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Catéchèse de Benoît XVI, ne nous décourageons pas.

 Audience du 08.02.2006

Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse liturgique sur les psaumes et les cantiques des vêpres en commentant le Psaume 144 (versets 14-21) , sur le règne de Dieu, que l’Eglise latine chante aux vêpres le vendredi de la 4e semaine liturgique

  Audience du 08.02.2006

 
 

« Le croyant est surtout celui qui «aime» Dieu », affirme Benoît XVI
Catéchèse sur le Psaume 144 (2)

ROME, Mercredi 8 février 2006 – « Le croyant est surtout celui qui «aime» Dieu », souligne Benoît XVI.

Le pape a en effet tenu l’audience du mercredi en la salle Paul VI du Vatican à 10 h 30 ce matin, en présence de plusieurs milliers de fidèles d’Italie et du monde.

Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse liturgique sur les psaumes et les cantiques des vêpres en commentant le Psaume 144 (versets 14-21) , sur le règne de Dieu, que l’Eglise latine chante aux vêpres le vendredi de la 4e semaine liturgique. Le pape avait commenté la première partie du psaume la semaine dernière (cf. mercredi 1er février 2006  Ps 144, le règne de Dieu est amour et tendresse ).

Après sa catéchèse en italien, le pape l’a résumée en français, en anglais, en espagnol et en portugais. Il a ensuite salué les fidèles en polonais, hongrois et croate, avant ses dernières salutations en italien.

« Nous méditons aujourd’hui la seconde partie du Psaume 144, qui nous parle de la tendresse et de la bonté du Seigneur envers toutes ses créatures, spécialement les plus fragiles », commentait le pape en français.

Benoît XVI soulignait les exigences de justice et de vérité en disant : « Le Psalmiste professe sa foi, rappelant deux qualités divines qui caractérisent l’alliance entre Dieu et son peuple: la justice, qui veut sauver et libérer du mal, et la fidélité, qui est signe de la grandeur de l’amour de Dieu ».

« Le croyant véritable, continuait le pape, est celui qui «invoque» Dieu dans une prière confiante, qui le «cherche» avec un cœur sincère, qui respecte sa volonté et qui obéit à sa parole ».

« Mais le croyant, ajoutait immédiatement le pape, est surtout celui qui «aime» Dieu, assuré de bénéficier de sa protection et d’entrer dans son intimité ».

« La louange peut alors s’élargir à tout être vivant, appelant la communauté des croyants tout entière à célébrer l’amour universel de Dieu, source de paix, de joie et de salut », concluait Benoît XVI.      ZF06020802

 

Catéchèse de Benoît XVI sur le psaume 144 (2) : Texte intégral

ROME, Mercredi 8 février 2006  – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale de ce mercredi.

Lecture : Psaume 144, 14.17-18.21

 

14. Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

 

15. Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :
tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;

 

16. tu ouvres ta main :
tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.

 

17. Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.

 

18. Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

19. Il répond au désir de ceux qui le craignent ;
il écoute leur cri : il les sauve.

 

20. Le Seigneur gardera tous ceux qui l'aiment,
mais il détruira tous les impies.

 

21. Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !

1. Dans le sillage de la liturgie qui le divise en deux parties, nous revenons sur le Psaume 144, un chant admirable en l'honneur du Seigneur, roi aimant et attentif à ses créatures. Nous voulons à présent méditer sur la deuxième des sections qui constituent le Psaume: il s'agit des versets 14-21 qui reprennent le thème fondamental du premier mouvement de l'hymne.

Dans celui-ci, on exaltait la piété, la tendresse, la fidélité et la bonté divine qui s'étendent à toute l'humanité, touchant chaque créature. A présent, le psalmiste porte toute son attention sur l'amour que le Seigneur réserve de manière particulière au pauvre et au faible. La royauté divine n'est donc pas détachée et hautaine, comme cela peut parfois se produire dans l'exercice du pouvoir humain. Dieu exprime sa royauté en s'inclinant sur les créatures les plus fragiles et sans défense.

2. En effet, Il est tout d'abord un père qui «soutient tous ceux qui tombent» et qui relève ceux qui sont tombés dans la poussière de l'humiliation (cf. v. 14). Les êtres vivants sont, en conséquence, tendus vers le Seigneur presque comme des mendiants affamés et Il offre, comme un père attentif, la nourriture qui leur est nécessaire pour vivre (cf. v. 15).

A ce point, fleurit sur les lèvres de l'orant, la profession de foi dans les deux qualités divines par excellence: la justice et la sainteté. « Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait » (v. 17). Il existe en hébreu deux adjectifs typiques pour illustrer l'alliance qui existe entre Dieu et son peuple: saadiq et hasid. Ils expriment la justice qui veut sauver et libérer du mal et la fidélité qui est signe de la grandeur pleine d'amour du Seigneur.

