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19 Avril 2005
 

Le secret du Sacerdoce se trouve dans l’Eucharistie

 

Cité du Vatican, le 01 octobre 2008  - (E.S.M.) - A l’occasion de la Fête de l’Immaculée Conception, le Préfet de la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Hummes, a envoyé une Lettre à tous les diocèses, pour demander des prières pour la sanctification des prêtres Journée mondiale de prière. Son but, créer « de vrais et propres cénacles ».

Le Cardinal Hummes, Préfet de la Congrégation pour le Clergé

Le secret du Sacerdoce se trouve dans l’Eucharistie

Le 01 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - A l’occasion de la Fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre dernier, le Préfet de la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Hummes, a envoyé une Lettre à tous les diocèses, pour demander des prières pour la sanctification des prêtres Journée mondiale de prière. Cette campagne, partie du cœur de la Catholicité, le Vatican, a voulu ainsi arriver dans les parties les plus éloignées de la terre. C’est une campagne urgente, et, par certains aspects, dramatique, à laquelle le Saint-Siège a voulu qu’adhère, avec discrétion et dévouement, le plus grand nombre possible de fidèles. Les contenus de cette Campagne ont été exposés, précisément, dans une brève lettre en date du 8 décembre 2007, fête de l’Immaculée Conception (adoration) ; un opuscule de 34 pages y est joint, riche en images, en approfondissements, en témoignages. La Lettre est signée directement par le responsable du « Ministère » du Vatican qui s’occupe du clergé, le Cardinal brésilien Claudio Hummes et par le Secrétaire de la Congrégation, l’Archevêque Mauro Piacenza.

Son but est décrit dans le premier paragraphe : on demande à tous les Diocèses du monde, de créer « de vrais et propres cénacles » dans lesquels les fidèles se consacrent corps et âme, leur esprit et leurs énergies, à « l’adoration eucharistique continue, pendant 24 heures », dans le but de remédier « au manque de prêtres », et, ensemble, pour les aider dans leur voie vers la sainteté. L’initiative est proposée à tous, mais en particulier aux « âmes féminines consacrées », afin que, en suivant l’exemple de Marie, elles adoptent « spirituellement des prêtres pour les aider par l’offrande d’elles-mêmes, par l’oraison et par la pénitence ».

Il s’agit donc d’un véritable et propre appel à une mobilisation générale. Pour que, par la prière, les fautes des prêtres soient expiées. Que leur vie se dirige vers ce vers quoi elle doit tendre, c’est-à-dire la sainteté. Afin que les prêtres Le servent toujours mieux ainsi que leurs frères, comme ceux qui, dans le passé, sont « dans » l’Église, mais aussi, « devant l’Église, en tenant la place du Christ, et en le représentant, comme Chef, Pasteur et Époux de l’Église ».

Le texte joint à lettre du Cardinal Hummes rend témoignage de la vie de nombreuses personnes qui, comme le déclara Benoît XVI le 14 septembre 2006 en recevant les prêtres et les diacres de Freising, « secouent le cœur de Dieu » et, en échange, reçoivent du « patron de la moisson de saints ouvriers »  ("Priez le maître des moissons!"). Il s’agit de simples fidèles, parmi lesquels de nombreuses femmes qui, par la prière continue, ont décidé de se charger de l’existence entière des prêtres, y compris de leurs péchés. C’est ce qu’a dit aussi le Pape Saint Pie XI, Giuseppe Sarto (1835-1914), quand il révéla comment sa mère, un jour, en baisant son anneau épiscopal, lui dit ; « Si, Peppo, mais toi à présent, tu ne le porterais pas si, moi, auparavant, je n’avais pas porté l’anneau nuptial ». Le Cardinal Nicola Cusano (1401-1406), philosophe et mathématicien allemand, puis Évêque de Bressanone, déclara lui aussi que les prêtres, souvent, malgré leurs péchés, vivent grâce au pouvoir de l’abandon, de la prière et du sacrifice des mères spirituelles dans le secret des couvents.

