Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Hors de l’Église point de salut

 

Rome, le 21 novembre 2007 - (E.S.M.) - Ne pourraient pas se sauver les hommes qui, n’ignorant pas que l’Église a été fondée par Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ, comme étant nécessaire, n’auraient toutefois pas voulu y entrer ou y persévérer. (Lumen Gentium)

L’Église pèlerine, par sa nature est missionnaire Pour agrandir l'image: C'est ici

Le caractère missionnaire de l’Église dans la Magistère Conciliaire

Page précédente : Le Mandat Divin de la Mission

Le Concile Vatican II est des plus explicites quand il déclare dans les Documents de « Lumen Gentium » et de « Ad Gentes », le caractère missionnaire intrinsèque de l’Église. Son affirmation de fond est la suivante : « L’Église pèlerine, par sa nature est missionnaire, car elle tire son origine de la Mission du Fils et de la Mission du Saint-Esprit, selon le dessein du Père (AG 2. Cfr. AG 5.6.9.10; LG 8.13.17.23; CD 6). L’activité missionnaire, comme, du reste, l’Église elle-même, est donc reliée directement avec la Mission du Dieu trinitaire. De son côté, « Lumen Gentium » rappelle ce même lien entre le Christ et l’Église, quand elle déclare qu’elle est un reflet de la lumière du Christ, et qu’elle a pour tâche d’irradier cette même lumière sur tous les hommes (LG, 1). L’image de la lumière est ensuite intégrée par celle de sacrement : « L’Église est, dans le Christ, comme un sacrement, c’est-à-dire un signe et un instrument de l’union intime avec Dieu, et de l’unité de tout le genre humain » (LG 1).

L’identité de l’Église est donc centrée sur le Christ, et comme telle, elle est non seulement le signe de la communion avec Dieu et de l’unité de l’humanité, mais elle est aussi l’instrument pour la réalisation de cette communion et de cette unité. Il en découle la nécessité de l’Église pour obtenir le salut, comme cela a été exprimé dans l’histoire par l’axiome : « Hors de l’Église point de salut », axiome qui, dans son contenu, est rappelé par Vatican II : « [Le Concile] enseigne, en s’appuyant sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, que cette Église pèlerine est nécessaire au salut. En effet, seul le Christ, présent pour nous dans son Corps, qu’est l’Église, est le médiateur et la voie du salut ; et puis, en enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême (cf. Mc. 16,16; Gv. 3,5), il a en même temps confirmé la nécessité de l’Église, dans laquelle les hommes entrent par le Baptême comme par la porte. Pour cette raison, ne pourraient pas se sauver les hommes qui, n’ignorant pas que l’Église a été fondée par Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ, comme étant nécessaire, n’auraient toutefois pas voulu y entrer ou y persévérer (LG 14).

Du moment que « tous les hommes, par la grâce de Dieu, sont appelés au salut » (LG 13), l’Église en est le sacrement universel. Mais pour que cette volonté salvifique universelle se réalise en plénitude « l’Église, par les exigences plus profondes de sa catholicité et sur l’ordre de son fondateur, s’efforce d’annoncer l’Évangile à tous les homes, parce que la vocation missionnaire appartient à son être même » (cf. AG 2; LG 17; GS 40, AA 2).

Le Décret sur l’activité missionnaire de l’Église « Ad Gentes », peut être considéré comme un complément de la Constitution « Lumen Gentium », car il déclare que, précisément par l’engagement missionnaire, l’Église s’efforce de réaliser son idéal de sacrement universel du salut. Le Décret, en effet, tout en reconnaissant que Dieu peut conduire les hommes à la foi par des voies inconnues, déclare : « C’est la tâche indispensable de l’Église, et en même temps son droit sacro-saint de répandre l’Évangile » (AG 7)

Nous pouvons donc conclure que le Concile Vatican II a mis en lumière l’origine trinitaire de l’Église et de sa Mission. L’Église n’existe pas par elle-même et pour elle-même : elle est le prolongement dans le temps et dans l’espace de la présence du Christ et de sa Mission, qui ont leur origine à leur tour dans l’Amour du Père, et qui arrivent à leur achèvement par la force de l’Esprit. Le mystère de communion de la Trinité devient ainsi origine, modèle, but de la Mission. L’Église est appelée, par sa nature, à sortir d’elle-même dans un mouvement vers le monde, pour être signe, instrument, présence de l’amour et du salut de Dieu, qui s’exprime dans la Parole, se célèbre dans la liturgie, se fait témoignage, se réalise dans le service en faveur de l’homme et du monde, pour la manifestation et la croissance du Royaume. La Mission est au cœur même de l’Église et elle la pénètre entièrement ; elle est sa raison même d’exister. (à suivre...)
 

Sources: www.vatican.va Ag. F. - Père Adriano Garuti et Lara De Angelis

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.11.2007 - BENOÎT XVI - T/Doctrine

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante