Benoît XVI ouvrira le carême mercredi dans la
Basilique Sainte Sabine |
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Rome, le 05 février 2008 - Le pape Benoît XVI a évoqué la proximité
du Mercredi des Cendres, par lequel commencera le Carême, le
commencement de notre voyage annuel vers Pâques. Le Saint-Père présidera
la célébration du mercredi des Cendres avec la bénédiction et l'
imposition des Cendres dans la basilique Sainte Sabine sur la colline de
l'Aventin.
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Basilique Sainte Sabine -
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Benoît XVI ouvrira le carême mercredi dans la
Basilique Sainte Sabine
Le pape Benoît XVI a évoqué dimanche la proximité du Mercredi des Cendres, par
lequel commencera le Carême, le commencement de notre voyage annuel vers
Pâques et la proclamation des béatitudes que hier nous avons écoutées, nous
invite, a ajouté le pape, "à nous convertir au Christ, qui illumine
notre vie et nous encourage à chercher le bonheur authentique, au-dessus de
la richesse ou du pouvoir dans l'amour de Dieu et de tous les hommes."
Benoît XVI a également ajouté, s'adressant aux pèlerins anglophones que
"ce temps de renouvellement spirituel soit pour tous les chrétiens une
occasion d'approcher du Seigneur dans la prière, la pénitence et la
poursuite vers la sainteté
Texte intégral des paroles du Saint-Père
►Angélus
de Benoît XVI en cette Journée pour la vie
Message de
Benoît XVI pour le
Carême 2008
Méditation :
Carême en vue... Souviens-toi que tu es
poussière !
Mercredi prochain, outre la traditionnelle audience du Souverain Pontife,
nous entrons en Carême. Le pape Benoît XVI présidera la célébration du
Mercredi des Cendres avec la bénédiction et l' imposition des Cendres
dans la basilique
Sainte-Sabine sur la colline de
l'Aventin.
Vous pourrez suivre l'évènement en direct sur le lien
Télévision KTO ou sur la
Télévision vaticane en direct en italien.
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Pendant le carême, du 6 février au 22 mars,
les catholiques se prépareront à la grande fête de Pâques
Le carême est, dans le christianisme, le temps qui prépare à la fête de
Pâques. Il recouvre les quarante jours (sans compter les dimanches) qui
culminent dans la célébration de la résurrection du Christ, cœur de la foi
chrétienne.
Ce temps commence avec le Mercredi des cendres (le 6 février cette année)
dont la signification majeure est l’appel à la conversion personnelle et à
la mobilisation spirituelle des communautés chrétiennes. En ce premier jour
du carême, les fidèles sont invités à participer à une célébration au cours
de laquelle le prêtre marque leur front de cendres en disant : «
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » ou « Souviens-toi que tu es
poussière, et que tu retourneras en poussière ». Si les cendres symbolisent
la fragilité humaine, elles sont aussi le signe de l’espérance en la
miséricorde de Dieu.
Le premier sens du carême est le renouvellement intérieur en vue des
célébrations pascales. L’Eglise propose de vivre ce temps dans la prière, le
jeûne et le partage :
- La prière, en développant sa dimension familiale et communautaire.
- Le jeûne, en particulier le Mercredi des cendres et le Vendredi Saint,
dernier vendredi du carême.
- Le partage, entre autre en apportant son soutien à une organisation
caritative.
C’est précisément sur cette dimension du partage que le pape Benoît XVI
insiste dans son message pour le carême 2008. C’est « une manière concrète,
écrit-il, de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin et, en même temps,
un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres.
Combien forte est l’attirance des richesses matérielles, et combien doit
être ferme notre décision de ne pas l’idôlatrer ! (…) L’aumône nous aide à
vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la
rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce
que, par grâce divine, nous possédons. » Et le Saint-Père précise, un peu
plus loin, « Selon l’enseignement de l’Evangile, nous ne sommes pas
propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons : ceux-ci ne
doivent pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des
moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d’entre nous à devenir
un instrument de sa providence envers le prochain ».
« L’aumône évangélique, poursuit Benoit XVI, n’est pas simple philanthropie
: elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale
qui exige la conversion intérieure à l’amour de Dieu et des frères, à
l’imitation de Jésus Christ, qui, en mourant sur la Croix, se donna tout
entier pour nous ».
Le don, que chacun est appelé à pratiquer, témoigne ainsi que « c’est
l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence.
C’est donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les
diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun
».
Il s’agit bien, à travers l’effort personnel et communautaire auquel sont
invités les fidèles, d’être témoins de l’amour de Dieu.
(Source CEF)
Sources: www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.02.2008 - BENOÎT XVI |