La vérité est un thème majeur du
pontificat de Benoît XVI |
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Le 03 septembre 2009 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI, en véritable ouvrier de la vigne du
Seigneur, poursuit le grand combat de l’Église. (Homme
nouveau)
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Le pape Benoît XVI -
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La vérité est un thème majeur du
pontificat de Benoît XVI
Persistance du relativisme
Le 03 septembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
On l’a dit : le thème de la vérité est l’un des thèmes majeurs du pontificat
de Benoît XVI. La récente encyclique en témoigne fortement, mais également
l’audience du mercredi 5 août où, en évoquant la figure du Curé d’Ars, le
Pape dénonce les dictatures du rationalisme et du relativisme. Tomber dans la
tentation du relativisme ou de l’interprétation subjective de la foi, c’est
oublier que « seule la vérité intégrale peut nous ouvrir à l’adhésion au
Christ mort et ressuscité pour notre salut » (Varsovie, 2006). Ce discours
du 5 août fut annoncé le dimanche précédent : l’intention du Pape est
affichée nettement, ce qui renforce la position doctrinale de son propos.
Dans la ligne du
Discours de Ratisbonne (2005), Benoît XVI affirme les
rapports indispensables qui relient foi et raison. Lors du conclave, son
homélie dénonçait déjà cette dictature du relativisme, ce qui précisa
probablement le choix des cardinaux. George Weigel, écrit, en effet, dans
son livre sur Benoît XVI : « En un temps où l’homme était un loup pour
l’homme, des gens s’étaient rassemblés autour de Benoît de Nursie parce
qu’il incarnait le principe de la véritable communion humaine :
Jésus-Christ. À l’époque d’un retour de l’homme loup pour l’homme qui se
manifeste par le terrorisme et la
dictature du relativisme, ses frères cardinaux ont perçu en Joseph Ratzinger
un nouveau Benoît, à qui a été donnée la grâce d’incarner le vrai principe
de la solidarité humaine qui est Jésus-Christ. »
Un processus ravageur
On arrive à la fin d’un processus ravageur commencé à la fin du Moyen-âge. À
la Renaissance, l’esprit de contestation dans l’esprit du temps s’attaqua
essentiellement à la structure hiérarchique et sacramentelle de l’Église.
(...) Au nom du libre examen, l’Église spirituelle
refusa l’Église de la Tradition, en s’appuyant sur la seule Parole de Dieu,
au nom de la foi pure. Puis, dépassant le libre examen protestant, mais sous
l’influence de philosophes protestants comme Kant, puis plus tard Hégel, au
nom encore de cette liberté qui avait nom raison, l’homme des Lumières
s’attaqua alors à la Parole de Dieu elle-même, en faisant de la raison une
déesse, Benoît XVI le rappelle. La libre pensée engendra la Révolution qui
elle-même, dans son sens le plus large de révolte
contre Dieu et contre l’Église, se poursuit de nos jours en obscurcissant
les intelligences et, après les avoir séduites, par les mirages du
naturalisme. Pie XII, pour ne remonter qu’à lui, voyait bien le danger. « Le
relativisme prétend poser en principe absolu l’utilité, toujours changeante,
des individus, des classes, de l’État, de la race », disait-il à des
universitaires, en 1939. Paul VI condamna lui aussi plusieurs fois le
relativisme en montrant que « l’homme moderne devient incapable d’émettre
tout jugement personnel et se laisse entraîner par les opinions courantes ».
Quant à Jean-Paul II, il disait aux universitaires, à Torun, le 7 juin 1999
: « La scission, apparue au siècle des Lumières, entre la foi et la raison,
provoqua des dommages irréparables non seulement à la religion, mais
également à la culture. » Et il remarquait au n. 5 de
Fides et ratio que «
l’agnosticisme et le relativisme ont conduit la recherche philosophique à
s’égarer dans les sables mouvants d’un scepticisme général ». Benoît XVI, en
véritable ouvrier de la vigne du Seigneur, poursuit donc le grand combat de
l’Église.
Un moine de Triors
Sources : Homme nouveau
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.09.09 -
T/Benoît XVI |