Benoît XVI fut
l'auteur de l'Instruction "Donum vitae"
Rome, le 9 Février 2007 -
(E.S.M.) - Benoît XVI, alors Cardinal Joseph
Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a écrit
l’Instruction “Donum Vitae” sur le respect de la vie naissante et sur la dignité
de la procréation comme prémisse « Ad Congregationem ».
L’enfant a le droit d’être
conçu, porté dans le sein, mis au monde et éduqué dans le mariage
"Donum
Vitae", une Instruction qui a fait
date et garde toute sa valeur, par certains côtés, elle se révèle
prophétique.
Le cardinal y parle aussi de la
famille, et en particulier dans la deuxième partie consacrée aux « interventions
sur la procréation humaine ». Dans ce chapitre intitulé « Pourquoi la
procréation humaine doit avoir lieu dans le mariage ? », il parle de la
famille comme lieu où chaque enfant doit avoir le droit de naître : « Chaque
être humain doit être toujours accueilli comme un don et une bénédiction de
Dieu. Toutefois, du point de vue moral, une procréation vraiment responsable
vis-à-vis de l’enfant à naître doit être le fruit du mariage.
Comme le rappelait jadis celui qui est devenu Benoît XVI,
la procréation
humaine possède en effet des caractéristiques spécifiques en vertu de la dignité
des parents et des enfants : la procréation d’une nouvelle personne, par
laquelle l’homme et la femme collaborent avec la puissance du Créateur, devra
être le fruit et le signe du don mutuel personnel des époux, de leur amour et de
leur fidélité. La fidélité des époux, dans l’unité du mariage, comporte le
respect réciproque de leur droit à devenir père et mère seulement l’un par
l’autre. L’enfant a le droit d’être conçu, porté dans le sein, mis au monde et
éduqué dans le mariage : c’est par la référence sûre et reconnue aux propres
parents qu’il peut découvrir sa propre identité et mûrir sa propre formation
humaine. Les parents trouvent dans l’enfant une confirmation et une réalisation
de leur don réciproque : il est l’image vivante de leur amour, le signe
permanent de leur union conjugale, la synthèse vivante et indissoluble de leur
dimension paternelle et maternelle. En vertu de leur vocation et des
responsabilités sociales de la personne, le bien des enfants et des parents
contribue au bien de la situation civile ; la vitalité et l’équilibre de la
société requièrent que les enfants viennent au monde au sein d’une famille, et
qu’elle soit fondée sur le mariage. La tradition de l’Eglise et la réflexion
anthropologique reconnaissent dans le mariage et dans son unité indissoluble le
seul endroit digne d’une procréation vraiment responsable ».
Le Cardinal se demande
aussi: « La fécondation artificielle hétérologue est-elle conforme à la
dignité des époux et à la vérité du mariage ? Dans la FIVET et dans
l’insémination artificielle hétérologue, la conception humaine est obtenue par
la rencontre de gamètes d’un donneur au moins différent des époux qui sont unis
en mariage. La fécondation artificielle hétérologue est contraire à l’unité du
mariage, à la dignité des époux, à la vocation propre des parents et au droit de
l’enfant à être conçu et mis au monde dans le mariage et par le mariage.
Pour Benoît XVI alors cardinal Ratzinger, le
respect de l’unité du mariage et de la fidélité conjugale exige que l’enfant
soit conçu dans le mariage ; le lien existant entre eux leur confère, de manière
objective et inaliénable, le droit exclusif à devenir père et mère seulement
l’un par l’autre. Le recours aux gamètes d’une tierce personne, pour avoir à
disposition le sperme et l’ovule, constitue une violation de l’engagement
réciproque des époux et un manquement grave vis-à-vis de cette propriété
essentielle du mariage qu’est son unité. La fécondation artificielle hétérologue
lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale avec ses origines
parentales, et peut gêner la maturation de son identité personnelle. Elle est en
outre une offense à la vocation commune des époux qui sont appelés à la
paternité et à la maternité : elle prive objectivement la fécondité conjugale de
son unité et de son intégrité ; elle entraîne et manifeste une rupture entre parentalité génétique, parentalité de la gestation et la responsabilité
éducative. Cette aberration des relations personnelles au sein de la famille, se
répercute dans la société civile
Ce document se révèle néanmoins aujourd’hui d’une
brûlante actualité. Les principes "fondamentaux et irrévocables" qui y sont
rappelés – et constamment repris par Benoît XVI dans sa prédication – sont
de plus en plus au centre des polémiques éthico politiques.
Benoît XVI cite souvent le loi
naturelle: deux nouveaux textes en chantier, l'un sur la bioéthique et
l'autre sur la loi naturelle:
Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.02.2007 - BENOÎT XVI - Famille