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19 Avril 2005
 

 

 Ta main droite me saisit

 

 

Ps. 138, 1-3.5-6.11-12

© AELF

Lecture: Psaume 138, 1-3.5-6.11-12

1. Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !

2. Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.

3. Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.

4. Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.

5. Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres,
tu as mis la main sur moi.

6. Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !

7. Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m'enfuir, loin de ta face ?

8. Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.

9. Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :

10. même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.

ROME, Mercredi 14 décembre 2005 – Benoît XVI souhaite que le temps de l’Avent fasse goûter aux fidèles qui se préparent à Noël « la joie du pardon reçu ».

S’adressant aux visiteurs francophones, le pape disait en effet, à la fin de sa catéchèse en français : « Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents à cette audience, notamment les groupes de jeunes. Que le temps de l’Avent ouvre vos cœurs à la joie du pardon reçu pour accueillir en hommes nouveaux Celui qui vient à notre rencontre ! »

En saluant en italien les jeunes, les malades et les jeunes mariés, le pape a ajouté à la fin de l’audience : « La mémoire de saint Jean de la Croix que nous célébrons aujourd’hui nous invite chers amis à tourner le regard de notre cœur vers le mystère caché en Jésus Christ, en nous souvenant que qui désire vraiment la sagesse divine désire avant tout entrer dans « l’épaisseur de la croix ». Avec ces sentiments préparons-nous à vivre Noël désormais proche. Bon temps de l’Avent à tous ! »

Psaume 138 : « Le mystère du Dieu transcendant, mais cependant proche de nous »
Catéchèse du mercredi

Vatican, Mercredi 14 décembre 2005  – « Par sa méditation, le Psalmiste nous conduit dans le mystère du Dieu transcendant, mais cependant proche de nous », explique Benoît XVI à propos du psaume 138.

Le pape a en effet tenu l’audience générale de ce mercredi matin, sous des températures clémentes et le soleil romain, place Saint-Pierre en présence de quelque 18 000 visiteurs.

Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse sur les psaumes et les cantiques des vêpres en commentant le psaume 138 (vv. 1-12), « Dieu voit tout », que l’Eglise latine chante aux vêpres du mercredi de la 4e semaine liturgique.

« La force des images et des expressions de la première partie du Psaume 138 a pour but de célébrer l’omniscience et l’omniprésence de Dieu dans l’espace et le temps », expliquait le pape dans la synthèse en français de sa catéchèse.

Il soulignait : « Par sa méditation, le Psalmiste nous conduit dans le mystère du Dieu transcendant, mais cependant proche de nous ».

Et de préciser : « Dieu sait tout et il est présent aux côtés de ses créatures, qui ne peuvent se soustraire à lui. Toutefois, sa présence n’est pas oppressante. Il s’agit d’une présence salvifique, qui embrasse tout l’être et toute l’histoire ».

Le pape citait à ce propos l’apôtre Paul en disant : « C’est la présentation spirituelle qu’en fait saint Paul, parlant dans l’Aréopage d’Athènes avec la citation d’un poète grec : « C’est en lui qu’il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d’exister ». »

« Chaque parcelle de l’espace, même la plus secrète, contient une présence active de Dieu », insistait Benoît XVI.

« Puis le Psalmiste poursuit en introduisant aussi l’autre réalité de notre existence, le temps, symboliquement représenté par les ténèbres et par la lumière », ajoutait le pape.

« Même l’obscurité, dans laquelle il est difficile de marcher et de voir, est pénétrée par le regard et par la présence du Seigneur de l’être et du temps », concluait le pape.

ZF05121401  ( ZENIT.org )

Catéchèse de Benoît XVI : « Dieu sait tout et il est présent aux côtés de sa créature »

TEXTE INTEGRAL

1. La Liturgie des Vêpres – dont nous méditons les Psaumes et les Cantiques – nous propose, en deux étapes distinctes, la lecture d'un hymne sapientiel d'une beauté limpide et d'une grande force émotive, le Psaume 138. Nous avons aujourd'hui devant nous la première partie de la composition (cf. vv. 1-12), c'est-à-dire les deux premières strophes qui exaltent respectivement l'omniscience de Dieu (cf. vv. 1-6) et son omniprésence dans l'espace et dans le temps (cf. vv. 7-12).

La vigueur des images et des expressions a pour but de célébrer le Créateur: « Si telle est la grandeur des œuvres créées – affirme Théodoret de Cyr, écrivain chrétien du Ve siècle – combien leur Créateur doit être grand ! » (Discours sur la Providence, 4: Collection de Textes patristiques, LXXV, Rome 1988, p. 115). La méditation du Psalmiste vise surtout à pénétrer dans le mystère du Dieu transcendant, et pourtant proche de nous.

2. La substance du message qu'il nous offre est linéaire: Dieu sait tout et il est présent aux côtés de sa créature, qui ne peut pas se soustraire à lui. Sa présence n'est cependant pas une présence menaçante et inquisitrice; certes, il porte également un regard sévère sur le mal, à l'égard duquel il n'est pas indifférent.

Toutefois, l'élément fondamental est celui d'une présence salvifique, capable d'embrasser tout l'être et toute l'histoire. C'est, en pratique, le cadre spirituel auquel saint Paul, en parlant à l'Aréopage d'Athènes, fait allusion à travers le recours à une citation d'un poète grec: « C'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister » (Ac 17, 28).

3. Le premier passage (cf. Ps 138, 1-6), comme on vient de le dire, est la célébration de l'omniscience divine: en effet, les verbes de la connaissance tels que « scruter », « connaître », « savoir », « pénétrer », « comprendre », « sagesse » sont répétés. Comme on le sait, la connaissance biblique dépasse le pur et simple apprentissage et la compréhension intellectuelle; c'est une sorte de communion entre celui qui connaît et ce qui est connu: le Seigneur est donc en intimité avec nous, lorsque nous pensons et lorsque nous agissons.

Le deuxième passage de notre Psaume (cf. vv. 7-12) est en revanche consacré à l'omniprésence divine. La volonté illusoire de l'homme de se soustraire à cette présence y est décrite de façon très vivante. Tout l'espace est parcouru: il y a tout d'abord l'axe vertical «ciel-enfer» (cf. v. 8), qui fait place à la dimension horizontale, celle qui va de l'aurore, c'est-à-dire de l'orient, et qui parvient jusqu'« au plus loin de la mer » Méditerranée, c'est-à-dire l'occident (cf. v. 9). Chaque lieu de l'espace, même le plus secret, renferme une présence active de Dieu.

Le Psalmiste poursuit en introduisant également l'autre réalité dans laquelle nous sommes plongés, le temps, symboliquement représenté par la nuit et par la lumière, par les ténèbres et par le jour (cf. vv. 11-12). Même l'obscurité, dans laquelle il est difficile d'avancer et de voir, est pénétrée par le regard et par l'épiphanie du Seigneur de l'être et du temps. Sa main est toujours prête à saisir la nôtre pour nous guider sur notre itinéraire terrestre (cf. v. 10). Il ne s'agit donc pas d'une proximité de jugement, qui provoque la terreur, mais de soutien et de libération.

Et ainsi, nous pouvons comprendre quel est le contenu ultime, essentiel, de ce Psaume: il s'agit d'un chant de confiance. Dieu est toujours avec nous. Même dans les nuits les plus obscures de notre vie, il ne nous abandonne pas. Même dans les moments les plus difficiles, il demeure présent. Et même lors de la dernière nuit, dans l'ultime solitude où nul ne peut nous accompagner, dans la nuit de la mort, le Seigneur ne nous abandonne pas. Il nous accompagne également dans cette ultime solitude de la nuit de la mort. C'est pourquoi nous, chrétiens, pouvons avoir confiance: nous ne sommes jamais seuls. La bonté de Dieu est toujours avec nous.

4. Nous avons commencé par une citation de l'écrivain chrétien Théodoret de Cyr. Nous concluons en ayant encore recours à lui et à son IVe Discours sur la Providence divine, car, en dernière analyse, tel est le thème du Psaume. Il s'arrête sur le v. 6, dans lequel l'orant s'exclame: « Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre ! ». Théodoret commente ce passage en s'adressant à l'intériorité de la connaissance et de l'expérience personnelle et il affirme: « Tourné vers moi-même et devenu intime à moi-même, m'étant éloigné des clameurs extérieures, je voulus me plonger dans la contemplation de ma nature... En réfléchissant sur ces choses et en pensant à l'harmonie entre la nature mortelle et la nature immortelle, je suis vaincu par tant de prodige et, n'arrivant pas à contempler ce mystère, je reconnais ma défaite; de plus, alors que je proclame la victoire de la sagesse du Créateur et que je lui élève des hymnes de louange, je m'écrie: Merveille de science qui me dépasse, hauteur où je ne puis atteindre » (Collection de Textes patristiques, LXXV, Rome 1988, pp. 116.117).

ZF05121408  ( ZENIT.org )

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 15.12.2005 /CATECHESE

 

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