Jean-Paul II était convaincu de la maternité
spirituelle pour les Prêtres |
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Le 07 avril 2008 -
(E.S.M.) - Dans le cadre de la journée mondiale pour les
vocations qui aura lieu dimanche prochain, 13 avril 2008, nous publions
cette semaine quelques pages remarquables sur la prêtrise.
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Nagasaki sous la neige,
Japon, 1981 (voyage de Jean-Paul II)
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Jean-Paul II était convaincu de la maternité spirituelle pour les Prêtres
Maternité spirituelle pour les Prêtres
La vocation de mère spirituelle pour les prêtres est trop peu connue, à
peine comprise, par conséquent peu vécue, malgré son importance vitale et
fondamentale. Cette vocation est souvent cachée, invisible à l’œil humain,
mais destinée à transmettre la vie spirituelle.
Le pape Jean-Paul II en était convaincu : c’est pour cela qu’il fonda dans le
Vatican un monastère de sœurs cloîtrées appelées à prier pour ses intentions
de Souverain Pontife.
« Ce que je suis devenu et ce que je suis, je le
dois à ma Mère ! » Saint
Augustin
Indépendamment de l’âge ou de l’état civil, toutes les femmes peuvent
devenir mères d’un prêtre ; il n’est pas nécessaire d’être mère de famille.
C’est possible aussi pour une malade, pour une jeune fille non mariée, ou
pour une veuve. Cela vaut particulièrement pour les missionnaires et les
religieuses qui offrent toute leur vie à Dieu pour la sanctification de
l’humanité. Jean-Paul II lui-même a remercié une enfant pour son aide
maternelle : « J’exprime également ma reconnaissance à la bienheureuse
Jacinthe de Fatima pour les sacrifices et les prières faites pour le
Saint-Père, qu’elle avait tant vu souffrir. »
Chaque prêtre est précédé par une mère, qui, cela n’est pas rare, est aussi
une mère de vie spirituelle pour ses enfants. Joseph Sarto, par exemple, le
futur Pape Pie X, alla trouver sa mère septuagénaire, tout de suite après sa
consécration épiscopale. Elle baisa avec respect l’anneau de son fils, et
soudain pensive, elle montra sa pauvre alliance d’argent : « Si, Peppo, mais
toi maintenant tu ne le porterais pas, si je n’avais pas d’abord porté cette
alliance. » Saint Pie X confirmait justement d’après son expérience : «
Toute vocation sacerdotale vient du cœur de Dieu, mais elle passe par le
cœur d’une mère ! »
La vie de Sainte Monique nous le montre particulièrement bien. Saint
Augustin, son fils, avait perdu la foi à l’âge de 19 ans, au cours de ses
études à Carthage ; il a écrit plus tard dans ses célèbres « Confessions » :
« Tu as tendu ta main d’en haut, et du fond de mes ténèbres Tu as arraché
mon âme, tandis que pour moi des pleurs coulaient vers Toi, ceux de ma mère,
ta fidèle servante, plus abondants que les pleurs versés par les mères sur
le corps d’un défunt. Pendant ce temps, cette veuve chaste, pieuse et sobre,
comme Tu les aimes, déjà plus allègre sans doute dans l’espérance, mais non
moins assidue aux larmes et aux gémissements, ne cessait à toutes les heures
de sa prière de se lamenter sur moi auprès de Toi. » Après sa conversion,
Saint Augustin disait avec reconnaissance : « Ma sainte mère, ta servante,
ne m’a jamais abandonné : elle m’a enfanté selon la chair à cette vie
temporelle et avec son cœur à la vie éternelle. Ce que je suis devenu et ce
que je suis, je le dois à ma mère. »
Pendant ses discussions philosophiques, Saint Augustin voulait toujours la
présence de sa mère ; elle écoutait attentivement, intervenait quelquefois
pour exprimer une opinion discrète, ou à la stupéfaction de l’auditoire, une
réponse à des questions restées en suspens. Il n’est donc pas étonnant que
Saint Augustin se soit désigné lui-même son “disciple en philosophie’’ !
« MA MÈRE ME L’A ENSEIGNÉE. »
Jean-Paul Ier commençait sa dernière audience générale du 27 septembre 1978,
en priant l’acte de charité.
« ‘O mon Dieu, je T’aime de tout mon cœur et par-dessus tout, parce que
tu es le Bien infini et notre éternel bonheur. Par amour pour Toi, j’aime
mon prochain comme moi-même et je pardonne à tous ceux qui m’ont offensé.
Seigneur, fais que je T’aime toujours plus.’ C’est une prière bien connue,
inspirée des paroles de la Bible. Ma mère me l’a
enseignée. Je la prie encore aujourd’hui plusieurs fois par jour.
» Les paroles qu’il prononça à propos de sa mère furent dites avec une telle
tendresse, que le public dans la salle d’audience répondit par un flot
d’applaudissements. Une jeune femme qui se trouvait là dit les larmes aux
yeux: « Comme c’est émouvant, le Saint Père a mentionné sa mère !
Maintenant je comprends mieux l’influence que nous,
les mères, pouvons avoir sur nos enfants. »
Pour lire une série de
témoignages sur la maternité spirituelle ouvrir le document ci joint :
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Lors de la rencontre du pape Benoît XVI
avec les prêtres et les diacres permanents de la
Bavière, le Saint-Père a eu ces paroles fortes : "Priez le maître
de la moisson d'envoyer des ouvriers!". Le demander au maître des moissons
signifie certainement avant tout prier pour cela, secouer notre coeur et
dire : "Fais-le, s'il te plaît ! Réveille les
hommes ! Allume en eux l'enthousiasme et la joie pour l'Évangile! Fais-leur
comprendre que c'est le trésor plus précieux que tous les autres trésors, et
que celui qui l'a découvert doit le transmettre."
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