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19 Avril 2005
 

Préparatifs de la rencontre entre Benoît XVI et les 138 représentants musulmans

 

Rome, le 24 janvier 2008 - (E.S.M.) - La première rencontre, à caractère préparatoire et d'organisation entre une délégation des 138 représentants musulmans signataires de la récente Lettre sur le dialogue adressée à Benoît XVI et autant de représentants de l'Église catholique, aura lieu le 4 et le 5 Mars à Rome.

Le cardinal Jean-Louis Tauran

Préparatifs de la rencontre entre Benoît XVI et les 138 représentants musulmans

Le 4 et 5 Mars rencontre très attendue entre Benoît XVI et les 138 représentants musulmans
La première rencontre, à caractère préparatoire et d'organisation entre une délégation des 138 représentants musulmans signataires de la récente Lettre sur le dialogue adressée à Benoît XVI et autant de représentants de l'Église catholique, aura lieu le 4 et le 5 Mars à Rome.

La composition de la délégation musulmane comprendra Abdel Hakim Murad Winter de l'University of the Muslim Academic Trust (Royaume uni), Aref Ailes Nayed, doyen de l’Institut Pontifical d'études arabes et islamiques (Pisai), Sergio Yahya Pallavicini du Coreis italienne, Ibrahim Kalin de la Seta Foundation d'Ankara et le Jordanien Sohail Nakhooda, directeur du Magazine Islamique en Jordanie et très probablement, le prince Ghazi bin Muhammad bin Talal, président de l'institut pour la pensée islamique à Amman et maître-d'oeuvre de l'initiative musulmane.

Du côté du Vatican, participeront entre autres, le Cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, Monsignor Pierluigi Cerata, secrétaire de ce même Conseil Pontifical, et le président du Pisai Miguel Ayuso.

La rencontre, qui se déroulera au siège du Conseil Pontifical pour le dialogue, aura pour devoir de définir les contenus thématiques et les modalités d'organisation de ce parcours d'approfondissement qui devrait aboutir, dans son étape finale, à la rencontre historique entre Benoît XVI et les sages musulmans signataires de la lettre envoyée en octobre dernier au Pape et aux autres représentants chrétiens.

 Rencontre prochaine entre le pape et les 138 représentants musulmans

***

Article complémentaire :

DE LA FOI MUSULMANE – DE LA FOI CATHOLIQUE

ARNAUD DUMOUCH et PIERRE AUBRIT

A la suite de notre Lettre n°37 nous publions l’intervention de l’un de nos lecteurs né dans la foi catholique, de parents mixtes, l’un musulman, l’autre catholique. Notre ami, Maurice le Maure.

1  Voici ce qu’il nous écrit en reprenant la question posée : Pourquoi Dieu a-t-il permit l’existence de la religion musulmane ?

Lisons et comparons les versets coraniques de l'époque mecquoise et les versets de l'époque médinoise et peut-être pourra- t-on comprendre les deux mentalités contradictoires chez le Prophète Mouhammad. Et une conclusion pourrait peut-être s'imposer et c'est celle-ci : Mouhammad a réellement été appelé par DIEU pour enseigner aux Qoraïchites la foi biblique. Et Mouhammad a répondu à cet appel. Mais, à partir de la bataille d'El Badr que DIEU ne lui demandait pas de faire, sa pensée personnelle s'est substituée à la Parole de DIEU, et sa pensée était alors celle d'un chef de guerre, d'un organisateur, d'un législateur, mais plus d'un Prophète de DIEU !

Mais une telle conclusion est furieusement rejetée par nos frères Musulmans, car, pour eux, le Coran est UN; et nul ne peut s'arroger le droit de décider que tels versets sont Révélation divine et tels autres versets, non !

Une autre conclusion serait la suivante, c'est celle que je préfère, et c'est celle d'un mystique catholique orientaliste comme Louis Massignon, la Révélation coranique en son entier peut devenir proche de la révélation évangélique si on l'interprète d'une façon symbolique, et non plus d'une façon fondamentaliste. C’était dans le passé la philosophie des soufis, comme le soufi Mansur al-Hallaj, et, dans le présent, c'est ce que réclament ceux qu'on appelle "les Nouveaux Penseurs de l'Islam.
"



Que penser de cette double proposition ? Peut-on envisager que Dieu révèle une autre religion ou un simulacre de religion chrétienne si nous retenons la proposition de Massignon ?


Il existe une troisième solution, beaucoup plus proche des prophéties bibliques (la promesse de deux filiations faites par Dieu à Abraham Genèse 16 et s) et de ce que peut croire un chrétien.
1° L’islam (comme d’ailleurs sa préfiguration en Ismaël, fils aîné d’Abraham) ne vient aucunement d’une initiative de Dieu, mais d’une pure initiative humaine.


