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Calendrier de l'année liturgique 2e semaine du
temps de Carême
► L'Évangile
du jour
Deuxième dimanche de Carême
Saint(s) du jour :
St Jean de Dieu (+ 1550)
Livre de la Genèse 22,1-2.9.10-13.15-18.
Dieu
mit Abraham à l'épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me
voici ! »
Dieu dit : « Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac, va
au pays de Moriah, et là tu l'offriras en sacrifice sur la montagne que je
t'indiquerai. »
Ils arrivèrent à l'endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y éleva l'autel
et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l'autel,
par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l'ange du Seigneur l'appela du haut du ciel et dit : « Abraham !
Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
L'ange lui dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant ! Ne lui fais aucun mal
! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m'as pas refusé ton fils,
ton fils unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s'était pris les cornes dans un
buisson. Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de
son fils.
Du ciel l'ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham :
« Je le jure par moi-même, déclare le Seigneur : parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique,
je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance
tiendra les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu m'as obéi, toutes les nations de la terre s'adresseront l'une à
l'autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
Psaume 116,10.15.16-17.18-19.
Je
crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert,
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta
servante, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du
Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple,
à l'entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,31-34.
Il
n'y a rien à dire de plus. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n'a pas refusé son propre Fils, il l'a livré pour nous tous : comment
pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? puisque c'est Dieu qui justifie.
Qui pourra condamner ? puisque Jésus Christ est mort ; plus encore : il est
ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,2-10.
Jésus
prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart
sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne
sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que
nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse
et une pour Élie. »
De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit
entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce
qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les
morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant
entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, VII, 9s (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 92
rev.)
« Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements devinrent resplendissants
»
Trois sont choisis pour gravir la montagne, deux pour apparaître avec le
Seigneur... Pierre monte, lui qui a reçu les clés du Royaume des cieux, et
Jean à qui sera confiée la Mère de Jésus, et Jacques qui montera le premier
à la dignité d'évêque. Puis apparaissent Moïse et Élie, la Loi et la
prophétie, avec le Verbe... Nous aussi, gravissons la montagne, implorons le
Verbe de Dieu pour qu'il nous apparaisse dans sa « splendeur et sa beauté »,
qu'il « soit fort, s'avance en majesté et règne » (Ps 99,4)...
Car si tu ne gravis pas la cime d'un savoir plus élevé, la Sagesse ne
t'apparaît pas, la connaissance des mystères ne t'apparaît pas. Il ne
t'apparaît pas quelle splendeur, quelle beauté est contenue dans le Verbe de
Dieu, mais le Verbe de Dieu t'apparaît comme dans un corps « sans grâce ni
beauté » (Is 53,2). Il t'apparaît comme un homme meurtri, capable de
souffrir nos infirmités (v.5) ; il t'apparaît comme une parole née de
l'homme, couverte du voile de la lettre, ne resplendissant pas de la force
de l'Esprit (cf 2Co 3,6-17)...
Ses vêtements sont autres en bas de la montagne, autres là-haut. Peut-être
que les vêtements du Verbe sont les paroles des Écritures, habillant pour
ainsi dire la pensée divine , et comme il est apparu à Pierre, Jacques et
Jean sous un autre aspect, son vêtement resplendissant de blancheur, de
même, aux yeux de ton esprit, s'éclaire déjà le sens des divines Écritures.
Les paroles divines deviennent donc comme neige, les vêtements du Verbe «
d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir »...
Une nuée survint et les prit sous son ombre. Cette ombre est celle de
l'Esprit divin ; elle ne voile pas le coeur des hommes, mais révèle ce qui
est caché... Tu le vois : non seulement pour les commençants, mais aussi
pour les parfaits et même pour les habitants des cieux, la foi parfaite
c'est de connaître le Fils de Dieu.
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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