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19 Avril 2005
 



Jesu Hominum Salvator

DOCUMENTS CONSULTES  :  Site officiel du Saint-Siège :  La Santa Sede
 

ECCLESIA DE EUCHARISTIA   Lettre Encyclique -   Jean-Paul II - 17 avril 2003 – 27 pages. ( EE ) Ecclesia de Eucharistia

ECCLESIA DE MYSTERIO - Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres: 15 août 1997 – Huit Congrégations – 21 pages. ( EM )   Le texte se trouve dans la rubrique FIDELES LAÏCS

DOMINUS JESUS   -   Déclaration   -   Congrégation pour la Doctrine de la Foi (La révélation de Jésus-Christ est définitive et complète) -   6 août 2000 – 18 pages. ( DJ ) le texte se trouve dans la rubrique : SPIRITUALITE - REFLEXIONS

MANE NOBISCUM DOMINE - Lettre Apostolique pour l’Année Eucharistique. Année de synthèse, sommet de tout le chemin parcouru ( MN.10 )   - Jean-Paul II   -   7 octobre 2004 – 19 pages. ( MND ) Mane nobiscum Domine

ANNEE DE L’EUCHARISTIE - Eléments de spiritualité eucharistique - suggestions et propositions pour l’Année Eucharistique ( oct.2004 oct.2005 )   -   Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. - 15 octobre 2004 - 33 pages. (AE) Le texte se trouve dans la rubrique : LITURGIE -EUCHARISTIE

REDEMPTIONIS SACRAMENTUM - Instruction sur certaines choses à observer et à éviter concernant la très sainte Eucharistie - 19 mars 2004 - Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements en collaboration avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, selon mandat et approuvée par le Souverain Pontife Jean-Paul II – 21 pages. ( RS ) Redemptionis Sacramentum

DIES DOMINI - Lettre Apostolique - Jean-Paul II - 31 mai 1998 - 34 pages.

Le Dimanche) Dies Domini

NOVO MILLENIO INEUNTE - Lettre Apostolique - Jean-Paul II – Engagement pastoral fondé sur la contemplation du visage du Christ - 6 janvier 2001 - 48 pages. Novo Millennio ineunte

ROSARIUM VIRGINIS MARIAE - Lettre Apostoliqu  - Jean-Paul II – Contemplation du visage du Christ avec le regard et le cœur de Marie - 16 octobre 2002   -   36 pages. Rosarium Virginis Mariae

SPIRITUS ET SPONSA - Lettre Apostolique pour le 40 ème anniversaire de la Constitution sur la Sainte Liturgie - Jean-Paul II - 4 décembre 2003 - 6 pages. ( S.et S. ) Spiritus et Sponsa

DIVERS  :

CODE DE DROIT CANONIQUE 1983 -   Livre II   -   LE PEUPLE DE DIEU. ( cic )
MISSEL ROMAIN 2002 - Ch.III   -   Offices de l’Ordre sacré   -   Fonctions du peuple de Dieu   -   Ministères particuliers. (MR)
MISSEL ROMAIN 2002   - Ch. IV   -   Fonctions de l’acolyte   -   Fonctions du lecteur.   (MR)
MISSEL ROMAIN 2002   -   Ch. VI   -   Vêtements sacrés.   (MR)

Compilation   d’extraits provenant des documents cités plus haut

1 - L’EUCHARISTIE  : (action de grâce)


Est ce que l'Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l'histoire. Ainsi s'explique l'attention empressée qu'elle a toujours réservée au Mystère eucharistique …( EE.9 )

Le don par excellence ( EE.11 )

La source et le sommet de toute vie chrétienne …( RS.2 et 36 – EE.1 ) …et de toute l'évangélisation…( EE 22)

L’Eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal, a sa place au centre de la vie ecclésiale .. ( EE.3 )

Elle est un lien entre le ciel et la terre . Elle englobe et elle imprègne toute la création …( EE.9 )

L’expression fidèle , mûrie au long des siècles, des sentiments du Christ, et ils nous apprennent à avoir les mêmes sentiments que les siens …( RS.5 )

Que tous les fidèles possèdent et manifestent ce sens de la majesté de Dieu …( RS.6 )

de raviver sans cesse chez les fidèles un sens rénové de profonde admiration envers le caractère sublime de ce mystère de foi, qu’est l’Eucharistie…( RS.40 )

L’ Église , comme l’Apôtre saint Thomas, se prosterne, adorant le Seigneur crucifié, mort, enseveli et ressuscité «dans la plénitude de sa splendeur divine, et elle s’exclame en permanence: mon Seigneur et mon Dieu ! ».( RS.40 )

La célébration quotidienne qui est vraiment, même s’il ne peut y avoir la présence de fidèles, action du Christ et de l’Église, dans la réalisation de laquelle les prêtres accomplissent leur principale fonction ». (

Il est demandé instamment aux prêtres, selon leurs possibilités, de célébrer la Messe pour le peuple, chaque jour, dans l’une des églises, qui leur a été confiée. ( RS.116 )


« Avant tout du Sacrifice eucharistique, qui est donc le centre et la racine de toute la vie du prêtre ». ( EE.31 )

L 'Église vit de l'Eucharistie ( Ecclesia de Eucharistia vivit ). Cette vérité n'exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l'Église. Dans la joie, elle fait l'expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse: «  Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde  » ( Mt 28, 20). Mais, dans l'Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique . ( EE.1 )

La très sainte Eucharistie contient en effet l'ensemble des biens spirituels de l'Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes ».( 2 )C'est pourquoi l'Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur, présent dans le Sacrement de l'autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour. ( EE.1 §2)

L' Église vit du Christ eucharistique , par lui elle est nourrie, par lui elle est illuminée. L'Eucharistie est un mystère de foi, et en même temps un « mystère lumineux » .( EE.6 )
Chaque fois que l'Église la célèbre, les fidèles peuvent en quelque sorte revivre l'expérience des deux disciples d'Emmaüs: «  Leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent » ( Lc 24, 31}   ( EE.6 )

Dans l'Eucharistie, il nous montre vraiment un amour qui va « jusqu'au bout » (cf. Jn 13, 1), un amour qui ne connaît pas de mesure. ( EE.11

L'Eucharistie apparaît donc comme le sommet de tous les Sacrements ( EE.34 )


Mysterium fidei! Si l'Eucharistie est un mystère de foi qui dépasse notre intelligence au point de nous obliger à l'abandon le plus pur à la parole de Dieu , nulle personne autant que Marie ne peut nous servir de soutien et de guide dans une telle démarche. Lorsque nous (les prêtres) refaisons le geste du Christ à la dernière Cène en obéissance à son commandement: «  Faites cela en mémoire de moi ! » ( Lc 22, 19), nous accueillons en même temps l'invitation de Marie à lui obéir sans hésitation: «  Faites tout ce qu'il vous dira  » ( Jn 2, 5). Avec la sollicitude maternelle dont elle témoigne aux noces de Cana, Marie semble nous dire: « N'ayez aucune hésitation, ayez confiance dans la parole de mon Fils. Lui, qui fut capable de changer l'eau en vin, est capable également de faire du pain et du vin son corps et son sang, transmettant aux croyants, dans ce mystère, la mémoire vivante de sa Pâque, pour se faire ainsi pain de vie  ».   ( EE.54 )

Il existe donc une analogie profonde entre le fiat par lequel Marie répond aux paroles de l'Ange et l' amen que chaque fidèle prononce quand il reçoit le corps du Seigneur. À Marie, il fut demandé de croire que celui qu'elle concevait « par l'action de l'Esprit Saint » était le « Fils de Dieu » (cf. Lc 1, 30-35). Dans la continuité avec la foi de la Vierge, il nous est demandé de croire que, dans le Mystère eucharistique, ce même Jésus, Fils de Dieu et Fils de Marie, se rend présent dans la totalité de son être humain et divin, sous les espèces du pain et du vin. ( EE.55 )

Présence « réelle »  :   Nous avons vu le Seigneur!   ( Jn 20, 25)

Dans la Messe, la représentation sacramentelle du sacrifice du Christ couronné par sa résurrection implique une présence tout à fait spéciale que – pour reprendre les mots de Paul VI – « on nomme réelle, non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas réelles , mais par antonomase parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Homme-Dieu, se rend présent tout entier  ». ( EE.15 )

« Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit, pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d'exister après la consécration, en sorte que c'est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui, dès lors, sont réellement présents devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin ». ( EE.15 )

À travers la communion à son corps et à son sang, le Christ nous communique aussi son Esprit. Saint Éphrem écrit: « Il appela le pain son corps vivant, il le remplit de lui-même et de son Esprit. [...] Et celui qui le mange avec foi mange le Feu et l'Esprit [...]. Prenez-en, mangez-en tous, et mangez avec lui l'Esprit Saint. C'est vraiment mon corps et celui qui le mange vivra éternellement ». ( EE.17 )

Et dans le Missel romain le célébrant demande: « Quand nous serons nourris de son corps et de son sang et remplis de l'Esprit Saint, accorde-nous d'être un seul corps et un seul esprit dans le Christ  ».  ( EE.17 )

Celui qui se nourrit du Christ dans l'Eucharistie n'a pas besoin d'attendre l'au-delà pour recevoir la vie éternelle : il la possède déjà sur terre, comme prémices de la plénitude à venir, qui concernera l'homme dans sa totalité. Dans l'Eucharistie en effet, nous recevons également la garantie de la résurrection des corps à la fin des temps: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » ( Jn 6, 54). Cette garantie de la résurrection à venir vient du fait que la chair du Fils de l'homme, donnée en nourriture, est son corps dans son état glorieux de Ressuscité . Avec l'Eucharistie, on assimile pour ainsi dire le « secret » de la résurrection. C'est pourquoi saint Ignace d'Antioche définit avec justesse le Pain eucharistique comme «  remède d'immortalité, antidote pour ne pas mourir  ». ( EE.18 )

L'Eucharistie est vraiment un coin du ciel qui s'ouvre sur la terre ! C'est un rayon de la gloire de la Jérusalem céleste, qui traverse les nuages de notre histoire et qui illumine notre chemin. ( EE.19 )

Il convient tout particulièrement, aussi bien dans la célébration de la Messe que dans le culte eucharistique hors de la Messe, de développer une vive conscience de la présence réelle du Christ, en prenant soin d'en témoigner par le ton de la voix, par les gestes, par les mouvements, par le comportement tout entier …( MND  ;16)  

Le Banquet eucharistique est vraiment un banquet « sacré », dans lequel la simplicité des signes cache la profondeur insondable de la sainteté de Dieu . ( EE.48 )

Il est nécessaire que les ministres et les fidèles traitent l'Eucharistie avec un très grand respect. ( MND ,18 )

La sainte Communion  :

L’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels» ( RS.80 )

Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration, à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en grand nombre et sans le discernement nécessaire. Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté. ( RS.83 )

Saint Jean Chrysostome exhortait les fidèles: « Moi aussi, j'élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s'appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments ». ( EE.36 )


