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19 Avril 2005
 

Chrétiens du troisième millénaire, nous ne pouvons pas céder à l’indifférence ou à la peur

 

Le 02 Juin 2008 - (E.S.M.) - À n’en pas douter, l’heure est venue pour les familles de se lever. D’oser parler et témoigner de la nature véritable de la famille. De se regrouper pour célébrer et défendre l’identité de la famille en exigeant le respect de leurs droits naturels et constitutionnels.

Leur droit d’éduquer leurs enfants en conformité avec leurs convictions morales et religieuses 

La famille, exprimait le pape Benoît XVI à Valence, est un bien irremplaçable pour les enfants

1er partie : Ce que Benoît XVI écrit de deux amours inséparables…
(suite)

Prendre parti

Car nombreux sont aujourd’hui les défis que lance aux chrétiens une société qui vit comme si Dieu n’existait pas. « La situation actuelle du monde interpelle en particulier la conscience des chrétiens face au lancinant problème du respect de la vie humaine depuis le moment de sa conception jusqu’à son terme, de même que celui de la faim et de la misère des masses. Elle les invite à une globalisation de la solidarité au nom de la dignité inaliénable de la personne humaine, surtout quand des êtres sans défense sont frappés par des catastrophes naturelles, broyés par les aveugles machines de guerre et d’exploitation économique et confinés dans des camps de réfugiés. » (L’Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde, Document théologique de base pour le 49e Congrès eucharistique international 2008)

La souffrance de tant d’êtres humains, nés et à naître, nous invite à la prière et à l’action. « Tous ceux et celles que la misère a pour ainsi dire destitués de la condition d’êtres humains sont le prochain pour qui le Christ est mort. Son cœur « eucharistique » a assumé d’avance toutes les misères du monde à la croix et son Esprit nous presse de prendre parti comme lui, pacifiquement et efficacement, pour les pauvres et pour les victimes innocentes. »  (L’Eucharistie)

Faux pluralisme

Comment alors rester silencieux face à l’idéologie qui, sous prétexte de faire à tous une place égale dans notre culture, tente de faire taire les chrétiens et de les exclure de la vie publique, des débats de société, des lieux d’enseignement ? Ce faux pluralisme est un autre défi pour les disciples du Christ. En tant que citoyens à part entière, comment peut-on opérer un divorce intérieur entre nos convictions les plus profondes et notre action dans la société ? Comment peut-on mettre de côté la foi qui nous engage à proposer – non à imposer – une vision des choses et des solutions aux problèmes sociaux inspirées des valeurs évangéliques ? Ce serait une trahison.

À n’en pas douter, l’heure est venue pour les familles de se lever. D’oser parler et témoigner de la nature véritable de la famille. De se regrouper pour célébrer et défendre l’identité de la famille en exigeant le respect de leurs droits naturels et constitutionnels – en particulier leur liberté de conscience, de religion et d’expression, et leur droit d’éduquer leurs enfants en conformité avec leurs convictions morales et religieuses. Chrétiens du troisième millénaire, nous ne pouvons pas céder à l’indifférence ou à la peur. L’exemple audacieux des tout premiers chrétiens nous interpelle à l’heure de marcher à contre-courant pour bâtir une culture de la famille, une civilisation respectueuse du caractère sacré de la vie et de la dignité de chaque personne.

Transmettre aujourd’hui la foi, c’est transmettre une vision de la vie et de la réalité différente de celle offerte par notre culture et par les médias séculiers. C’est aussi donner l’exemple pour préparer nos enfants au combat pour la justice et la vérité sur l’être humain, afin qu’ils portent la lumière de l’Évangile au cœur de la vie publique, culturelle, économique et politique. Ils auront besoin d’une formation solide, de courage et du soutien de notre prière. Pour persévérer, ils auront aussi besoin de l’espérance qui jaillira de leur contact quotidien avec l’Esprit Saint.

L’Eucharistie, source du mariage chrétien

Depuis que le monde est monde, dans le grand dessein d’amour de Dieu, la famille s’enracine dans l’union d’un homme et d’une femme dans le mariage. C’est là que naissent et grandissent ses futurs collaborateurs et collaboratrices. La famille, exprimait le pape Benoît XVI à Valence, est « un bien nécessaire pour les peuples, un fondement indispensable pour la société, un grand trésor pour les époux durant toute leur vie (…) et un bien irremplaçable pour les enfants ». (Ve rencontre Mondiale des Familles - Valence 2006)

Berceau de la vie et de l’amour, la famille devient une communauté de foi, une école d’humanisation, lorsqu’elle est fondée sur le sacrement du mariage. Elle devient une petite Église domestique qui vit en présence de Dieu, engagé avec les époux qui se sont mutuellement promis de se rendre saints. « La grâce du mariage se déploie tout au long de la vie conjugale et familiale, comme un immense trésor où les époux peuvent venir puiser. Prenons l’habitude de parler du mariage, de témoigner de notre mariage comme d’une force pour tous les jours. » (Christine Ponsard, La foi en famille, Éditions des Béatitudes, 2001, p. 31)

Devenir un

Cet immense trésor est inépuisable. Et pourquoi ? Parce que c’est « l’Eucharistie (qui) est la source même du mariage chrétien ». (L’Eucharistie) C’est le sacrifice d’amour du Christ pour son Église – pour leur petite Église domestique aussi! – qui est la source de leur amour. C’est l’Alliance nouvelle et éternelle établie par le Christ entre Dieu et l’humanité qui vivifie sans cesse leur propre alliance.

Rien au monde ne peut se comparer au don que le Christ nous fait de Lui-même : Il se donne à manger pour que nous devenions un en Lui. Au jour de leur mariage, les époux s’engagent dans une union durable. Une fidélité pour toujours. Lorsque, avec leurs enfants, ils participent à la messe et communient au même Pain de vie, leur famille devient un seul corps dans le Christ, une communion de personnes. Chacun, ensuite, travaille au bien et au bonheur des autres, et tous sont appelés à être des réconciliateurs – à bâtir ensemble la paix.

En participant à la messe dominicale, la famille puise à la source de l’amour et de la guérison, et protège ainsi sa stabilité. Elle trouve dans l’Eucharistie les forces qui lui permettent de poursuivre sa mission au cœur du monde : « La mission spécifique de la famille est d’incarner l’amour et de le mettre au service de la société. Amour conjugal, amour paternel et maternel, amour fraternel, amour d’une communauté de personnes et de générations, amour vécu sous le signe de la fidélité et de la fécondité du couple pour une civilisation de l’amour et de la vie. » (L’Eucharistie)

Quand apparaît la croix

Il arrive parfois que la communion soit mise à dure épreuve au sein du couple ou de la famille. Lorsque la croix de l’infidélité, de la division et du divorce apparaît, les parents, les enfants et la famille élargie sont appelés à participer plus intimement à l’expérience de mort et de résurrection du Christ Lui-même. Souvent, les parents chrétiens plongés dans de telles situations n’en désirent pas moins transmettre la foi à leurs enfants. Le soutien de leur communauté paroissiale est alors de première importance.

De même, lorsque certains adultes se trouvent en situation irrégulière, leur participation à l’Eucharistie et à la vie de la communauté – même quand ils ne peuvent pas recevoir la sainte communion – est d’un précieux soutien. Pour beaucoup, la Communion spirituelle est alors une grande source de consolation et de courage.

La communion familiale peut aussi être blessée lorsque les parents chrétiens voient leurs enfants rejeter la foi et les valeurs chrétiennes. Une auteure française écrit :

« Certains enfants s’éloignent durablement et gravement. Et c’est alors qu’ils ont besoin, plus que jamais, de l’amour fidèle et confiant de leurs parents. Pour ces derniers, s’ouvre le temps de la patience, le temps de l’impuissance aimante et douloureuse. (…) Il ne sert à rien de ruminer d’interminables sentiments de culpabilité. (…) Le passé appartient à la miséricorde : le pardon de Dieu est là, toujours offert. (…) Que faire en attendant le retour de l’enfant prodigue ? (…) « Veillez et priez »… Parce que Jésus a souffert le premier pour cet enfant, parce qu’Il a donné sa vie pour lui, rien n’est perdu, tout est sauvé. » Christine Ponsard, ibid., p. 265

L’exemple à suivre alors est celui de sainte Monique, qui a prié plus de 20 ans pour la conversion de son fils, saint Augustin. Devenu l’un des Pères de l’Église, ce grand saint a bien résumé le sens de la vie : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi ».