C’est ce que déclara aussi le Baron Emmanuel von Ketteler (1811-1877), Évêque de Magonza quand il raconta que, un jour, il avait vu en rêve Jésus, et, devant lui, une religieuse qui élevait les mains en signe d’imploration : « Elle prie sans cesse pour toi », lui dit Jésus dans le rêve. Ketteler, s’étant réveillé, décida de se faire prêtre, et, des années plus tard, quand il était Évêque, il rencontra par hasard, dans une visite à un couvent, « la dernière et la plus pauvre converse », toute occupée à nettoyer une écurie. La sœur le regarda, et il reconnut le visage de celle qu’il avait rêvé des années auparavant. Il comprit alors qu’il était devenu ce qu’il était, grâce à cette religieuse. Elle avait été celle qui, durant toute sa vie avait prié pour lui, pour ses fautes, pour sa sanctification. (Jean-Paul II était convaincu de la maternité spirituelle pour les Prêtres)

Les prêtres pour la Mission

Le 15 juin dernier, en vue de la fête de Saint Jean-Marie Vianney, le Cardinal Claudio Hummes, a écrit une lettre à tous les prêtres, en leur expliquant la signification de la mission sacerdotale : « A l’occasion de la fête de Saint Jean-Marie Vianney, le Curé d’Ars, le 4 août prochain, je vous salue cordialement de grand cœur, et je vous envoie ce message fraternel. L’Église sait que, aujourd’hui, il y a une urgence missionnaire, non seulement ‘ad gentes’, mais aussi dans les régions et dans les milieux où, depuis des siècles la foi chrétienne a été prêchée, implantée, et où les communautés ecclésiales se sont établies. Il s’agit de la mission ou de l’évangélisation missionnaire (Redemptoris Missio, 2), au sein de votre troupeau lui-même, qui a comme destinataires ceux que nous avons baptisés mais qui, pour des circonstances différentes, nous ne sommes pas parvenus à évangéliser suffisamment, ou aussi qui ont perdu leur ferveur première et se sont éloignés. La culture postmoderne de la société contemporaine, une culture relativiste, sécularisée, agnostique et laïciste, exerce une forte action érosive de la foi religieuse de nombreuses personnes ».

Et voici les paroles consacrées à l’Église qui « est par sa nature même, missionnaire ». Le Cardinal a écrit : « ‘Le semeur est sorti pour semer’ (Mathieu 13, 3), disait Jésus. Il ne se limite pas à jeter la semence depuis la fenêtre, mais il sort de sa maison. L’Église sait qu’elle ne peut rester inerte et se limiter à accueillir et à évangéliser ceux qui La cherchent, dans ses églises et dans ses communautés. Il est nécessaire de se lever et d’aller là où habitent, vivent et travaillent les personnes. Aller vers tous : usines, organisations, institutions et milieux divers de la société humaine. A cette mission, tous les membres de la communauté ecclésiale sont appelés : pasteurs, religieux et laïcs. D’autre part, l’Église reconnaît que les prêtres sont la grande force propulsive de la vie quotidienne des communautés locales. Quand les prêtres bougent, l’Église bouge. S’il n’en était pas ainsi, il serait très difficile de réaliser la mission ».

Et encore : « Chers frères prêtres, vous êtes la grande richesse, le dynamisme, l’inspiration pastorale et missionnaire, au milieu des gens, là où vivent, en communauté, nos baptisés. Sans votre décision pleine de détermination ‘d’aller au large’ (‘Duc in altum’) pour la pêche, à laquelle le Seigneur lui-même nous convoque, il ne se passera que peu de chose ou rien du tout dans le domaine de la mission urgente, qu’elle soit ‘ad gentes’, ou dans les territoires d’ancienne évangélisation Mais l’Église a la certitude de pouvoir compter sur vous, parce qu’elle sait, et qu’elle reconnaît de manière explicite, que la très grande majorité des prêtres, malgré les faiblesses et les limitations humaines que nous avons tous, sont des prêtres dignes, qui donnent chaque jour leur vie pour le Royaume de Dieu, qui aiment Jésus-Christ et le peuple qui leur est confié ; ils sont des prêtres qui se sanctifient dans l’exercice quotidien de leur ministère, qui persévèrent jusqu’à la fin, dans la moisson du Seigneur. Il y a une petite partie de prêtres qui a dévié de manière grave. L’Église cherche à réparer le mal qu’ils ont accompli. Mais, d’autre part, elle se réjouit et elle est fière de la grande majorité de ses prêtres, qui sont bons et hautement dignes de louange. Pendant l’Année de Saint Paul, et dans l’attente du Synode des Évêques sur la Parole de Dieu, qui se tiendra à Rome au mois d’octobre prochain, nous voulons tous nous préparer pour la mission urgente. Que le Saint-Esprit nous éclaire, nous envoie, nous soutienne, afin que nous puissions aller et annoncer, une fois encore, la personne de Jésus-Christ, mort et Ressuscité, et son Royaume ! ».

La Congrégation pour le Clergé Dossier intégral  (format word)

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Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.10.2008 - T/Prêtres

 

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