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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : le simple est vrai - et le vrai est simple

Le 29 octobre 2014 - (E.S.M.) - Benoît XVI rappelait que Saint-Exupéry, dans Le Petit Prince, ironise lui aussi sur l'intelligence de notre époque, montre qu'elle nous fait négliger l'essentiel et qu'au bout du compte le Petit Prince, qui ne comprend rien à toutes ces choses intelligentes, en voit davantage et voit mieux.

Le pape Benoît XVI 

Extraits de la troisième partie "OÙ ALLONS-NOUS?" Entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald. 

1) Le pape, l'Église et les signes des temps - 16.10.2014

2) Le prétendu blocage des réformes 18.10.2014

3) Comment avance la Rénovation ?  

4) Marie et le message de Fatima - 27.10.2014

JÉSUS CHRIST REVIENT     [à suivre... 6) Des Choses Dernières]

On a demandé un jour au philosophe Robert Spaemann si lui, scientifique de renommée internationale, croyait vraiment que Jésus était né d'une femme vierge et faisait des miracles, qu'il avait ressuscité d'entre les morts et qu'avec lui, on obtenait la vie éternelle : autant d'idées tout de même très puériles. Le philosophe, âgé de 83 ans, a répondu : « Oui, certainement, si vous voulez. Je crois à peu prés aujourd'hui ce que je croyais enfant. Si ce n'est que depuis, j'ai eu le temps d'y réfléchir plus longuement. Et au bout du compte, la réflexion n'a fait que me renforcer dans la foi. »
Le pape, lui aussi, croit-il toujours ce qu'il a cru enfant ?
Je dirais cela dans des termes analogues. Je dirais : le simple est vrai — et le vrai est simple. Notre problème, c'est que les arbres nous cachent la forêt ; c'est que tant de savoir ne nous permet plus de trouver la sagesse. C'est dans ce sens que Saint-Exupéry, dans Le Petit Prince, ironise lui aussi sur l'intelligence de notre époque, montre qu'elle nous fait négliger l'essentiel et qu'au bout du compte le Petit Prince, qui ne comprend rien à toutes ces choses intelligentes, en voit davantage et voit mieux.
Qu'est-ce qui est important ? Qu'est-ce qui est véritable et qui porte ? Voir ce qui est simple, voilà l'important. Pourquoi Dieu ne serait-il pas en mesure d'offrir aussi une naissance à une vierge ? Pourquoi le Christ ne devrait-il pas pouvoir ressusciter ? Bien sûr, si je fais moi-même la part de ce qui peut exister et de ce qui ne le peut pas ; si c'est moi qui définis les frontières du possible, moi et personne d'autre, alors ce genre de phénomènes sont à exclure.
C'est une arrogance de l'intellect que de dire : il y a quelque chose de contradictoire et d'absurde là-dedans, cela suffit à le rendre impossible. Ce n'est pas à nous de décider toutes les possibilités du cosmos, combien se cachent au-dessus et à l'intérieur de lui. Le message du Christ et de l'Église rapproche de nous, de manière crédible, la connaissance de Dieu. Dieu voulait entrer dans ce monde. Dieu voulait que nous ne nous contentions pas de le deviner, de loin, par la physique et les mathématiques. Il voulait se montrer à nous. Il a ainsi pu faire ce que l'on raconte dans les Évangiles. Il a pu créer, à travers la résurrection, une nouvelle dimension de l'existence. Il a pu, au-delà de la biosphère et de la noosphère, comme le dit Teilhard de Chardin, créer encore une nouvelle sphère dans laquelle l'homme et le monde ne font qu'un avec Dieu.

La réalité est ainsi faite, a admis le physicien nucléaire Werner Heisenberg, que même l'invraisemblable est par principe pensable. Le prix Nobel se résumait ainsi : « La première gorgée dans le calice des sciences de la nature rend athée — mais au fond de la coupe, il y a Dieu qui attend. »
Je lui donnerais pleinement raison sur ce point. Tant que l'on est enivré par les connaissances fragmentaires, on dit : il n'y a rien de plus, avec cela, nous savons tout. Mais à l'instant où l'on reconnaît la dimension inouïe du tout, le regard va plus loin et pose la question d'un Dieu d'où tout provient.