3. Le psalmiste se place du côté de ceux qui en bénéficient, qui sont définis par diverses expressions, en pratique, ce sont des termes qui constituent une représentation du véritable croyant. Celui-ci « invoque » le Seigneur dans une prière confiante, il le « cherche » dans la vie « avec un cœur sincère » (cf. v. 18), il « craint » son Dieu, respectant sa volonté et obéissant à sa parole (cf. v. 19), mais surtout il l'« aime », assuré d'être accueilli sous le manteau de sa protection et de son intimité (cf. v. 20).

La dernière parole du psalmiste est, alors, celle par laquelle il avait ouvert son hymne: c'est une invitation à louer et à bénir le Seigneur et son « nom », c'est-à-dire sa personne vivante et sainte qui œuvre et sauve dans le monde et dans l'histoire. Plus encore, son appel est un appel à faire en sorte qu'à la louange orante du fidèle s'associe chaque créature marquée par le don de la vie: « Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais ! » (v. 21). C'est une sorte de chant éternel qui doit s'élever de la terre au ciel, c'est la célébration communautaire de l'amour universel de Dieu, source de paix, de joie et de salut.

4. Pour conclure notre réflexion, revenons sur ce doux verset qui dit: « Il [le Seigneur] est proche de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité » (v. 18). Cette phrase était particulièrement chère à Barsanuphe de Gaza, un ascète mort autour de la moitié du VIe siècle, souvent interpellé par des moines, des ecclésiastiques et des laïcs pour la sagesse de son discernement.

C'est ainsi, par exemple, qu'à un disciple qui exprimait le désir « de rechercher les causes des diverses tentations qui l'avaient assailli », Barsanuphe répondait: « Frère Jean, ne crains rien des tentations qui sont apparues contre toi pour te mettre à l'épreuve, car le Seigneur ne te laisse pas en proie à celles-ci. Lorsque l'une de ces tentations te vient, ne prends donc pas la peine d'examiner ce dont il s'agit, mais crie le nom de Jésus: « Jésus, aide-moi ». Et il t'écoutera car « il est proche de ceux qui l'invoquent ». Ne te décourage pas, mais cours avec ardeur et tu rejoindras l'objectif, dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Barsanuphe et Jean de Gaza, Epistolario, 39: Collection de Textes patristiques, XCIII, Rome 1991, p. 109).

Et ces paroles du Père de l'Antiquité valent également pour nous. Dans nos difficultés, problèmes et tentations, nous ne devons pas uniquement accomplir une réflexion théorique — d'où venons-nous ? — mais nous devons réagir de façon positive, invoquer le Seigneur, maintenir un contact vivant avec le Seigneur. Nous devons même crier le nom de Jésus: « Jésus, aide-moi ! ». Et nous sommes certains qu'il nous écoute, parce qu'il est proche de celui qui le cherche. Ne nous décourageons pas, mais courons avec ardeur — comme le dit ce Père — et nous atteindrons nous aussi l'objectif de la vie, Jésus, le Seigneur.


APRES L’AUDIENCE

Voici ce que le pape Benoît XVI a déclaré à l’issue de l’audience générale :

Aujourd'hui, nous nous devons de rappeler Don Andrea Santoro — merci, merci de cet applaudissement —, prêtre fidei donum du diocèse de Rome, tué en Turquie dimanche dernier, alors qu'il était recueilli en prière à l'église. Précisément hier soir m'est parvenue une belle lettre de sa part, écrite le 31 janvier dernier avec la petite communauté chrétienne de la paroisse Sancta Maria à Trébizonde. Hier soir j'ai lu avec une profonde émotion cette lettre, qui est un reflet de son âme sacerdotale, de son amour pour le Christ et pour les hommes, de son engagement précisément pour les plus petits, sous le signe du Psaume que nous avons écouté. Cette lettre qui sera publiée sur « L'Osservatore Romano », est un témoignage d'amour et d'adhésion au Christ et à son Eglise. A cette lettre, il a joint un message des femmes de sa paroisse, qui m'invitent à aller là-bas. Et dans la lettre de ces femmes se reflètent également le zèle, la foi et l'amour qui étaient vivants dans le cœur de Don Andrea Santoro.

Que le Seigneur accueille l'âme de ce serviteur silencieux et courageux de l'Evangile et fasse en sorte que le sacrifice de sa vie contribue à la cause du dialogue entre les religions et de la paix entre les peuples.

ZF06020812   (ZENIT.org)

  Pour lire ou enregistrer l'Encyclique du pape Benoît XVI:   "Deus Caritas Est"

 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 09.02.2006 - Benoît XVI     

 

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