Benoît XVI : accueillons en nos cœurs
la lumière dont resplendit le visage de Jésus |
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Le 08 mars 2009 -
(E.S.M.)
- S'adressant aux pèlerins francophones ce midi après la prière de
l'Angelus, le pape Benoît XVI a rappelé que "le temps du carême est pour
chacun de nous un temps de conversion, de recueillement et de retour
vers Dieu".
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Le pape Benoît XVI à
l'Angelus
Benoît XVI : accueillons en nos cœurs la lumière dont resplendit le visage
de Jésus
Le 08 mars 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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S'adressant aux pèlerins francophones ce midi après la prière de
l'Angelus, le pape Benoît XVI a rappelé que "le temps du carême
est pour chacun de nous un temps de conversion, de recueillement et de
retour vers Dieu".
"En ce dimanche où la liturgie nous conduit avec Jésus sur la
montagne de la transfiguration, poursuit Benoît XVI, à la suite des
apôtres Pierre, Jacques et Jean, accueillons en nos cœurs la lumière
dont resplendit le visage de Jésus".
►
Angelus de Benoît XVI, deuxième dimanche de Carême
Texte original du
discours du Saint Père
►
ANGELUS
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Italien
Deuxième dimanche de Carême
FÉCONDITÉ DE LA CONFIANCE
(méditations sur les lectures de ce
Dimanche)
Que
Dieu puisse dire « Offre en sacrifice ton fils que tu aimes » en révolte
plus d'un. On peut s'évertuer à trouver un sens psychologique au
sacrifice d'Isaac
(il est bon que le père se sépare de son fils), à y
voir une illustration de la foi
(Abraham a préféré Dieu au don de Dieu,
explique saint Augustin), cela ne change rien : nous butons sur la
cruauté de l'ordre divin et frémissons à l'idée que ce récit devienne le
fondement d'un fanatisme ou d'une vision d'un dieu cruel qui aurait
besoin de tester la foi de l'homme en lui imposant des épreuves
abominables comme le fait la figure satanique dans le récit de Job.
Pour sortir de cette impasse, rappelons-nous deux choses : que la parole
de Dieu ne peut être enfermée dans un seul élément d'un récit ; et que
le don que fait Dieu dépasse de loin nos propres conceptions. Le récit
biblique les provoque même pour les élargir. L'Église dans sa sagesse
prévient toute interprétation d'un Dieu sadique en laissant résonner
cette parole claire du psalmiste : « II en coûte au Seigneur de voir
mourir les siens. »
À nous de tendre l'oreille pour approfondir le sens du récit de la
Genèse : c'est un lieu précis, le « pays de Moriah » que Dieu désigne.
Il signifie : « Dieu pourvoit. » Or, Dieu, sur la montagne, gratifie
l'homme de promesses, de visions. La confiance en Dieu aboutit à la
promesse d'une fécondité inouïe pour Abraham. Les Apôtres dans
l'évangile reçoivent une parole qui les dépasse, une vision qui laisse
Pierre sans voix, car elle montre Élie et Moïse devisant et promet la
résurrection à ceux qui l'écoutent. Saint Paul
(deuxième
lecture)
dessine la clef de voûte de ce parallèle en nous situant du côté de ceux
qui reçoivent le don de Dieu et en mesurent la générosité. Sachons donc
perdre ce qui nous est cher, puisque Dieu nous l'a donné, non pour le
reprendre, mais pour nous associer à son propre don.
Comme la terre où viendra tomber le grain, laissons-nous retourner par
l'étonnante parole de Dieu qui nous invite à être les témoins en acte de
sa générosité.
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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08.03.2009 -
T/Méditaion
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