Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

 

Grandir en sainteté

à l'école du Serviteur de Dieu
Père Farnèse LOUIS-CHARLES
 

Chapitre IV

 

 

Chapitre IV.
 

UN POINT IMPORTANT DE MON HUMBLE HISTOIRE PERSONNELLE

 

            D’une façon spéciale, je dois à la Ste Vierge Marie la grâce d’être prêtre. À l’époque de ma première communion, (peut-être), je demandai à Notre-Dame du Très Saint Rosaire, patronne de la Croix-des-Bouquets, ma paroisse, la faveur de terminer mes études… Or mon père étant mort alors que j’avais onze ans, je finis par abandonner le projet de m’instruire davantage après la classe de 4ème secondaire, au Lycée Pétion… Je suis devenu secrétaire d’officier de l’État-Civil, professeur d’école primaire.

            D’autre part, j’ai eu l’avantage de lire "l’histoire d’une âme" autobiographie de la Bienheureuse Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus que m’avait passé le père Georges Mingem, vicaire de ma paroisse. Je n’ai pas tardé à désirer de "ne rien refuser au Bon Dieu" moi aussi… Cela devait conduire naturellement à l’idée de la consécration à Dieu. Mais me consacrer à Dieu, moi, fils unique, c’était terrible ! Par surcroit, ma mère était veuve. Cependant j’ai dit mon "fiat". C’était à un endroit que je n’oublierai jamais..

            Alors, il fallait entrer à l’École Apostolique, continuer mes études au Petit Séminaire Collège jusqu’à la philosophie. Un beau jour (étant prêtre, peut-être) je me suis rappelé brusquement ma demande d’enfant à la Vierge de terminer mes études. Cette bonne Mère m’a exaucé de la façon que j’ai dite Par ailleurs, la communauté des Petites Sœurs portait le nom de Notre-Dame du Perpétuel Secours, pendant plus de cinq ans. Mais j’ai appris qu’il y avait, née bien plus tard que la nôtre, une communauté fondée au Cap-Haïtien par le Père Maurice Choquet, futur Évêque Auxiliaire, sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours également….

           
Cependant Monseigneur Rémi Augustin, venu à Marbial pour enquêter sur notre Communauté, a vite conclu que l’œuvre était providentielle. Il a fait chercher pour elle les Constitutions d’une Congrégation Monfortaine Africaine, lesquelles retouchées par lui et moi étaient devenues les toutes premières constitutions de nos Petites Sœurs. Monseigneur était d’avis que nous abandonnions désormais le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours à la communauté du Cap, plus développée que la nôtre. Nos futures religieuses deviendraient les Petites Sœurs de Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus ; car on était sur la paroisse de cette aimable Sainte. La Sainte Vierge n’en serait pas jalouse, a déclaré Monseigneur.

              La main de Dieu était certainement dans tout cela : je suis prêtre de la Vierge, comme je l’ai dit plus haut. Je suis prêtre de Ste. Thérèse, de même. Ma présence à Marbial comme curé de la première paroisse de Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus en Haïti était un miracle de celle-ci (je crois en avoir la preuve). Tout cela évoque chez moi l’idée d’éléments préfabriqués pour une œuvre bien déterminée..

            Mais nous voilà d’une part, en face de Marie la petite servante du Seigneur devenue toute jeune, Mère de Jésus, Fils de Dieu, s’abandonnant entièrement à la volonté Divine aimant son Jésus à la folie, se sanctifiant par les petites choses d’une vie toute simple pleine d’ardeur apostolique. .

            Mère de l’Église, âme silencieuse et mortifiée, et d’autre part de la Petite Sainte Thérèse… de l’Enfant-Jésus et sa petite voie d’amour, de confiance et d’abandon, aimant la vie toute simple de la Vierge et son merveilleux Magnificat, désirant convertir toutes les âmes à Dieu et voulant, dans ce but, être mère spirituelle des prêtres, se refusant à agir par nature… J’ai fini par voir que la Petite Sainte est la répétition, le prolongement dans le temps de la Vierge Marie, sauf les prérogatives extraordinaires de Mère de Dieu, apanage incommunicable de Notre Mère du ciel. Oui, Marie et Thérèse ne font qu’une, c’est évident. Nulle contradiction possible entre l’imitation de l’une et de l’autre, mais au contraire, aide mutuelle, renforcement. Notre mission providentielle à nous, qui ne l’avons pas cherchée, c’est de faire ressortir cette réalisation divine pour le plus grand bien de l’Église..

            N.B. L’essentiel de la dévotion Monfortaine, c’est l’imitation du Fils de Dieu devenu Fils de Marie et par là, profondément sien (donc, par amour de Marie et pour l’honorer, le fidèle tient à se donner aussi à la Vierge de son propre mouvement) de plus c’est la conviction fondée que nos démarches pieuses auront toujours plus de succès si elles passent par Marie..

            Conclusion : L’esprit du fondateur est que notre famille religieuse soit à la fois mariale et thérésienne. Prière donc de revenir sous ce rapport aux anciennes constitutions..

            Objections : Il ne s’agit ici que d’une simple dévotion. Cela ne peut pas faire partie de l’esprit du fondateur. D’ailleurs est-ce qu’un catholique romain n’est pas marial de plein droit ? Réponse : Il y a les Prêtres du Saint-Sacrement, les Prêtres du Saint-Esprit, les Jésuites… .

            Chacune de ces familles religieuses a providentiellement l’accent sur un point essentiel de notre Religion Chrétienne. Allez donc leur dire qu’ils doivent se contenter d’être comme tout le monde et ne pas se sentir tenus à une dévotion spéciale au Saint-Sacrement, au Saint-Esprit, à Jésus… Voyons donc, Dieu dans sa Miséricorde, aime et sème la diversité dans l’unité pour subvenir à notre constant besoin de rompre la monotonie, et voilà ! Tenez ! Est-ce qu’il n’y a pas dans l’Église : "La Congrégation du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie". De même, une congrégation peut-être à la fois explicitement mariale et thérésienne
           

ŒUVRES PROPRES

 

            Mariaux et Thérésiens, nos instituts se doivent d’adopter comme œuvres propres : La Légion de Marie, cette excellente formatrice à la Dévotion Mariale (en même temps que sa propagatrice) et puissante entreprise d’apostolat catholique ; La légion des Petites âmes (laquelle peut-être pas tout à fait identique, si l’on veut, à l’œuvre de même nom née en Belgique). Tout comme la Croisade Eucharistique elle peut distribuer des bulletins à noter par les enfants. Ainsi elle forme à l’amour de Dieu et à l’esprit du sacrifice les citoyens et citoyennes de demain, chose de la plus haute importance…

            Mais comme haïtien et disciple de leur fondateur, nos Instituts sont, il me semble, "prestiniens" de naissance. La PRESTEN, c’est l’Association des Promoteurs de l’Éducation Rentable de primordiale importance : "Présé souin Tè-nou". [1] Elle a pour tâche, non seulement de combattre l’érosion, mais de régénérer le sol national.

__________

Lire la suite


[1] "Prenons vite soins de nos terres"



 

 

© Photos : droits réservés à l'auteur P.F.
© Texte 01/2022 – P.F.
Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde
 
C'était aussi le 150e anniversaire de la proclamation du dogme de l'Immaculée, et Marie a elle-même déclaré être l'Immaculée Conception lors de l'une des « apparitions » de Lourde

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante