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19 Avril 2005
 

Appel des 138 musulmans au pape Benoît XVI (suite)

 

Rome, le 06 Juin 2008 - (E.S.M.) - Dans le bulletin n° 1 d’EEChO, nous évoquions la lettre des « 138 dignitaires de l’Islam » (octobre 2007) qui s’étaient adressés au pape Benoît XVI. Leur intention était à peine voilée : faire reconnaître l’Islam comme une « religion d’amour de Dieu et du prochain ».

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Appel des 138 musulmans au pape Benoît XVI (suite)

Dans le bulletin n° 1 d’EEChO, nous évoquions la lettre des « 138 dignitaires de l’Islam » (octobre 2007) qui s’étaient adressés au pape Benoît XVI. Leur intention était à peine voilée : faire reconnaître l’Islam comme une « religion d’amour de Dieu et du prochain ». Ce même thème était présenté dans la page complète achetée au journal Le Figaro (31 déc. 2007, p.7 – ces milieux ont de l’argent).

De ces 138 signataires, la tête pensante semble être Aref Ali Nayed, le directeur du centre d’études islamiques d’Amman ; c’est lui qui avait protesté contre le baptême de Magdi Allam par Benoît XVI à Pâques.

Étape suivante : le colloque qui a eu lieu du 28 au 30 avril 2008 à Rome, sous la présidence de Mgr Tauran, qui dirige le nouveau Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, et de l’iranien Mahdi Mostafavi. Parmi les conclusions, on découvre que “la foi et la raison sont intrinsèquement non-violentes[la foi serait donc un phénomène commun et indépendant de ce qui est cru], que les religions “ne peuvent être jugées sur la base d’un seul verset ou d’un passage présent dans leurs livres sacrés respectifs”, et que “malheureusement, les deux [la foi et la raison] ont été parfois mal utilisés pour commettre la violence”.

C’est très malheureux en effet. Si l’on est distrait, on se croirait revenu au temps des « dialogues chrétiens-marxistes » où l’on « s’accordait » pour dire que le christianisme et le communisme étaient deux humanismes au service du même progrès humain, et que, dans le communisme, seuls ses excès étaient critiquables – des "excès" qui ont constitué le pire du XXème siècle. Il faut dire que le cardinal Jean-Louis Tauran hérite d’un boulet et que sa formation ne le préparait guère à ce poste. Ce n’est pas tout. On sait que le lobbying islamique veut instaurer un délit « d’islamophobie » (notamment par le biais du Parlement européen !). Or, parmi les résolutions, il est question du “respect des symboles considérés comme sacrés” – indépendamment des personnes !–, et que “chrétiens et musulmans sont appelés au respect mutuel [c’est bien] et à condamner ce qui tourne en dérision les croyances religieuses”. Tiens ? Et qu’est-ce que la tradition musulmane fait – et d’abord le texte coranique lui-même – depuis quatorze siècles ? Est-ce seulement un verset du Coran qui pose problème ? Les chrétiens orientaux qui connaissent le Coran savent quel souci des croyances chrétiennes ont traditionnellement les musulmans formés. Certes, le dialogue est une nécessité, mais peut-être pas sur un terrain piégé, où l’on prétend dialoguer entre “deux religions” et où l’on parle de la “foi” en général, comme s’il s’agissait de la même chose. La vraie question à regarder ensemble serait de savoir ce que Dieu veut par rapport à un monde soumis à une mondialisation financière écrasante et où les structures se pervertissent de plus en plus.

L'Islam au risque de l'histoire, revue Résurrection numéro spécial : 123-124.  Éditions Parole et Silence.

Les Droits de l'homme et l'Islam

Un islam ouvert, prêt à entrer dans la modernité, respectueux des droits de l'homme. Voilà ce qu'a présenté, vendredi 16 mai le professeur Yadh Ben Achour dans une Conférence à l'Institut Pontifical d'Études Arabes et d'Islamologie (PISAI) à Rome. Cette vison n'est cependant pas unanime.

"Les musulmans sont partagés. Il y a des musulmans qui sont ouverts à la modernité, qui donnent des interprétations libérales et ouvertes de l'Islam, et qui donc admettent sans aucun problème la philosophie des droits de l'homme en essayant de réinterpréter tout le corpus savant qui a été élaboré au cours des siècles de l'histoire islamique, malheureusement il y a d'un autre côté des partis ou des fondamentalistes qui pensent que penser la philosophie des droits de l'homme, c'est déjà un début d'incroyance"

Selon le professeur Ben Achour, le thème des liens entre les droits du croyant et les droits de l'homme reste sensible, car très politisé. Ainsi, le statut du texte coranique est au centre de ce débat.

"Il y a quand même dans le Coran comme dans plusieurs textes religieux, comme l'Ancien Testament, il y a des dispositions juridiques dans le Coran mais (d'abord elles sont très rares) un, elles sont très rares, deuxièmement, elles sont ouvertes à l'interprétation, et donc il faut les réinterpréter, il faut les réinterpréter dans le sens de la modernité."

Cette conférence a été rendue possible grâce au soutien de la Bradley Foundation.

  Regarder la vidéo Les Droits de l'homme et l'Islam

Le cardinal Tauran annonce l'élaboration d'un nouveau document pour le dialogue interreligieux - 05.06.08 : ►  L'article
 

Sources : Études du Christianisme des Origines  - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 06.06.08 - T/Œcuménisme

 

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