«  Vous êtes mes amis  » ( Jn 15, 14). Quant à nous, nous vivons grâce à lui: « Celui qui me mangera vivra par moi » ( Jn 6, 57). Pour le Christ et son disciple, demeurer l'un dans l'autre se réalise de manière sublime dans la communion eucharistique: «  Demeurez en moi, comme moi en vous  » ( Jn 15, 4). ( EE.22 )

Le don du Christ et de son Esprit, que nous recevons dans la communion eucharistique, accomplit avec une surabondante plénitude les désirs d'unité fraternelle qui habitent le cœur humain; de même, il élève l'expérience de fraternité inhérente à la participation commune à la même table eucharistique jusqu'à un niveau bien supérieur à celui d'une simple expérience de convivialité humaine. ( EE.24
 

 

Conversion :
L'Eucharistie et la Pénitence sont deux sacrements intimement liés . ( EE.37 )

Le Christ est la vérité et rend témoignage à la vérité (cf. Jn 14, 6; 18, 37); le Sacrement de son corps et de son sang n'admet pas de mensonge. ( EE.38 )

En se conformant à l’engagement pris dans le rite de la sainte Ordination, qui est renouvelé chaque année pendant la Messe Chrismale, les prêtres doivent célébrer «pieusement et fidèlement les mystères du Christ, tout spécialement dans le Sacrifice Eucharistique et le sacrement de la réconciliation, selon la tradition de l’Église, pour la louange de Dieu et la sanctification du peuple chrétien». ( RS.31 )

"Chaque prêtre s'en tiendra à la norme ecclésiale qui défend et promeut la valeur de la confession individuelle et de l'accusation personnelle et intègre de ses péchés, dans un dialogue direct avec le confesseur ". Directoire pour le ministère et la vie des prêtres (1994), n°52 . La confession individuelle et intégrale suivie de l’absolution demeure le seule mode … (Catéchisme 1484)   ( Can.986 ) Tous ceux auxquels est confiée, en vertu de leur fonction, une charge d’âmes sont tenus par l’obligation de pourvoir à ce que les confessions des fidèles qui leur sont confiés soient entendues à des jours et heures fixés qui leur soient commodes. (CD 30 ; PO 13) (Affichage) L’absolution collective, invalide et inopérante ainsi que les cérémonies pénitentielles sans confession individuelle sont non sacramentelle. (MR)

Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe, surtout aux heures établies , de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière régulière, selon les possibilités de chacun. ( RS.86

«  Celui qui est conscient d'un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder à la communion ».( 74 ) Je désire donc redire que demeure et demeurera toujours valable dans l'Église la norme par laquelle le Concile de Trente a appliqué concrètement la sévère admonition de l'Apôtre Paul, en affirmant que, pour une digne réception de l'Eucharistie, « si quelqu'un est conscient d'être en état de péché mortel, il doit, auparavant, confesser ses péchés ». ( EE.36

Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles. ( RS.80 )

C'est seulement dans ce contexte qu'il y a la célébration légitime de l'Eucharistie et la véritable participation à ce Sacrement. Il en résulte une exigence intrinsèque à l'Eucharistie: qu'elle soit célébrée dans la communion… suppose la vie de la grâce, par laquelle nous sommes rendus « participants de la nature divine » ( 2 P 1, 4),…. La foi ne suffit pas; il convient aussi de persévérer dans la grâce sanctifiante …( EE.35 et 36)  

« Au nom du Christ, nous vous le demandons: laissez-vous réconcilier avec Dieu » ( 2 Co 5, 20). Si le chrétien a sur la conscience le poids d'un péché grave, l'itinéraire de pénitence, à travers le sacrement de la Réconciliation, devient le passage obligé pour accéder à la pleine participation au Sacrifice eucharistique. ( EE.37 )


En cas de comportement extérieur gravement, manifestement et durablement contraire à la norme morale, l'Église, dans son souci pastoral du bon ordre communautaire et par respect pour le Sacrement, ne peut pas ne pas se sentir concernée. ( EE.37 )

Accompagner dans la vie spirituelle ceux qui sont dans une situation irrégulière et qui participent à la Messe, mais ne peuvent pas recevoir la Communion eucharistique. ( AE.35 )   voir également : « communion spirituelle »  ( EE.34 )

Dimanche  :  «  jour du Seigneur  », «  jour de l’Eglise  » ( EE.42 )

Je rappelais entre autre que pour les fidèles, participer à la Messe est une obligation, à moins qu'ils n'aient un empêchement grave ( EE.41

Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Messe ( CIC.1247
et Catéchisme  :1389 )

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2 - LES OMBRES  


Le Triomphe de l’Eucharistie sur le paganisme – RUBENS

Malheureusement, à côté de ces lumières, les ombres ne manquent pas. Il y a en effet des lieux où l'on note un abandon presque complet du culte de l'adoration eucharistique. À cela s'ajoutent, dans tel ou tel contexte ecclésial, des abus qui contribuent à obscurcir la foi droite et la doctrine catholique concernant cet admirable Sacrement. Parfois se fait jour une compréhension très réductrice du Mystère eucharistique…..   Comment ne pas manifester une profonde souffrance face à tout cela? L'Eucharistie est un don trop grand pour pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions…. J'espère que la présente encyclique pourra contribuer efficacement à dissiper les ombres sur le plan doctrinal et les manières de faire inacceptables, afin que l'Eucharistie continue à resplendir dans toute la magnificence de son mystère. ( EE.10 )

Cependant, «les ombres ne manquent pas». [11] Ainsi, on ne peut passer sous silence les abus, même très graves, contre la nature de la Liturgie et des sacrements, et aussi contre la tradition et l’autorité de l’Église, qui, à notre époque, affligent fréquemment les célébrations liturgiques dans tel ou tel milieu ecclésial. Dans certains lieux, le fait de commettre des abus dans le domaine liturgique est même devenu un usage habituel; il est évident que de telles attitudes ne peuvent être admises et qu’elles doivent cesser.  ( RS.4 )

La tentation de réduire l'Eucharistie à ses dimensions personnelles est toujours présente en l'homme, alors qu'en réalité il revient à ce dernier de s'ouvrir aux dimensions du Mystère . «L'Eucharistie est un don trop grand pour pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions». ( MND.14 )

Il n’est pas rare que les abus s’enracinent dans une fausse conception de la liberté. Cependant, Dieu ne nous accorde pas dans le Christ cette liberté illusoire, qui consiste à faire ce que nous voulons, mais la liberté qui nous permet de faire ce qui est digne et juste. ( RS.7 )

Le Mystère de l’Eucharistie est trop grand «pour que quelqu’un puisse se permettre de le traiter à sa guise, en ne respectant ni son caractère sacré, ni sa dimension universelle». [27] Au contraire, quiconque se comporte de cette manière, en préférant suivre ses inclinations personnelles, même s’il s’agit d’un prêtre, lèse gravement l’unité substantielle du Rite romain, sur laquelle il faut pourtant veiller sans relâche. [28] Des actes de ce genre ne constituent absolument pas une réponse valable à la faim et à la soif du Dieu vivant, dont le peuple de notre époque fait l’expérience; de même, ils n’ont rien de commun avec le zèle pastoral authentique ou le véritable renouveau liturgique, mais ils ont plutôt pour conséquence de priver les fidèles de leur patrimoine et de leur héritage. En effet, ces actes arbitraires ne favorisent pas le véritable renouveau, [29] mais ils lèsent gravement le droit authentique des fidèles de disposer d’une action liturgique, qui exprime la vie de l’Église selon sa tradition et sa discipline. De plus, ils introduisent des éléments d’altération et de discorde dans la célébration de l’Eucharistie elle-même, alors que cette dernière, par nature et d’une manière éminente, a pour but de signifier et de réaliser admirablement la communion de la vie divine et l’unité du peuple de Dieu. [30] Ces actes provoquent l’incertitude doctrinale, le doute et le scandale dans le peuple de Dieu, et aussi, presque inévitablement, des oppositions violentes, qui troublent et attristent profondément de nombreux fidèles, alors qu’à notre époque, la vie chrétienne est souvent particulièrement difficile en raison du climat de «sécularisation». ( RS.11 )

En revanche, tous les fidèles du Christ disposent du droit de bénéficier d’une véritable liturgie - et cela vaut tout particulièrement pour la célébration de la sainte Messe - qui soit conforme à ce que l’Église a voulu et établi, c’est-à-dire telle qu’elle est prescrite dans les livres liturgiques et dans les autres lois et normes. De même, le peuple catholique a le droit d’obtenir que le Sacrifice de la sainte Messe soit célébré sans subir d’altération d’aucune sorte, en pleine conformité avec la doctrine du Magistère de l’Église. Enfin, la communauté catholique a le droit d’obtenir que la très sainte Eucharistie soit célébrée de telle manière que celle-ci apparaisse vraiment comme le sacrement de l’unité, en excluant complètement toutes sortes de défauts et d’attitudes, qui pourraient susciter des divisions et la formation de groupes dissidents dans l’Église. ( RS.12 )

Pratiques superficielles qui se sont diffusées à ce propos dans certains lieux, au cours des dernières années (RS.40)

Sans la culture d’une spiritualité liturgique , la pratique liturgique se réduit facilement à un ritualisme et rend vaine la grâce qui provient de la célébration ( AL.4 )

« On ne peut tolérer que certains prêtres s’arrogent le droit de composer des Prières eucharistiques » [129] ou qu’ils modifient le texte approuvé par l’Église, ou encore qu’ils adoptent d’autres Prières eucharistiques, dues à la composition privée. ( RS.51 )


Parmi les matières graves ….celles qui mettent en danger la validité et la dignité de la très sainte Eucharistie, c’est-à-dire celles qui sont contraires aux normes exposées   dans les nn …. ( à titre d’exemple le R.S. 51 qui précède)   ( RS.173 )

Quand un abus est commis dans la célébration de la sainte Liturgie, il faut reconnaître qu’il s’agit d’une véritable falsification de la liturgie catholique. Saint Thomas a écrit: «celui qui offrirait à Dieu, de la part de l’Église, un culte en opposition avec les formes qu’elle a instituées par autorité divine, et que pratique cette même Église, se rendrait coupable du vice de falsification». ( RS.169 )

Afin de porter remède à de tels abus, « la tâche la plus urgente est celle de la formation biblique et liturgique du peuple de Dieu, pasteurs et fidèles » , [279] afin que la foi et la discipline de l’Église concernant la sainte Liturgie, soient correctement présentées et comprises. ( RS.170 )

Cette manière d’agir a pour conséquence de rendre instable la célébration de la sainte Liturgie, et il n’est pas rare qu’elle aille jusqu’à altérer le sens authentique de la Liturgie ( RS.59 )

La célébration liturgique "est l'action sacrée par excellence dont nulle autre action de l'Eglise ne peut atteindre l'efficacité au même titre et au même degré" (10). ( SS.3 )

Il n’est pas licite d’associer la célébration de la Messe à des réalités de nature politique ou profane, ou encore à des éléments qui ne sont pas entièrement conformes au Magistère de l’Église catholique. De plus, pour ne pas priver l’Eucharistie de sa signification authentique, il faut absolument éviter de célébrer la Messe avec le seul désir d’en faire un spectacle ( RS.78 )

Les Conférences épiscopales examinerons la qualité des transmissions télévisées de la célébration eucharistique (cf. Dies Domini, 54), (la qualité de la retransmission et du commentaire, la beauté et la dignité de la célébration, dans le but d’éviter la diffusion de pratiques liturgiques abusives, l’attention excessive au spectaculaire, etc.) ( AE.33 )

Selon les possibilités de chacun, tous ont le devoir de prêter une attention particulière à ce que le très saint Sacrement de l’Eucharistie soit défendu contre tout manque de respect et toute déformation, et que tous les abus soient complètement corrigés. Ce devoir, de la plus grande importance, qui est confié à tous et à chacun des membres de l’Église, doit être accompli en excluant toute acception de personnes. ( RS.183 )

Tous les fidèles du Christ doivent participer, autant que possible, pleinement, consciemment et activement à la très sainte Eucharistie ; [293] ils doivent la vénérer de tout leur cœur dans les actes de dévotion et dans la vie. Les Évêques, les prêtres et les diacres, dans l’exercice de leur ministère sacré, doivent s’interroger en conscience sur l’authenticité et sur la fidélité des actions qu’ils accomplissent au nom du Christ et de l’Église dans la célébration de la sainte Liturgie. Chaque ministre sacré doit s’interroger, et même sérieusement, sur le point de savoir s’il a respecté les droits des fidèles laïcs, qui, avec confiance, se confient eux-mêmes et confient leurs enfants aux bons soins de leur ministère avec la conviction que tous exercent consciencieusement en faveur des fidèles ces fonctions, ( RS.186 )

Le « trésor » est trop grand et trop précieux pour que l'on risque de l'appauvrir ou de lui porter atteinte par des expériences ou des pratiques introduites sans qu'elles fassent l'objet d'une vérification attentive des Autorités ecclésiastiques compétentes….., « une telle collaboration est essentielle parce que la sainte Liturgie exprime et célèbre la foi unique professée par tous et, étant l'héritage de toute l'Église, elle ne peut pas être déterminée par les Églises locales isolément, sans référence à l'Église universelle ». ( EE.51 – 52)

De ce qui vient d'être dit, on comprend la grande responsabilité qui, dans la Célébration eucharistique, incombe surtout aux prêtres, auxquels il revient de la présider in persona Christi, assurant un témoignage et un service de la communion non seulement pour la communauté qui participe directement à la célébration, mais aussi pour l'Église universelle, qui est toujours concernée par l'Eucharistie. Il faut malheureusement déplorer que, surtout à partir des années de la réforme liturgique post-conciliaire, en raison d'un sens mal compris de la créativité et de l'adaptation les abus n'ont pas manqué, et ils ont été des motifs de souffrance pour beaucoup. Une certaine réaction au « formalisme » a poussé quelques-uns, en particulier dans telle ou telle région, à estimer que les « formes » choisies par la grande tradition liturgique de l'Église et par son Magistère ne s'imposaient pas, et à introduire des innovations non autorisées et souvent de mauvais goût.

C'est pourquoi je me sens le devoir de lancer un vigoureux appel pour que, dans la Célébration eucharistique, les normes liturgiques soient observées avec une grande fidélité. Elles sont une expression concrète du caractère ecclésial authentique de l'Eucharistie; tel est leur sens le plus profond. La liturgie n'est jamais la propriété privée de quelqu'un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés. L' Apôtre Paul dut adresser des paroles virulentes à la communauté de Corinthe pour dénoncer les manquements graves à la Célébration eucharistique, manquements qui avaient conduit à des divisions ( schísmata ) et à la formation de factions ( airéseis ) (cf. 1 Co 11, 17-34). À notre époque aussi, l'obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l'Église une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l'Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s'y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l'Église. Précisément pour renforcer ce sens profond des normes liturgiques, j'ai demandé aux Dicastères compétents de la Curie romaine de préparer un document plus spécifique, avec des rappels d'ordre également juridique, sur ce thème d'une grande importance. Il n'est permis à personne de sous-évaluer le Mystère remis entre nos mains: il est trop grand pour que quelqu'un puisse se permettre de le traiter à sa guise, ne respectant ni son caractère sacré ni sa dimension universelle.   ( EE.52 )

Le mystère eucharistique – sacrifice, présence, banquet – n'admet ni réduction ni manipulation; il doit être vécu dans son intégrité, que ce soit dans l'acte de la célébration ou dans l'intime échange avec Jésus que l'on vient de recevoir dans la communion, ou encore dans le temps de prière et d'adoration eucharistique en dehors de la Messe. L' Église s'édifie alors solidement et ce qu'elle est vraiment est exprimé: une, sainte, catholique et apostolique; peuple, temple et famille de Dieu; corps et épouse du Christ, animée par l'Esprit Saint; sacrement universel du salut et communion hiérarchiquement structurée   ( EE.61 )

Pour évangéliser le monde, il faut des apôtres " experts " dans la célébration, l’adoration et la contemplation de l’Eucharistie.  (Jean-Paul II , Message de la journée des missions 2004, 3). ( AE.31 )

Le Sacrement de l'Eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. ( MND.11

En effet, qu'est-ce que la Liturgie sinon la voix à l'unisson de l'Esprit Saint et de l'Epouse, la sainte Eglise, qui crient au Seigneur Jésus:   " Viens! "? Qu'est d'autre la Liturgie, si ce n'est cette source pure et éternelle "d’eau vive", à laquelle toute personne qui a soif peut puiser gratuitement le don de Dieu (cf. Jn 4, 10)? (SS 1)

