Jean Paul II et le dialogue
interreligieux |
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Cité du Vatican, le 09 janvier 2008 -
(E.S.M.)
- Le Pape Jean Paul II a cherché à élargir et à
approfondir l’approche positive envers les autres religions, en
affirmant qu’elles étaient une invitation positive pour l’Eglise, en
l’invitant à découvrir et à reconnaître les signes de la présence du
Christ.
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Journée de prière pour
la paix à Assise. Jean Paul II avec les autorités de différentes religions
Jean Paul II et son approche envers les autres religions
VATICAN - Caractère missionnaire de l’Eglise: le rapport Dialogue-Mission -
par le Père Adriano Garuti et Lara De Angelis
Le Concile Vatican II et les documents du Magistère postconciliaire ont
inauguré une nouvelle attitude missionnaire qui commence toujours avec un
sentiment d’estime profonde vis-à-vis de tout ce qu’il y a dans chaque
homme, dans le plein respect de sa liberté, et qui se traduit dans le
concept de dialogue, qui va du dialogue œcuménique au dialogue avec les
différentes cultures, et avec les autres religions. C’est pourquoi la
Mission de l’Eglise doit se faire en conformité aux principes du dialogue
avec les cultures et avec les autres religions.
A partir de cette perspective, le Concile Vatican II déclare : l’Eglise
Catholique ne rejette rien de tout ce qui est vrai et sain dans ces
religions. Dans le contexte global du Concile Vatican II, le Décret «
Nostra
Aetate » a eu une influence profonde pour créer un nouveau climat de
sérénité dans l’attitude de l’Eglise vis-à-vis des autres religions en vue
de remplir sa Mission universelle. Ce nouveau climat se caractérise d’une
part par la reconnaissance ouverte des valeurs positives des autres
religions, et d’autre part par l’invitation sincère au dialogue, au respect,
à la collaboration avec leurs fidèles. Le Magistère postconciliaire continue
à encourager le dialogue avec les autres religions et cultures, comme
élément indispensable de la vocation missionnaire de l’Eglise
Paul VI a été le premier Pape à entrer en dialogue avec les fidèles des
autres religions, en affirmant que l’Eglise devait entrer en dialogue avec
le monde dans lequel elle vit. L’Eglise se fait parole, se fait message et
entretien. Le Pape Jean Paul II lui aussi a cherché à élargir et à
approfondir l’approche positive envers les autres religions, en affirmant
qu’elles étaient une invitation positive pour l’Eglise, en l’invitant à
découvrir et à reconnaître les signes de la présence du Christ.
Le dialogue
interreligieux ne doit pas être considéré comme quelque chose qui serait à
part de la Mission, ou contre la Mission, mais il fait partie intégrante de
la Mission globale de l’Eglise. La Mission, quel que soit le niveau où elle
se réalise, doit donc être imprégnée par un esprit profond de dialogue, et
s’il n’en était pas ainsi, elle irait contre les exigences de l’Evangile.
Le dialogue fructueux exige que le chrétien soit bien enraciné dans la foi.
Du point de vue personnel, le dialogue suppose la disponibilité à promouvoir
l’amitié, le respect et la collaboration. En conséquence, il faut éviter ces
obstacles qui empêchent le dialogue interreligieux : les préjugés, le
fondamentalisme qui tend à confondre la religion et la société, le
syncrétisme qui mène à l’indifférence religieuse.
Aux aspects vraiment positifs, s’opposent des risques liés au concept du
relativisme ; à cette vision s’oppose la foi en Jésus-Christ, comme Sauveur
unique, et la foi dans le caractère inséparable existant entre l’Eglise et
le christ lui-même. Tout cela signifie que la Mission chrétienne doit
comprendre les religions et les accueillir de manière beaucoup plus profonde
qu’on ne l’a fait jusqu’à présent ; mais, dans le même temps, les religions
ont besoin de reconnaître leur caractère d’Avent, qui les renvoie au Christ.
Il s’ensuit que les religions sont salvifiques, non en elles-mêmes, mais
qu’elles peuvent contribuer au salut, dans la mesure où elles amènent
l’homme à chercher le visage de Dieu
Le salut ne réside pas dans les religions en tant que telles, mais est lié à
elles, dans la mesure où elles conduisent l’homme au Bien unique, à la
recherche de Dieu, à la vérité et à l’amour. A la lumière de ces
affirmations, se pose le problème du dialogue interreligieux. Dans la
conception relativiste, il devient le concept opposé par rapport à la
conversion et à la Mission, ce qui veut dire mettre sur un même plan sa
propre foi. En réalité, la volonté salvifique de Dieu, étendue à tous les
hommes, se concrétise par des voies qui sont connues de Lui, dans un rapport
non seulement avec le Christ, mais aussi avec l’Eglise
(9 - à suivre)
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Hors de l’Église point de salut
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Le Mandat Divin de la Mission
Sources: Père Adriano Garuti et Lara De Angelis
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.01.2008 - BENOÎT XVI -
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