Mais Dieu le bénit et lui donna une grande postérité, car c’était la foi d’Abraham et que, en divisant le monde en plusieurs religions, l’orgueil humain s’en trouvait abaissé). Voici un des textes : « Genèse 21, 12 mais Dieu lui dit: "Ne te chagrine pas à cause du petit et de ta servante, tout ce que Sara te demande, accorde-le, car c'est par Isaac qu'une descendance perpétuera ton nom, mais du fils de la servante je ferai aussi une grande nation car il est de ta race." »

Quand au fait que l’islam est une religion guerrière, Dieu l’a annoncé à Abraham : « Genèse 21, 20 Dieu fut avec lui, il grandit et demeura au désert, et il devint un tireur d'arc. »


2  Nous avons appris dans L’Indépendant, journal des Pyrénées Orientales, que l’imam modéré de Perpignan avait été renvoyé au bout de cinq mois.

D’après les responsables de ce renvoi, dont le docteur Akkari, il se serait rendu coupable de troubles dans la communauté pour avoir développé des relations avec les autres responsables religieux et de s’être affirmé démocrate : « Je faisais de l’ombre. Ils voulaient m’instrumentaliser. J’avais instauré un vrai dialogue avec les fidèles, les autorités, mais aussi avec les autres religions… » propos de l’Imam, Ahmed El Halami, dans L’Indépendant.

Les déclarations du docteur Akkari sont étonnantes, car c’est un élu de la majorité municipale ; d’autre part, il faut dire que ce département n’aime rien moins que la sûreté de son sommeil confortable. Ici, tout est permis tout, sauf de déranger ! Il faut bien dire que dans notre département, on tend plutôt vers des positions radicales pourvu qu’elles n’empêchent pas le confort rassurant du lit conjugal ensanglanté des enfants à naître ou du lit extra-conjugal savamment stérilisé…

On ne peut toutefois pas nier qu’il y ait de graves conflits à l’intérieur des mouvances musulmanes et qu’un mouvement démocrate s’affirme et résiste face à l’islamisme.

Dans sa réponse à la Lettre que des personnalités musulmanes modérées ont adressée aux responsables chrétiens, le pape Benoît XVI attend de nos frères musulmans qu’ils instaurent une authentique liberté de culte en terre d’islam comme cela existe dans les grandes démocraties envers eux-mêmes. Il réclame l’application des droits de l’homme Onusienne.

Comment interpréter la prudente position du Saint Père ?

Pour mieux comprendre la prudence du Saint Père, voici un extrait de l’article de Sandro Magister :

Cependant – remarque Troll (père jésuite) – il y a une différence abyssale entre le Dieu unique des musulmans et le Dieu trinitaire des chrétiens, avec le Fils qui s’est fait homme. La vraie "parole commune" doit être cherchée ailleurs: "en appliquant ces commandements à la réalité concrète des sociétés pluralistes, ici et maintenant". Elle doit être cherchée dans la protection des droits de l’homme, de la liberté religieuse, de la parité entre l’homme et la femme, de la distinction entre le pouvoir religieux et le pouvoir politique. La lettre des 138 est évasive ou muette sur tous ces sujets.

Y a-t-il une chance de voir la liberté religieuse appliquée et respectée dans l’ensemble des zones majoritairement musulmanes ?

A mon avis non, c’est trop tôt. En ce moment, l’islam (à travers ses plus fervents fidèles) connaît plutôt un mouvement de durcissement face aux valeurs de l’Occident (bien qu’une majorité de musulmans soit dans un rapport plus modéré avec les valeurs occidentales, aspirant à vivre en paix).

Mais cela viendra un jour, surtout lorsque la tentation d’orgueil nationaliste actuelle de la civilisation musulmane aura été abaissée (guerre perdue, apostasie des masses ?).


Liens :

Liens vers la lettre des 38 et celle des 138, vers le discours de Benoît XVI à Ratisbonne et vers d’autres textes liés : Les musulmans attendent une réponse adaptée du pape Benoît XVI

Lettre des 138 représentants musulmans au pape
Réponse du cardinal Bertone exprimant les sentiments de Benoît XVI
L’AVENIR ET L’ESCHATOLOGIE DE l’ISLAM. Cette partie concerne tout analyste politique, qu’il soit croyant ou non ... eschatologie.free.fr (site jumelé)
 

Sources:  lescatholiques.free.fr et http://docteurangelique.forumactif.com/

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.01.2008 - BENOÎT XVI - T/Église

 

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