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3 - LES FIDELES DU CHRIST

En cette Année de l'Eucharistie , puissent les chrétiens s'engager avec plus de force pour témoigner de la présence de Dieu dans le monde! N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi. La «culture de l'Eucharistie» promeut une culture du dialogue et donne à cette dernière force et nourriture ( MND.26 )

Accueillir l’invitation du Saint-Père à faire tout ce qui est possible, durant cette année, pour donner à l’Eucharistie dominicale la place centrale qui lui revient dans la paroisse ; cette dernière est, à juste titre, appelée   communauté eucharistique  (cf. SC , 42; Mane nobiscum Domine, 23; Dies Domini, 35-36; Eucharisticum mysterium, 26). ( AE.35 )

Le peuple chrétien, race élue, sacerdoce royal, nation sainte, peuple racheté [89] manifeste sa cohésion et son organisation hiérarchique». [90] «Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, bien qu’il y ait entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre; l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ». ( RS.36 )

Il découle du mystère de l'Église que tous les membres du Corps mystique sont appelés à participer activement à la mission et à la construction du peuple de Dieu, dans une communion organique des divers ministères et charismes. ( EM . Avant-propos )

L’ordre que donne Jésus à ses disciples de préparer minutieusement la « grande salle » nécessaire pour prendre le repas pascal (cf. Mc 14, 15; Lc 22, 12) ( EE.47 )

L'Eucharistie, un grand mystère! Mystère qui doit avant tout être bien célébré. Il faut que la Messe soit placée au centre de la vie chrétienne et que, dans chaque communauté, on fasse tout son possible pour qu'elle soit célébrée de manière digne , dans le respect des normes établies, avec la participation du peuple, y associant les divers ministres dans l'exercice des tâches qui leur incombent ( MND.17 )

On entend par "messe avec peuple" celle qui se célèbre avec la participation des fidèles. Il convient que, dans la mesure du possible, surtout les dimanches et aux fêtes de précepte, la célébration soit chantée et comporte un nombre convenable de ministres : cependant elle peut aussi se faire sans que l'on chante, et avec un seul ministre. ( IGMR.115

Pour le bien de la communauté et de toute l’Église de Dieu, il est juste et louable que, parmi les fidèles laïcs, quelques-uns exercent, selon la tradition, certaines fonctions dans le cadre de la célébration de la sainte Liturgie. [109] Il convient que plusieurs personnes se répartissent entre elles les diverses fonctions à accomplir, ou les différentes parties d’une même fonction .( RS.43 )

En plus des ministres ordonnés, il y a aussi l’acolyte institué, qui est, du fait de son institution, le ministre extraordinaire de la sainte Communion, y compris en dehors de la célébration de la Messe…. l’Évêque diocésain peut députer à cet effet un autre fidèle laïc en qualité de ministre extraordinaire, ad actum ou ad tempus ,... L’autorisation ad actum ne peut être accordée par le prêtre, qui préside la célébration eucharistique, que dans des cas particuliers et imprévisibles ( RS.155 )

De même, l’acolyte institué aide le prêtre ( RS.119 )L'acolyte est institué pour servir à l'autel et pour aider le prêtre et le diacre. C'est à lui principalement qu'il revient de préparer l'autel et les vases sacrés, et, si nécessaire, de distribuer aux fidèles l'Eucharistie, dont il est ministre extraordinaire  [84] . Cf. Codex Iuris Canonici, can. 910 § 2  ( MR.98 )

Le ministre extraordinaire de la sainte Communion ne peut donner la Communion que dans le cas où le prêtre ou le diacre font défaut, lorsque le prêtre est empêché à cause d’une maladie, du grand âge ou pour un autre motif sérieux, ou encore lorsque le nombre des fidèles qui s’approchent de la Communion est tellement important que cela risquerait de prolonger la célébration de la Messe d’une manière excessive. [259] À ce sujet, on considère néanmoins que le fait de prolonger brièvement la célébration, en tenant compte des habitudes et du contexte culturel du lieu, constitue une cause tout à fait insuffisante. ( RS.158 )

Ils (les ministres ordonnés) leur revient, par conséquent, de donner la sainte Communion aux fidèles laïcs au cours de la célébration de la sainte Messe. C’est ainsi que leur fonction ministérielle dans l’Église est manifestée d’une manière adéquate et en plénitude, et que le signe du sacrement est réalisé. ( RS.154 )

En plus des ministères institués de l’acolytat et du lectorat, [111] parmi les fonctions particulières, mentionnées ci-dessus, les plus importantes sont celles de l’acolyte [112] et du lecteur [113] , députés à titre temporaire, auxquelles s’ajoutent les autres fonctions qui sont décrites dans le Missel Romain [114], ( RS.44 À défaut d'acolyte institué pour le service de l'autel et pour aider le prêtre et le diacre, on peut désigner des ministres laïcs qui portent la croix, les cierges, l'encensoir, le pain, le vin et l'eau ; ils peuvent même, si des motifs de vraie nécessité y invitent, être députés par l’Evêque diocésain pour distribuer la sainte Communion en tant que ministres extraordinaires. ( MR.100 ) Dans des cas exceptionnels et imprévisibles, l'autorisation peut être concédée ad actum par le prêtre qui préside la célébration eucharistique. ( EM.art.8 )

De même, tous les fidèles ont le droit d’obtenir que la célébration de l’Eucharistie soit préparée avec soin dans toutes ses parties, de manière à ce que la parole de Dieu soit proclamée et expliquée avec dignité et d’une manière efficace ( RS.58 )

À défaut de lecteur institué , d'autres laïcs sont désignés pour proclamer les lectures de la sainte Écriture, à condition d'être vraiment aptes à remplir cette fonction et soigneusement préparés afin que, à l'audition des lectures divines, les fidèles conçoivent dans leur coeur un amour savoureux et vivant pour la sainte Écriture ( MR.101 )

Il ne suffit pas en effet que les passages bibliques soient proclamés dans une langue compréhensible, si la proclamation n'est pas faite avec le soin, la préparation préalable, l'écoute recueillie, le silence méditatif, qui sont nécessaires pour que la Parole de Dieu touche la vie et l'éclaire. ( MND.13 )

À la fin de la lecture des Saintes Écritures, l’expression Verbum Domini - Parole de Dieu ! -nous rappelle l’importance de ce qui sort de la bouche de Dieu; nous écoutons cette Parole, non comme un texte lointain , même inspiré, mais comme une parole vivante par laquelle Dieu nous interpelle: nous sommes en présence d’un vrai  dialogue de Dieu avec son peuple , dialogue où sont proclamées les merveilles du salut et continuellement proposées les exigences de l'Alliance. ( Dies Domini, 41)   ( AE.21 )

Vous aussi, lecteurs, acolytes, ministres extraordinaires de la communion, ayez une conscience vive du don qui vous est fait dans les tâches de service qui vous sont confiées en vue d'une digne célébration de l'Eucharistie.

Pour que la liturgie de l’Église se déroule d’une manière digne et convenable, tous, «ministres ordonnés ou fidèles laïcs, en accomplissant leur ministère ou leur fonction, doivent faire tout ce qui leur revient, et cela seulement » , [115] autant dans la célébration liturgique elle-même que dans sa préparation. ( RS.44 )

Selon les possibilités de chacun, tous ont le devoir de prêter une attention particulière à ce que le très saint Sacrement de l’Eucharistie soit défendu contre tout manque de respect et toute déformation, et que tous les abus soient complètement corrigés. Ce devoir, de la plus grande importance, qui est confié à tous et à chacun des membres de l’Église, doit être accompli en excluant toute acception de personnes. ( RS.183 )

« Le vêtement propre au prêtre célébrant , pour la Messe et pour les autres actions sacrées en liaison immédiate avec la Messe, est la chasuble… Tous les Ordinaires doivent veiller à ce que tout usage contraire soit supprimé   ( RS.123 )

À l’exception du célébrant principal, qui doit toujours porter la chasuble selon la couleur prescrite   ( RS.124 )

Il faut réprouver expressément l’abus suivant, qui est contraire aux prescriptions des livres liturgiques: même avec la participation d’un seul assistant, il n’est pas permis aux ministres sacrés de célébrer la sainte Messe sans revêtir les vêtements liturgiques, ou de porter seulement l’étole   ( RS.126 )   ( mat.graves  : RS.173 )

« Il faut que ces vêtements contribuent aussi à la beauté de l’action liturgique ». ( RS.121 )  La communauté des fidèles a le droit d’obtenir, surtout dans la célébration dominicale, que, habituellement, la musique sacrée soit idoine et véritable, et que l’autel, les ornements et les linges sacrés resplendissent toujours de dignité, de beauté et de propreté, selon les normes.   ( RS.57 )

Le vêtement liturgique commun à tous les ministres ordonnés et institués , de tout degré, est l'aube , serrée autour des reins par le cordon, ( MR.337 ) Les acolytes, les lecteurs et les autres servants laïcs peuvent revêtir l'aube ou un autre vêtement légitimement approuvé dans chaque région par la Conférence des Évêques ( cf. n. 390 ).  ( MR.339 )

Le fidèle laïc, appelé à prêter son concours dans les célébrations liturgiques, doit être dûment préparé, et se recommander par sa vie chrétienne, sa foi, sa conduite morale et sa fidélité envers le Magistère de l’Église. Il convient qu’il ait reçu une formation liturgique adaptée à son âge, sa condition, son genre de vie et son degré de culture religieuse. [117] On ne choisira personne dont la désignation puisse provoquer l’étonnement des fidèles. ( RS.46 )

Il faut éviter le danger d’obscurcir la complémentarité entre l’action des clercs et celle des laïcs, afin que le rôle des laïcs ne subisse pas, comme on dit, une sorte de «cléricalisation», et que, de leur côté, les ministres sacrés n’assument pas indûment ce qui relève en propre de la vie et de l’action des fidèles laïcs. ( RS.45 )

Le 30 juin 1992 le Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs ont examiné la question suivante : "Parmi les fonctions liturgiques que les laïcs peuvent exercer, selon le canon 230 § 2 du Code de droit canonique, peut-on inclure également le service de l'autel ?". La réponse a été " Oui, selon les instructions que donnera le Siège apostolique". Rapportant ce fait dans une lettre adressée à tous les présidents des conférences épiscopales en date du 15 mars 1994, Mgr Javierre-Ortas, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des sacrements, précise que : "1 - Le canon 230 § 2 a un caractère d'autorisation et non de précepte «les laïcs ... peuvent» (« Laici ... possunt »).

Les usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, [22] qui doivent être transmis fidèlement et avec soin par l’Église aux générations futures. ( RS.9 )

Il est tout à fait louable que se maintienne la coutume insigne que soient présents des enfants ou des jeunes - dénommés habituellement « servants d’autel » ou « enfants de chœur » - qui servent à l’autel comme acolytes, et reçoivent, selon leurs capacités, une catéchèse utile, adaptée à leur service. [119] On ne doit pas oublier que, du nombre de ces enfants, qui servent à l’autel, a surgi, au long des siècles , une multitude de ministres sacrés. [120] Afin de pourvoir plus efficacement aux besoins pastoraux de ces servants d’autel, il est nécessaire d’instituer et de promouvoir pour eux des associations, en faisant même appel à la participation et à l’aide de leurs parents. Les filles ou les femmes peuvent être admises à ce service de l’autel, au jugement de l’Évêque diocésain; dans ce cas, il faut suivre les normes établies à ce sujet. ( R.S.47 )

Du caractère central de l'Eucharistie dans la vie et dans le ministère des prêtres découle aussi son caractère central dans la pastorale en faveur des vocations sacerdotales. Tout d'abord, parce que la prière pour les vocations y trouve le lieu d'une très grande union avec la prière du Christ, grand prêtre éternel; mais aussi parce que le soin attentif apporté par les prêtres au ministère eucharistique, associé à la promotion de la participation consciente, active et fructueuse des fidèles à l'Eucharistie, constitue, pour les jeunes , un exemple efficace et un encouragement à répondre avec générosité à l'appel de Dieu. Ce dernier se sert souvent de l'exemple de charité pastorale zélée d'un prêtre pour répandre et faire grandir dans le cœur d'un jeune la semence de l'appel au sacerdoce. ( EE.31 )

La Journée mondiale de la Jeunesse qui aura lieu cette même année et se déroulera à Cologne du 16 au 21 août 2005 . L'Eucharistie est le centre vital autour duquel je désire que les jeunes se rassemblent pour nourrir leur foi et leur enthousiasme   ( MND.4 )

Enfin, j'attends beaucoup de vous, les jeunes, tandis que je vous rappelle le rendez-vous de la Journée mondiale de la Jeunesse à Cologne . Le thème choisi - Nous sommes venus l'adorer ( Mt 2,2) - peut vous suggérer de manière particulière l'attitude juste pour vivre cette année eucharistique. Dans votre rencontre avec Jésus caché sous les espèces eucharistiques, apportez tout l'enthousiasme de votre âge, de votre espérance, de votre capacité à aimer. ( MND.30 )

Je ne demande pas toutefois que l'on fasse des choses extraordinaires, mais que toutes les initiatives soient empreintes d'une profonde intériorité. Si le fruit de cette Année consistait seulement à raviver la célébration de la Messe dominicale dans toutes les communautés chrétiennes et à faire croître l'adoration eucharistique en dehors de la Messe , cette Année de grâce aurait atteint un résultat significatif. Cependant, il est bon de viser vers le haut et de ne pas nous contenter de mesures médiocres, parce que nous savons pouvoir toujours compter sur l'aide de Dieu. ( MND.29 )

À l'aube de ce troisième millénaire, nous tous, fils et filles de l'Église, nous sommes invités à progresser avec un dynamisme renouvelé dans la vie chrétienne. Comme je l'ai écrit dans la lettre apostolique Novo millennio ineunte, «  il ne s'agit pas d'inventer un nouveau programme. Le programme existe déjà: c'est celui de toujours, tiré de l'Évangile et de la Tradition vivante. Il est centré, en dernière analyse, sur le Christ lui-même, qu'il faut connaître, aimer, imiter, pour vivre en lui la vie trinitaire et pour transformer avec lui l'histoire jusqu'à son achèvement dans la Jérusalem céleste ». ( 103 ) La réalisation de ce programme d'un élan renouvelé dans la vie chrétienne passe par l'Eucharistie. ( EE.60 §1)

Tout engagement vers la sainteté, toute action visant à l'accomplissement de la mission de l'Église, toute mise en œuvre de plans pastoraux, doit puiser dans le mystère eucharistique la force nécessaire et s'orienter vers lui comme vers le sommet. Dans l'Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son sacrifice rédempteur, nous avons sa résurrection, nous avons le don de l'Esprit Saint, nous avons l'adoration, l'obéissance et l'amour envers le Père. Si nous négligions l'Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence ? ( EE.60 §2)

En donnant à l'Eucharistie toute l'importance qu'elle mérite et en veillant avec une grande attention à n'en atténuer aucune dimension ni aucune exigence, nous montrons que nous sommes profondément conscients de la grandeur de ce don. Nous y sommes aussi invités par une tradition ininterrompue qui, dès les premiers siècles, a vu la communauté chrétienne attentive à conserver ce « trésor ». Poussée par l'amour, l'Église se préoccupe de transmettre aux générations chrétiennes à venir, sans en perdre un seul élément, la foi et la doctrine sur le mystère eucharistique. Il n'y a aucun risque d'exagération dans l'attention que l'on porte à ce Mystère, car «  dans ce Sacrement se résume tout le mystère de notre salut  ». ( EE.61 )

Pour conclure, après tant de suggestions et de propositions, il convient de revenir sur ce qui est plus essentiel, en se rappelant que le Saint-Père , dans sa lettre Mane nobiscum Domine, a parlé d’une   Année de grâce. En effet, toutes les initiatives que nous pourrons lancer n’auront de sens que si elles sont prises dans la perspective du don de Dieu. Les initiatives ne seront que des chemins ouverts, pour que la grâce, toujours offerte par l’Esprit de Dieu, soit répandue en abondance, et accueillie par chaque personne et chaque communauté
. ( AE.45 )

Dans la certitude que le peuple de Dieu, dans ses diverses composantes, voudra bien accueillir ma proposition avec une prompte docilité et un fervent amour. ( MND,5 )


Le triomphe de l’Eucharistie

 

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