Benoît XVI confie que les mains de
Dieu sont de bonnes mains |
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CITE DU VATICAN, le 08 avril 2007 -
(E.S.M.)
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Le Saint-Père a présidé la Veillée pascale en la
Basilique Saint-Pierre. Dans sa forme actuelle, la Veillée pascale
comporte quatre parties nettement distinctes. Le rite de la lumière,
ensuite la liturgie de la Parole exceptionnellement longue, la
troisième partie est constituée par la liturgie baptismale, vient enfin
la liturgie de l'eucharistie.
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Au creux
de la nuit, l'Église célèbre la lumière de Pâques -
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Veillée pascale
Benoît XVI: l'amour est plus fort que la mort
Veillée pascale présidée par le pape Benoît XVI
Résurrection du
Seigneur
« VOICI LA NUIT, LA SAINTE NUIT QUI S'ILLUMINE
»
Présentation:
De la Nuit Pascale aux vêpres du dimanche de Pâques, l'Église célèbre le
mystère pascal à partir de la mémoire de la résurrection, gage de notre
résurrection, parce que, dans la liturgie, nous avons suivi le Christ jusque
dans sa mort. Le jour de Pâques, nous entendrons : « Vous êtes morts avec le
Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le
Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine
gloire» (Col 3,1-4).
Au creux de la nuit, l'Église célèbre la lumière de Pâques : « Depuis les
temps les plus reculés, cette nuit est une veillée en l'honneur du Seigneur.
Elle est ordonnée de telle sorte que, selon la recommandation de l'évangile,
les fidèles, tenant en main leurs flambeaux allumés, soient semblables à des
hommes qui attendent leur maître, afin qu'à son retour il les trouve en
train de veiller et les fasse asseoir à sa table »
(Missel romain).
Cette nuit est la « mère de toutes les veillées », selon saint Augustin.
Dans sa forme actuelle, la Veillée pascale comporte quatre parties nettement
distinctes. Elle commence par le rite de la lumière : bénédiction du feu
nouveau auquel on allume le cierge pascal dont la flamme est partagée entre
les cierges tenus en main par les membres de l'assemblée. Cette bénédiction
est accompagnée d'une annonce solennelle de la Pâque, saluée par un chant
d'acclamation.
Ensuite c'est une liturgie de la Parole exceptionnellement longue qui
rappelle les grandes étapes de l'histoire du salut précédant et préparant
l'avènement de « la vraie lumière qui éclaire tout homme en venant dans ce
monde » (Jn 1, 9).
La troisième partie est constituée par la liturgie baptismale :
bénédiction de l'eau, profession de foi, baptêmes et confirmations s'il y a
lieu, ou aspersion de l'assemblée avec l'eau baptismale.
Le pape Benoît XVI a baptisé six femmes dont deux Chinoises et leur bébé
durant la veillée pascale. Les baptisés ont été les Chinoises Hao Xiaohong
et sa fille Valentina, Zhaug Xi et son fils Oscar, ainsi que deux
Japonaises, Keiko Hara et Satoko Nakae, une Cubaine, Maria Luisa Mendes
Hernandez, et une Camerounaise, Nathalie Josiane Ntsachoung Tameze.
Vient enfin la liturgie de l'eucharistie qui culmine dans la communion,
repas de l'Alliance nouvelle et éternelle. Cette nuit est solennellement
accueillie comme celle de la résurrection du Christ. À la lumière de ce «
jour nouveau » qui se lève avec Pâques, l'Église relit toute l'histoire du
salut depuis la Genèse et « l'immense nuit des origines ». Le poète voit
dans la création le berceau de l'humanité même de Jésus. C'est aussi à la
lumière de la résurrection que l'Église comprend et célèbre le Corps criblé
d'épines du Christ en croix et qu'elle parcourt le long chemin qu'elle suit
chaque jour depuis des siècles en attendant d'avoir la pleine révélation de
l'Amour du Père.
Synthèse de l'homélie du Saint
Père Benoît XVI
Lors de son homélie le pape Benoît XVI a
commencé en développant le Psaume 138. Je suis
ressuscité et je me retrouve avec toi.
Ta main s’est posée sur moi. La liturgie voit ici les premières
paroles du Fils adressées au Père après la résurrection, après son retour de
la nuit de la mort dans le monde des vivants. La main du Père l’a soutenu
aussi en cette nuit, et ainsi il a pu se relever, ressusciter.
Ce psaume, évoque le pape, est un chant
d’émerveillement devant la toute-puissance et l’omniprésence de Dieu,
un chant de confiance en Dieu, qui ne nous laisse jamais tomber de ses
mains. Et ses mains sont de bonnes mains
ajoute Benoît XVI, qui reprendra quatorze fois le mot "main"
dans son homélie toute remplie d'une grande espérance. Le pape nous redis
aussi que pour Dieu la nuit comme le jour est
lumière. Et Benoît XVI poursuit en exposant que dans l’obscurité
impénétrable de la mort, il est entré comme la lumière –
la nuit devint lumière comme le jour, et les ténèbres devinrent lumière.
L'Eglise, exprime Benoît XVI, qui rappelle les premières paroles du Christ à
son Père: «Oui, j’ai accompli le voyage jusqu’aux
profondeurs extrêmes de la terre, dans l’abîme de la mort, et j’ai apporté
la lumière; et maintenant je suis ressuscité et je suis pour toujours
saisi par tes mains». Mais cette parole du Ressuscité au Père est
devenue aussi une parole que le Seigneur nous adresse : «Je
suis ressuscité et maintenant je suis pour toujours avec toi»,
dit-il à chacun d’entre nous.
Puis, le pape nous confie cette
promesse divine: "Ma main te soutient.
Où que tu puisses tomber, tu tomberas dans mes
mains. Je suis présent jusqu’aux portes de la mort. Là où personne ne peut
plus t’accompagner et où tu ne peux rien emporter, là je t’attends et je
change pour toi les ténèbres en lumière".
Ensuite le
Saint-Père s'est longuement exprimé sur le sens du baptême et à ce sujet il
nous livre une explication de ce qui advient dans le Baptême:
"Dans le Baptême, unis au Christ, nous avons déjà
accompli le voyage cosmique jusqu’aux profondeurs de la mort. Accompagnés
par lui, et même accueillis par lui dans son amour, nous sommes libérés de
la peur. Il nous enveloppe et il nous porte, où que nous allions, lui qui
est la Vie même".
Retournons encore à la nuit du Samedi
saint. Dans le Credo, a poursuivi Benoît XVI, nous proclamons, à propos du
chemin du Christ : «Il est descendu aux enfers». Qu’est-il arrivé alors ? Ce
chapitre est à lire intégralement, il conclut cependant en précisant:
"Sa Croix, la radicalité de son amour, est la clé qui ouvre cette porte.
L’amour de Celui qui, étant Dieu, s’est fait homme
pour pouvoir mourir, cet amour-là a la force d’ouvrir la porte. Cet amour
est plus fort que la mort".
De part et d’autre de la
frontière de la mort, il est avec le Christ, il n’y a plus de vraie
différence. Oui, c’est vrai : «Tu me devances et me
poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi».
"Lui prend vraiment la brebis perdue sur ses épaules
et il la ramène à la maison. Nous vivons accrochés à son Corps, et, en
communion avec son Corps, nous allons jusqu’au cœur de Dieu. Ainsi seulement
la mort est vaincue, nous sommes libres et notre vie est espérance".
Le pape Benoît XVI a conclu sa longue et sublime homélie en rappelant
que "telle est la joie de la Vigile pascale : nous
sommes libres. Par la résurrection de Jésus, l’amour s’est manifesté plus
fort que la mort, plus fort que le mal". Et cette prière qu'il a
adressé à Dieu et qu'il nous invite à réciter à sa suite:
"Seigneur, montre aujourd’hui encore que l’amour est
plus fort que la haine; qu’il est plus fort que la mort. Descends
aussi dans les nuits et dans les enfers de notre temps et
prends par la main ceux qui attendent".
Texte original: Italien:
VEGLIA PASQUALE
Texte intégral en français:
Benoît XVI: l'amour est plus fort que la
mort
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Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.04.2007 - BENOÎT XVI - Table Semaine
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