L’art de la prière

L’expérience nous le prouve : pour aimer une personne, il faut la connaître. Et pour cela, il faut la fréquenter. Demandez-le aux amoureux! Voilà pourquoi l’art de la prière est primordial pour qui veut aimer le Christ Jésus, visage de Dieu pour notre monde.

Un poète et théologien canadien réfléchit à cet art : « Prier, c’est prendre du temps gratuit pour Dieu. En priant, tu te laisses former par lui »… « Prier, c’est élever ton âme vers Dieu pour lui demander ce qui est conforme à sa volonté »… « Prier, ce n’est pas faire le vide, c’est communier au Christ en reprenant le Notre Père, c’est partager son désir de tout remettre au Père »… Prier, « c’est une rencontre où tu te mets en présence de Dieu pour l’aimer et te laisser aimer. (…) Lorsque la prière est aride… Il te reste le nom de Jésus à prononcer lentement au rythme de ta respiration » Jacques Gauthier, Prier : pourquoi et comment, Novalis et Presses de la Renaissance, 2006 en sachant qu’Il voit plus loin que toi et qu’Il te donnera toujours ce qu’il y a de meilleur pour atteindre la vie éternelle.

Au-delà de la prière personnelle, il y a celle du couple. Avant de vouloir prier en famille, les époux choisissent souvent d’apprendre à prier ensemble. La meilleure recette est la plus simple : pourquoi ne pas réciter un Notre Père et un Je vous salue, Marie ? C’est notre exemple qui sème le désir de prier dans le cœur de nos enfants.

La soif de Dieu

Une fois bien décidés à réserver quelques minutes à la prière chaque jour, coûte que coûte, on s’aperçoit bientôt que tous les petits événements du quotidien sont autant d’occasions d’apprendre à nos enfants à adorer, à louer, à remercier, à demander pardon et secours tout spontanément.

Pourquoi ne pas remercier Dieu en famille au début de chaque repas qu’Il nous donne ? Pourquoi ne pas lui parler ensemble ou en cœur à cœur durant une randonnée en montagne, autour d’un feu de camp, en se rendant à l’école ou au travail, en faisant le marché ou le ménage, dans le métro, en plein centre-ville! Prier pour ceux qu’on rencontre au hasard, pour la personne blessée qu’une ambulance conduit à l’hôpital, pour nos leaders politiques, religieux et médiatiques.

Le jeu des qualités plaît beaucoup aux enfants : à tour de rôle, nommer une qualité de l’autre et en remercier Dieu. Durant les vacances, on peut aussi offrir un journal personnel à chaque enfant : il y racontera ou y dessinera chaque soir ses aventures de la journée pour Jésus!

Quelle bonne habitude acquièrent nos enfants lorsque nous les initions en bas âge, grâce à la prière en famille, à ce dialogue permanent avec le Christ! Quand nous découvrons aussi avec eux comment Il nous parle à travers l’Évangile et les enseignements de son Église.

Si, au fil des ans, les parents encouragent leurs enfants à fréquenter des groupes de jeunes lors de catéchèses ou d’activités en paroisse, dans des mouvements et communautés nouvelles et traditionnelles où ils côtoient des amis qui sont aussi amis du Christ, il y a fort à parier qu’ils resteront fidèles à leur foi au moment de l’adolescence. Ils seront alors forts du soutien spirituel et de l’enthousiasme de leurs pairs. Forts aussi de la présence d’adultes, témoins de la vérité que la vie vaut la peine d’être vécue et donnée.

Une découverte bouleversante s’impose un jour à qui prend l’habitude de la prière : Dieu veut tout! Alors pourquoi ne pas lui donner tout ? Nos joies et déceptions, nos bons coups et nos échecs, notre étude et notre travail, nos espoirs et nos rêves. Si nous cherchons à faire sa volonté, toute notre vie deviendra alors prière! Puisque « Dieu a soif que nous ayons soif de lui » (Catéchisme de l'Église catholique, no 2560), répondons à sa soif en nous rendant disponibles comme Marie, sa Mère et la nôtre, qui méditait tout dans son cœur. Elle nous accompagnera sur le chemin de la générosité.

Table : La famille fondée sur le mariage
 

Sources : Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.06.08 - T/Famille

 

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