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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI méditant le psaume 138

 

Le 02 juin 2008 - (E.S.M.) - A l'attention de tous les lecteurs qui nous adressent des messages de souffrance, nous avons regroupé quelques passages du psaume 138 commentés par le Saint-Père Benoît XVI et qui leur seront d'un grand réconfort :

Le psalmiste

Le pape Benoît XVI méditant le psaume 138

Dans les religions révélées, ce n’est pas l’homme qui s'évertue à atteindre un dieu qu’il crée, mais bien Dieu qui cherche l’homme. C’est là tout le sens du mot Révélation : Dieu parle à l’homme, s’approche de lui, essaye de l’apprivoiser. Et cela, depuis qu’il a, jadis une première fois, parlé à Abraham. Mais ce désir de Dieu de se dire à l’homme, de rencontrer l’homme s’est très souvent heurté au non vouloir de l’homme: Quaerens me sedisti lassus, chante le Dies Irae: à force de me chercher, tu t’es arrêté, fatigué !

C’est de cette inconcevable recherche que Dieu fait de l’homme malgré ses refus que parle le magnifique psaume 139, en des termes qui rejoignent certaines attitudes modernes. A l'attention de tous les lecteurs qui nous adressent des messages de souffrance, nous avons regroupé quelques passages de ce psaume commenté par le Saint-Père :

Lors d'une veillée pascale le pape Benoît XVI a eu des paroles poignantes en commentant le psaume 138  [139]. Ce psaume, exprimait le pape, "est un chant d’émerveillement devant la toute-puissance et l’omniprésence de Dieu, un chant de confiance en Dieu, qui ne nous laisse jamais tomber de ses mains". Nous vous invitons à relire cette homélie et à y trouver paix et réconfort. (Benoît XVI : l'amour est plus fort que la mort)

Lors de ses premières catéchèses du mercredi qui se tiennent Place St Pierre, Benoît XVI a terminé la tâche commencée par son bien-aimé prédécesseur, Jean-Paul, commentant les psaumes .

Le psaume 138, rappelait le pape, "hymne sapiential d'intense beauté et passion nous conduit à méditer la réalité la plus élevée et admirable de tout l'univers, l'homme, défini comme le " prodige" de Dieu". (v.14)

"Après avoir considéré le regard et la présence du Créateur qui dominent tout l'horizon cosmique - expliquait Benoît XVI - la deuxième partie du psaume que nous méditons aujourd'hui loue le regard amoureux que Dieu pose sur l'être humain, considéré dès son début plein et complet. Bien qu'encore "informe" dans le ventre maternel, le mot hébraïque utilisé par quelques biblistes renvoie à " l'embryon", Dieu posait déjà son regard bienveillant et amoureux sur lui".

"Sur cette merveille de la création, le Seigneur porte un regard d’amour, et il l’entoure de toute sa tendresse dès son origine, dès qu’il est dans le sein maternel; Dieu l’aime, car c’est Lui qui l’a façonné, qui l’a tissé dans le secret. Dieu connaît l’être humain alors même qu’il n’est qu’un tout petit embryon et qu’il n’est pas visible aux yeux des autres hommes, et, en raison de la grandeur transcendante de sa connaissance, il envisage déjà son avenir, car tous ses jours sont inscrits dans le livre de vie."

Benoît XVI rappelait que "l'idée que Dieu connaît déjà tout l'avenir de cet embryon informe est très puissante. Dans le livre de la vie du Seigneur, sont déjà inscrits les jours que cette créature vivra et comblera d'œuvres pendant son existence terrestre. La grandeur transcendante de la connaissance divine s'impose de nouveau, embrassant non seulement le passé, le présent de l'humanité mais aussi l'arc encore caché du futur".

Une autre fois Benoît XVI, commentant le psaume 138 (vv. 1-12), « Dieu voit tout », soulignait : « Par sa méditation, le Psalmiste nous conduit dans le mystère du Dieu transcendant, mais cependant proche de nous » (...) « Chaque parcelle de l’espace, même la plus secrète, contient une présence active de Dieu ». Benoît XVI


Le pape Jean-Paul II, a également commenté le Ps. 138 dans son encyclique Veritatis Splendor: (Veritatis Splendor - Jean- Paul II) "Instruite par les paroles du Maître, l'Eglise croit que l'homme, fait à l'image du Créateur, racheté par le sang du Christ et sanctifié par la présence du Saint-Esprit, a comme fin ultime de son existence d'être « à la louange de la gloire » de Dieu (cf. Ep 1, 12), en faisant en sorte que chacune de ses actions soit le reflet de sa splendeur. « Donc, connais-toi toi-même, ô belle âme : tu es l'image de Dieu , écrit saint Ambroise. Connais-toi toi-même, ô homme : tu es la gloire de Dieu (1 Co 11, 7). Écoute de quelle manière tu en es la gloire. Le prophète dit : ta sagesse est devenue admirable, car elle provient de moi (Ps 138, 6), "c'est-à-dire que, dans mes œuvres, ta majesté est la plus admirable, ta sagesse est exaltée dans le cœur de l'homme. Alors que je me regarde moi-même, que tu scrutes mes pensées secrètes et mes sentiments profonds, je reconnais les mystères de ta science. Donc, connais-toi toi-même, ô homme, et tu découvriras combien tu es grand, et veille sur toi".

Repères:

Dieu... tu me connais :
Cela signifie: tu sais tout de moi, de ma vie. Connaître désigne en effet la relation qui unit, au long des jours et des années, un homme et une femme qui vivent ensemble.

La parole n’est pas encore sur ma langue... que tu la sais tout entière!
Tu sais ce que je pense avant même que j’aie pu le formuler!
Mais cette présence, c’est trop. Trop d’étouffements, trop de contraintes :

Où irai-je loin de ton esprit, où fuirai-je loin de ta face ?

La présence de Dieu est trop étouffante. L’homme se sent écrasé même s’il fuit dans l’espace ou dans les profondeurs, à l’est (si je prends les ailes de l’aurore) ou à l’ouest (si je vais au plus loin de la mer).

Le psalmiste essaye alors de fuir dans les ténèbres. Et on ne peut s’empêcher de penser à tous ces cheminements de mort que sont le désespoir, la drogue ou le suicide:

Que me presse la ténèbre, que la nuit soit pour moi une ceinture!

A ce point, le psalmiste se sait dans une impasse. Il se rend compte alors que si Dieu l’entoure tellement, c’est parce qu’Il l’aime :

c’est toi qui m’as tissé au ventre de ma mère...
mon embryon, tes yeux le voyaient!


Il peut alors rendre grâce :
je te rends grâce pour tant de prodiges: merveille que je suis, merveille que tes oeuvres,

Cette omniprésence de Dieu qu’il prenait pour un enfermement est en fait une porte de liberté. Ce qu’il prenait pour un étouffement est en fait une respiration : si Dieu donne la vie, c’est qu’il est la VIE, et la VIE ÉTERNELLE :

Sonde-moi, ô Dieu, connais mon cœur,
conduis-moi sur le chemin d’éternité.

 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.06.08 - BENOÎT XVI - T/MÉDITATIONS

 

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