L'un des événements marquants de votre pontificat a été la parution du premier volume de votre livre sur Jésus, dont on attend le deuxième tome. Pour la première fois, un pape en fonction se consacre ainsi à une étude théologique résolue sur Jésus Christ. Mais sur la couverture, le nom de l'auteur est Joseph Ratzinger.1
C'est qu'il ne s'agit pas d'un livre lié à ma fonction didactique, que j'aurais écrit en vertu de mon pouvoir pontifical. C'est un livre dont je m'étais proposé depuis longtemps de faire mon dernier grand opus et que j'ai déjà commencé à écrire avant d'être élu pape. ]e ne voulais pas, et c'était tout à fait conscient, dispenser un enseignement officiel, mais participer aux confrontations théologiques et tenter de présenter une exégèse, une interprétation du Texte qui ne suive pas un historicisme positiviste mais intègre la foi comme élément de l'interprétation. Dans le paysage actuel de l'exégèse, il s'agit bien entendu d'un risque gigantesque. Mais si l'interprétation des Textes sacrés veut vraiment être une théologie, il faut bien le prendre. Et si la foi doit nous aider à comprendre, elle ne doit pas être conçue comme un obstacle, mais comme une aide, afin que nous nous rapprochions des textes qui viennent de la foi et veulent y mener.

1. Jésus de Nazareth, tome 1, Joseph Ratzinger - Benoît XVI, Flammarion, 2007.  ESM - JESUS DE NAZARETH Tome 1
Un pape n'est pas élu pour devenir un auteur de best-sellers. Mais ne devez-vous pas considérer comme un effet de la Providence de pouvoir justement présenter ce livre au moment où, après la petite chaire de l'université, la cathèdre de Pierre, la plus grande scène du monde, est à votre disposition ?
Je laisse au Bon Dieu le soin de le dire. Je voulais donner ce livre pour aider les gens. Si mon élection comme pape permet d'aider encore plus de gens, je m'en réjouis bien entendu.

Jésus de Nazareth est la quintessence d'un homme qui, toute sa vie, en tant que prêtre, théologien, évêque, cardinal et maintenant pape, a travaillé sur la figure de Jésus. Qu'est-ce qui était particulièrement important à vos yeux ?
Précisément le fait que dans cet homme qu'est Jésus — car c'est un homme réel —, il y a plus qu'un homme. Et qu'on ne lui a pas seulement ajouté son élément divin par la suite, dans des processus de création de mythes. Non, dès l'origine du personnage, dans la première tradition et la première rencontre, apparaît quelque chose qui brise toutes les attentes.
Il m'est arrivé de dire qu'au commencement est le particulier ; les disciples ont été obligés de prendre du temps pour l'assimiler. Au début, il y a aussi la Croix. Les disciplines tentent encore, dans un premier temps, de comprendre l'événement dans le contexte de ce qui est généralement accessible. C'est peu à peu, seulement, que se révèle toute la grandeur de Jésus, et ils voient de plus en plus clairement ce qui était à l'origine ; ils voient donc le caractère originel de la figure de Jésus, ce dont nous parlons dans le Credo : Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, conçu du Saint-Esprit.

Que veut Jésus de nous ?
Il veut de nous que nous le croyions. Que nous nous laissions guider par lui. Que nous vivions avec lui. Et qu'ainsi nous lui ressemblions de plus en plus, et que nous devenions justes.

Si votre ouvrage a été un événement, c'est qu'il marque un changement de paradigme, un tournant dans l'observation et dans l'abord des Évangiles. La méthode historico-critique avait ses mérites, mais elle a aussi été à l'origine d'une évolution funeste et erronée. Avec son opération de démystification, elle n'a pas seulement débouché sur un phénomène monstrueux de banalisation et d'aveuglement par rapport aux strates profondes et aux messages sous-jacents de la Bible. Nous sommes aujourd'hui forcés de constater que les prétendus «faits » allégués par les sceptiques qui, depuis deux cents ans, ont relativisé à peu près toutes les indications de la Bible, n'étaient souvent que de simples hypothèses.
Ne faudrait-il pas dire, encore plus clairement qu'on ne l'a fait jusqu'ici, que l'on a parfois pratiqué ici une pseudoscience qui opérait dans un esprit non pas chrétien, mais antichrétien, et qui a induit des millions de gens en erreur ?
Je ne porterais pas un jugement aussi dur. L'application de la méthode historique à la Bible, considérée comme un texte d'histoire, était un chemin qu'il fallait emprunter. Si nous croyons que le Christ relève vraiment de l'histoire, et non du mythe, il faut que son témoignage soit aussi disponible sous l'angle historique. Dans cette mesure, la méthode historique nous a aussi beaucoup offert. Nous sommes de nouveau proches du texte et de son caractère originel, nous voyons plus précisément comment il a été constitué, et beaucoup d'autres choses encore.
La méthode historico-critique restera toujours une dimension de l'interprétation. Vatican II l'a fait comprendre en présentant, d'une part, les éléments essentiels de la méthode historique comme une partie nécessaire de l'accès à la Bible, tout en ajoutant que celle-ci doit être lue dans l'esprit où elle a été écrite. Et ce n'est possible que si on la considère comme un livre du peuple de Dieu qui avance progressivement vers le Christ.
Ce qui est nécessaire, ce n'est pas simplement une rupture, mais une autocritique de la méthode historique ; une autocritique de la raison historique, qui comprendrait ses limites et reconnaîtrait sa compatibilité avec une connaissance à partir de la foi. En un mot : la synthèse entre une interprétation rationnellement historique et une interprétation dérivée de la foi. Nous devons assembler les deux comme il le faut. Et cela correspond aussi à la relation fondamentale entre la foi et la raison.

Ce qui est établi, c'est que les Évangiles ne sont pas les seuls textes à illustrer l'existence de Jésus et qu'il existe aussi de multiples sources extrabibliques. Elles ne laissent place à aucun doute, ni sur son existence historique, ni sur le fait qu'on l'a vénéré comme le Messie attendu depuis longtemps. Les auteurs de l'Évangile ont enquêté avec précision et rédigé un texte passionnant et authentique sans céder à la tentation d'aplanir ou de glorifier quoi que ce soit. Les détails de leur récit concordent avec les réalités historiques.
Pour dire les choses clairement : il n'y a plus aucun doute que le Jésus historique et ce que l'on a appelé le « Jésus de la foi » sont des réalités absolument identiques ?

C'était en quelque sorte le point central de mon livre : montrer que le Jésus auquel on croit est aussi le Jésus historique et que le personnage, tel que le montrent les Évangiles, est beaucoup plus réaliste et plus crédible que les nombreuses autres figures de Jésus que l'on ne cesse de nous présenter. Elles ne sont pas seulement désincarnées, mais aussi irréalistes, parce qu'elles ne permettent pas d'expliquer comment, tout d'un coup, très rapidement, on se retrouve face à quelque chose de tout à fait différent et qui dépasse tout ce qui est ordinaire.
Vous avez bien sûr donné un coup de pied dans un nid de problèmes historiques, et c'est un nid de guêpes. Je ferais quant à moi preuve d'une plus grande prudence et je dirais que les études de détail sont encore importantes et utiles, même si la surabondance des hypothèses mène peu à peu à l'absurdité. Il est clair que les Évangiles sont aussi influencés par la situation concrète de ceux qui portent la tradition et s'incarnent immédiatement dans la foi. Mais nous ne pouvons pas entrer ici dans ce genre de détails. L'important, c'est que seul est réaliste, historique, le Christ que croient les Évangiles, et pas celui que l'on a fait ressortir, comme par distillation, de la foison d'études réalisées à son sujet.

Contrairement à ce qu'on a longtemps cru, les Évangiles n'ont pas été écrits bien après les événements, mais juste après eux. Ces textes ont en outre été transmis avec une fidélité sans pareille. Quand on lit aujourd'hui le Nouveau Testament, abstraction faite des incertitudes dans la traduction de certains mots et des questions stylistiques, on lit le texte, si l'on en croit l'historien Ulrich Victor, tel qu'il a été rédigé il y a deux mille ans.
Cela signifie-t-il qu'il n'y a jamais eu de « mise en forme » et donc de « remise en forme » du message de Jésus par la communauté d'origine et par les générations ultérieures, contrairement à ce qu'affirment beaucoup d'interprètes de la Bible ?

Ce qui est sûr, d'abord, c'est que ces textes ont été écrits peu après les faits. Nous sommes au plus près des événements, notamment par Paul. Son témoignage sur la Cène et la résurrection — 1 Co 11 ; 15 — remonte aux années trente. Deuxième point : ce qui est clair et évident, c'est aussi que l'on a traité ces écrits avec le respect dû aux textes sacrés et qu'on les a fixés et transmis d'abord dans la mémoire, puis sous forme écrite.
Mais ce qui est juste et naturel — nous le voyons en comparant les Évangiles synoptiques —, c'est qu'entre les trois évangélistes Mathieu, Marc et Luc, on transmet une seule et même histoire avec de légères variations, et que les contextes temporels ou événementiels se sont aussi fixé de différentes manières. Cela signifie que les porteurs de la tradition ont tout de même aussi établi une relation avec la compréhension de chacune des communautés, dans laquelle transparaît déjà ce qui est resté du passé. Il faut tenir compte, dans cette mesure, du fait qu'il ne s'agissait pas de notes prises comme dans un compte rendu et qui, pour ainsi dire, n'auraient dû être que des photographies. Il s'agissait d'une fidélité attentive, mais d'une fidélité qui vit avec le texte et lui donne déjà forme, sans influencer pour autant l'essentiel.

Le théologien Joseph Ratzinger démontre, avec des faits aussi frappants que sa logique, que Jésus est celui qui a tous les pouvoirs, le Seigneur de l'univers, Dieu lui-même, devenu homme. Le phénomène Jésus a transformé le monde comme il ne l'avait encore jamais été. Il constitue la plus grande césure, le plus grand bouleversement de l'histoire de l'humanité. Et pourtant il restera toujours une once de doute. Peut-être aussi parce que l'acte de l'incarnation de Dieu en un homme dépasse tout simplement ce que nous sommes capables de concevoir ?
Oui, vous avez pleinement raison sur ce point. On laisse simplement de l'espace à la liberté de décision et d'approbation humaine. Dieu ne s'impose pas. Il ne le fait pas de la manière dont je peux constater : ici, sur la table, il y a un verre ; il est là ! Son existence est une rencontre qui descend jusqu'au plus intime et au plus profond de l'homme mais ne peut jamais être réduite à la tangibilité d'une chose purement matérielle. C'est la raison pour laquelle, compte tenu des dimensions de l'événement, il est clair que la foi est toujours quelque chose qui se produit dans la liberté. Elle recèle la certitude qu'il s'agit de quelque chose de vrai, d'une réalité — mais à l'inverse, elle n'exclut jamais totalement la possibilité de la négation.

Le fait de travailler sur la vie et l'enseignement du Christ ne doit-il pas toujours aussi être une demande adressée à l'Église ? Quand on replonge une fois encore en tant qu'auteur, avec un esprit totalement neuf, dans cette histoire, n'est-on pas forcément un peu assombri de constater à quel point l'Église n'a cessé de s'éloigner du chemin que lui a indiqué le fils de Dieu ?
Oui, nous venons de le vivre en ce temps de scandales : on est vraiment triste de constater la misère de l'Église et à quel point certains de ses membres ont échoué dans la succession de Jésus Christ. Il est nécessaire que nous fassions cette expérience, pour notre humiliation, pour notre véritable humilité. L'autre point, c'est que malgré tout, II ne l'abandonne pas. Qu'en dépit de la faiblesse des hommes, car c'est en eux qu'elle se manifeste, Il tient bon, II éveille les saints en eux et II est là à travers eux. Je crois que ces deux sentiments vont de pair : la consternation face à la misère, la présence du péché dans l'Église et la forte émotion que procure le fait de constater qu'il n'abandonne pas cet outil, mais qu'il agit avec lui ; qu'il se montre constamment de nouveau à travers l'Église et en elle.

Jésus n'apporte pas seulement un message, il est aussi le Sauveur, le guérisseur, le « Christus medicus », comme le dit une ancienne expression. Dans cette société tellement abîmée sur de nombreux plans et dont nous avons beaucoup parlé au cours de cet entretien, l'urgente mission de l'Église n'est-elle pas aussi et justement de faire tout spécialement comprendre en quoi l'Évangile offre le salut ? Jésus a tout de même donné suffisamment de force à ses disciples pour qu'ils puissent, à côté de la proclamation, chasser les démons et soigner.
Oui, c'est un point décisif. L'Église n'impose rien à personne, elle ne présente pas un quelconque système moral. Ce qui est vraiment décisif, c'est qu'Il existe. Que l'Église ouvre les portes vers Dieu et donne ainsi aux gens ce qu'ils attendent le plus, ce dont ils ont le plus besoin, et ce qui peut aussi leur apporter la plus grande aide. Elle le fait avant tout par le biais du grand miracle de l'amour, qui ne cesse de se répéter. Lorsque des gens, sans en tirer profit, sans que leur métier les oblige à le faire, motivés par le Christ, prêtent secours et assistance à d'autres. Ce caractère thérapeutique du christianisme, pour reprendre les termes d'Eugen Biser1, celui qui guérit et qui offre, devrait effectivement apparaître beaucoup plus distinctement.

1. Prêtre et théologien allemand, auteur de nombreux livres sur la foi. (N.d.T.)

Un grand problème, pour les chrétiens, est de se retrouver exposé à un monde qui se livre, au fond, à un bombardement permanent contre les valeurs alternatives de la culture chrétienne. N'est-il pas en fait impossible de résister totalement à ce type de propagande mondiale en faveur du comportement négatif?
Nous avons effectivement, dans une certaine mesure, besoin d'îes où la foi en Dieu et la simplicité interne du christianisme vivent et rayonnent ; d'oasis, d'arches de Noé dans lesquelles l'homme peut toujours venir se réfugier. Les espaces de protection sont les espaces de la liturgie. Reste que même dans les différents mouvements et communautés, dans les paroisses, dans les célébrations des sacrements, dans les exercices de piété, dans les pèlerinages, etc., l'Église cherche à offrir des forces de résistance, puis à développer des zones de protection dans lesquelles la beauté du monde, la beauté de l'existence possible, devient de nouveau visible en contraste avec tout ce qui est abîmé autour de nous.


  Lumière du Monde
 

Sources : www.vatican.va 2010 -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 29.10.2014

 

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