.M.) - Benoît XVI, alors Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a écrit l’Instruction “Donum Vitae” sur le respect de la vie naissante et sur la dignité de la procréation comme prémisse « Ad Congregationem ».

L’enfant a le droit d’être conçu, porté dans le sein, mis au monde et éduqué dans le mariage 

"Donum Vitae", une Instruction qui a fait date et garde toute sa valeur, par certains côtés, elle se révèle prophétique. 

Le cardinal y parle aussi de la famille, et en particulier dans la deuxième partie consacrée aux « interventions sur la procréation humaine ». Dans ce chapitre intitulé « Pourquoi la procréation humaine doit avoir lieu dans le mariage ? », il parle de la famille comme lieu où chaque enfant doit avoir le droit de naître : « Chaque être humain doit être toujours accueilli comme un don et une bénédiction de Dieu. Toutefois, du point de vue moral, une procréation vraiment responsable vis-à-vis de l’enfant à naître doit être le fruit du mariage.

Comme le rappelait jadis celui qui est devenu Benoît XVI, la procréation humaine possède en effet des caractéristiques spécifiques en vertu de la dignité des parents et des enfants : la procréation d’une nouvelle personne, par laquelle l’homme et la femme collaborent avec la puissance du Créateur, devra être le fruit et le signe du don mutuel personnel des époux, de leur amour et de leur fidélité. La fidélité des époux, dans l’unité du mariage, comporte le respect réciproque de leur droit à devenir père et mère seulement l’un par l’autre. L’enfant a le droit d’être conçu, porté dans le sein, mis au monde et éduqué dans le mariage : c’est par la référence sûre et reconnue aux propres parents qu’il peut découvrir sa propre identité et mûrir sa propre formation humaine. Les parents trouvent dans l’enfant une confirmation et une réalisation de leur don réciproque : il est l’image vivante de leur amour, le signe permanent de leur union conjugale, la synthèse vivante et indissoluble de leur dimension paternelle et maternelle. En vertu de leur vocation et des responsabilités sociales de la personne, le bien des enfants et des parents contribue au bien de la situation civile ; la vitalité et l’équilibre de la société requièrent que les enfants viennent au monde au sein d’une famille, et qu’elle soit fondée sur le mariage. La tradition de l’Eglise et la réflexion anthropologique reconnaissent dans le mariage et dans son unité indissoluble le seul endroit digne d’une procréation vraiment responsable ».

Le Cardinal se demande aussi: « La fécondation artificielle hétérologue est-elle conforme à la dignité des époux et à la vérité du mariage ? Dans la FIVET et dans l’insémination artificielle hétérologue, la conception humaine est obtenue par la rencontre de gamètes d’un donneur au moins différent des époux qui sont unis en mariage. La fécondation artificielle hétérologue est contraire à l’unité du mariage, à la dignité des époux, à la vocation propre des parents et au droit de l’enfant à être conçu et mis au monde dans le mariage et par le mariage.

Pour Benoît XVI alors cardinal Ratzinger, le respect de l’unité du mariage et de la fidélité conjugale exige que l’enfant soit conçu dans le mariage ; le lien existant entre eux leur confère, de manière objective et inaliénable, le droit exclusif à devenir père et mère seulement l’un par l’autre. Le recours aux gamètes d’une tierce personne, pour avoir à disposition le sperme et l’ovule, constitue une violation de l’engagement réciproque des époux et un manquement grave vis-à-vis de cette propriété essentielle du mariage qu’est son unité. La fécondation artificielle hétérologue lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale avec ses origines parentales, et peut gêner la maturation de son identité personnelle. Elle est en outre une offense à la vocation commune des époux qui sont appelés à la paternité et à la maternité : elle prive objectivement la fécondité conjugale de son unité et de son intégrité ; elle entraîne et manifeste une rupture entre parentalité génétique, parentalité de la gestation et la responsabilité éducative. Cette aberration des relations personnelles au sein de la famille, se répercute dans la société civile

Ce document se révèle néanmoins aujourd’hui d’une brûlante actualité. Les principes "fondamentaux et irrévocables" qui y sont rappelés – et constamment repris par Benoît XVI dans sa prédication – sont de plus en plus au centre des polémiques éthico politiques.
Benoît XVI cite souvent le loi naturelle: deux nouveaux textes en chantier, l'un sur la bioéthique et l'autre sur la loi naturelle: Benoît XVI
 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.02.2007 - BENOÎT XVI - Famille

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante