Jesu
Hominum
Salvator
DOCUMENTS CONSULTES
:
Site officiel du
Saint-Siège :
La
Santa
Sede
ECCLESIA DE EUCHARISTIA
Lettre Encyclique -
Jean-Paul
II
- 17 avril 2003 – 27 pages.
(
EE
)
Ecclesia
de Eucharistia
ECCLESIA DE MYSTERIO
-
Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres: 15 août 1997 – Huit Congrégations – 21 pages.
(
EM
)
Le texte se trouve dans la rubrique FIDELES LAÏCS
DOMINUS JESUS
-
Déclaration
-
Congrégation pour la Doctrine de la Foi (La révélation de Jésus-Christ est définitive et complète) -
6 août 2000 – 18 pages.
(
DJ
)
le texte se trouve dans la rubrique : SPIRITUALITE - REFLEXIONS
MANE NOBISCUM DOMINE
- Lettre Apostolique pour l’Année Eucharistique. Année de synthèse, sommet de tout le chemin parcouru (
MN.10
)
- Jean-Paul
II
-
7 octobre 2004 – 19 pages.
(
MND
)
Mane nobiscum Domine
ANNEE DE L’EUCHARISTIE
- Eléments de spiritualité eucharistique - suggestions et propositions pour l’Année Eucharistique (
oct.2004
–
oct.2005
)
-
Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. - 15 octobre 2004
- 33 pages.
(AE)
Le texte se trouve dans la rubrique : LITURGIE -EUCHARISTIE
REDEMPTIONIS SACRAMENTUM
-
Instruction sur certaines choses à observer et à éviter concernant la très sainte Eucharistie
- 19 mars 2004
- Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements en collaboration avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, selon mandat et approuvée par le Souverain Pontife Jean-Paul
II
– 21 pages.
(
RS
)
Redemptionis Sacramentum
DIES DOMINI
- Lettre Apostolique
- Jean-Paul
II
- 31 mai 1998
- 34 pages.
Le Dimanche)
Dies
Domini
NOVO MILLENIO
INEUNTE
- Lettre Apostolique
- Jean-Paul
II
– Engagement pastoral fondé sur la contemplation du visage du Christ -
6 janvier 2001 - 48 pages.
Novo Millennio ineunte
ROSARIUM VIRGINIS
MARIAE
-
Lettre Apostoliqu
-
Jean-Paul
II
– Contemplation du visage du Christ avec le regard et le cœur de Marie
- 16 octobre 2002
-
36 pages.
Rosarium Virginis Mariae
SPIRITUS ET SPONSA
- Lettre Apostolique pour le
40
ème
anniversaire de la Constitution sur la Sainte Liturgie
-
Jean-Paul
II
- 4 décembre 2003
- 6 pages.
(
S.et S.
)
Spiritus et Sponsa
DIVERS
:
CODE DE DROIT CANONIQUE 1983
-
Livre
II
-
LE PEUPLE DE DIEU.
(
cic
)
MISSEL ROMAIN
2002 -
Ch.III
-
Offices de l’Ordre sacré
-
Fonctions du peuple de Dieu
-
Ministères particuliers.
(MR)
MISSEL ROMAIN
2002
- Ch. IV
-
Fonctions de l’acolyte
-
Fonctions du lecteur.
(MR)
MISSEL ROMAIN
2002
-
Ch.
VI
-
Vêtements sacrés.
(MR)
Compilation
d’extraits provenant des documents cités plus haut
|
1 - L’EUCHARISTIE
:
(action de grâce)
|
Est ce que l'Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l'histoire. Ainsi s'explique
l'attention empressée
qu'elle a toujours réservée au Mystère eucharistique
…(
EE.9
)
Le don par excellence
…
(
EE.11
)
La
source
et le
sommet
de toute vie chrétienne
…(
RS.2
et 36 –
EE.1
) …et de toute l'évangélisation…(
EE
22)
L’Eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal,
a sa place au centre de la vie ecclésiale
..
(
EE.3
)
Elle est un lien entre le ciel et la terre
. Elle englobe et elle imprègne toute la création
…(
EE.9
)
L’expression fidèle
, mûrie au long des siècles,
des sentiments du Christ, et ils nous apprennent à avoir les mêmes sentiments que les siens
…(
RS.5
)
Que tous les fidèles possèdent et manifestent ce
sens de la majesté de Dieu
…(
RS.6
)
de raviver sans cesse chez les fidèles un sens rénové de profonde admiration envers le
caractère
sublime
de ce mystère de foi, qu’est l’Eucharistie…(
RS.40
)
L’
Église
, comme l’Apôtre saint Thomas, se prosterne,
adorant le Seigneur
crucifié, mort, enseveli et ressuscité
«dans la plénitude de sa splendeur divine, et elle s’exclame en permanence:
mon Seigneur et mon Dieu
! ».( RS.40 )
La célébration quotidienne qui est vraiment, même s’il ne peut y avoir la présence de fidèles, action du Christ et de l’Église, dans la réalisation de laquelle les prêtres accomplissent
leur principale fonction
». (
Il est demandé instamment aux prêtres, selon leurs possibilités, de célébrer la Messe pour le peuple, chaque jour, dans l’une des églises, qui leur a été confiée. (
RS.116
)
« Avant tout du Sacrifice eucharistique, qui est donc le centre et la racine de toute la vie du prêtre ». (
EE.31
)
L 'Église
vit de l'Eucharistie (
Ecclesia de Eucharistia
vivit
). Cette vérité n'exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse
le
cœur du mystère de l'Église.
Dans la joie, elle fait l'expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse: «
Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde
» (
Mt
28, 20). Mais, dans l'Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une
intensité unique
. (
EE.1
)
La très sainte Eucharistie contient en effet l'ensemble des biens spirituels de l'Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes ».(
2
)C'est pourquoi l'Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur, présent dans le Sacrement de l'autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour. (
EE.1
§2)
L'
Église
vit du Christ eucharistique
,
par lui elle est nourrie, par lui elle est illuminée. L'Eucharistie est un mystère de foi, et en même temps un « mystère lumineux »
.(
EE.6
)
Chaque fois que l'Église la célèbre, les fidèles peuvent en quelque sorte revivre l'expérience des deux disciples d'Emmaüs: «
Leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent »
(
Lc
24, 31}
(
EE.6
)
Dans l'Eucharistie, il nous montre vraiment un amour qui va « jusqu'au bout » (cf.
Jn
13, 1), un amour qui ne connaît pas de mesure. (
EE.11
L'Eucharistie
apparaît donc comme le sommet de tous les Sacrements (
EE.34
)
Mysterium fidei!
Si l'Eucharistie est un mystère de foi qui dépasse notre intelligence au point de nous obliger à l'abandon le plus pur à la parole de Dieu
, nulle personne autant que Marie ne peut nous servir de soutien et de guide dans une telle démarche. Lorsque nous (les prêtres) refaisons le geste du Christ à la dernière Cène en obéissance à son commandement: «
Faites cela en mémoire de moi
! » (
Lc
22, 19), nous accueillons en même temps l'invitation de Marie à lui obéir sans hésitation: «
Faites tout ce qu'il vous dira
» (
Jn
2, 5). Avec la sollicitude maternelle dont elle témoigne aux noces de Cana, Marie semble nous dire: « N'ayez aucune hésitation, ayez confiance dans la parole de mon Fils.
Lui, qui fut capable de changer l'eau en vin, est capable également de faire du pain et du vin son corps et son sang,
transmettant aux croyants, dans ce mystère, la mémoire vivante de sa Pâque, pour se faire ainsi pain de vie ».
(
EE.54
)
Il existe donc une
analogie profonde
entre le
fiat
par lequel Marie répond aux paroles de l'Ange et l'
amen
que chaque fidèle prononce quand il reçoit le corps du Seigneur. À Marie, il fut demandé de croire que celui qu'elle concevait « par l'action de l'Esprit Saint » était le « Fils de Dieu » (cf.
Lc
1, 30-35). Dans la continuité avec la foi de la Vierge, il nous est demandé de croire que, dans le Mystère eucharistique, ce même Jésus, Fils de Dieu et Fils de Marie, se rend présent dans la totalité de son être humain et divin, sous les espèces du pain et du vin. (
EE.55
)
Présence « réelle »
:
Nous avons vu le Seigneur!
(
Jn
20, 25)
Dans la Messe, la représentation sacramentelle du sacrifice du Christ couronné par sa résurrection implique une présence tout à fait spéciale que – pour reprendre les mots de Paul
VI
– « on nomme
réelle, non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas réelles , mais par antonomase parce qu'elle est substantielle, et que par elle
le Christ,
Homme-Dieu, se rend présent tout entier
». (
EE.15
)
« Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit, pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d'exister après la consécration, en sorte que
c'est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui, dès lors, sont réellement présents devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin ». (
EE.15
)
À travers la communion à son corps et à son sang, le Christ nous communique aussi
son Esprit.
Saint Éphrem écrit: « Il appela le pain son corps vivant, il le remplit de lui-même et de
son Esprit.
[...] Et celui qui le mange avec
foi mange le Feu et l'Esprit
[...]. Prenez-en, mangez-en tous, et
mangez avec lui l'Esprit Saint. C'est vraiment mon corps et celui qui le mange vivra éternellement ». (
EE.17
)
Et dans le
Missel romain
le célébrant demande: « Quand nous serons nourris de son corps et de son sang et
remplis de l'Esprit Saint, accorde-nous d'être
un seul corps et un seul esprit dans le Christ
».
(
EE.17
)
Celui qui se nourrit du Christ dans l'Eucharistie n'a pas besoin d'attendre l'au-delà pour recevoir
la vie éternelle
:
il la possède déjà sur terre,
comme prémices de la plénitude à venir, qui concernera l'homme dans sa totalité. Dans l'Eucharistie en effet, nous recevons également la garantie de la résurrection des corps à la fin des temps: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (
Jn
6, 54). Cette garantie de la résurrection à venir vient du fait que la chair du Fils de l'homme, donnée en nourriture,
est son corps dans son état glorieux de
Ressuscité
. Avec l'Eucharistie, on assimile pour ainsi dire le « secret » de la résurrection. C'est pourquoi saint Ignace d'Antioche définit avec justesse le Pain eucharistique comme «
remède d'immortalité, antidote pour ne pas mourir
». (
EE.18
)
L'Eucharistie est vraiment un coin du ciel qui s'ouvre sur la terre
! C'est un rayon de la gloire de la Jérusalem céleste, qui traverse les nuages de notre histoire et qui illumine notre chemin. (
EE.19
)
Il convient tout particulièrement, aussi bien dans la célébration de la Messe que dans le culte eucharistique hors de la Messe, de développer
une vive conscience de la présence réelle du Christ,
en prenant soin d'en témoigner par le ton de la voix, par les gestes, par les mouvements, par le comportement tout entier
…(
MND
;16)
Le Banquet eucharistique est vraiment un banquet « sacré »,
dans lequel la simplicité des signes cache la profondeur insondable de la
sainteté de Dieu
. (
EE.48
)
Il est nécessaire que
les ministres et les fidèles traitent l'Eucharistie avec un très grand respect.
(
MND
,18
)
La sainte Communion
:
L’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels» (
RS.80
)
Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration,
à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en
grand nombre et sans le discernement nécessaire.
Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté. (
RS.83 )
Saint Jean Chrysostome exhortait les fidèles: « Moi aussi, j'élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s'appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments ». (
EE.36
)
«
Vous êtes mes amis
» (
Jn
15, 14). Quant à nous, nous vivons grâce à lui: « Celui qui me mangera vivra par moi » (
Jn
6, 57). Pour le Christ et son disciple, demeurer l'un dans l'autre se réalise de manière sublime dans la communion eucharistique: «
Demeurez en moi, comme moi en vous
» (
Jn
15, 4). (
EE.22
)
Le don du Christ et de son Esprit, que nous recevons dans la communion eucharistique, accomplit avec une surabondante plénitude les désirs d'unité fraternelle qui habitent le cœur humain; de même, il élève l'expérience de fraternité inhérente à la participation commune à la même table eucharistique
jusqu'à un niveau bien supérieur à celui d'une simple expérience de convivialité humaine. (
EE.24
Conversion
:
L'Eucharistie et la Pénitence sont deux sacrements intimement liés
. (
EE.37 )
Le Christ est la vérité et rend témoignage à la vérité
(cf.
Jn
14, 6; 18, 37);
le Sacrement de son corps et de son sang n'admet pas de mensonge. ( EE.38
)
En se conformant à l’engagement pris dans le rite de la sainte Ordination, qui est renouvelé chaque année pendant la Messe Chrismale, les prêtres doivent célébrer «pieusement et fidèlement les mystères du Christ, tout spécialement dans le Sacrifice Eucharistique et
le sacrement de la réconciliation, selon la tradition de l’Église, pour la louange de Dieu et la sanctification du peuple chrétien». (
RS.31
)
"Chaque prêtre s'en tiendra à la norme ecclésiale qui défend et promeut la valeur de la
confession individuelle et de l'accusation personnelle et intègre de ses péchés, dans un dialogue direct avec le confesseur
".
Directoire pour le ministère et la vie des prêtres (1994), n°52
.
La confession
individuelle et intégrale suivie de l’absolution
demeure le seule mode … (Catéchisme 1484)
(
Can.986
)
Tous ceux auxquels est confiée, en vertu de leur fonction, une charge d’âmes sont tenus par l’obligation de pourvoir à ce que les confessions des fidèles qui leur sont confiés soient entendues
à des jours et heures fixés qui leur soient commodes. (CD 30 ;
PO
13) (Affichage)
L’absolution collective, invalide et inopérante ainsi que les cérémonies pénitentielles sans confession individuelle sont non sacramentelle. (MR)
Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe,
surtout aux heures établies
, de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière
régulière, selon les possibilités de chacun. (
RS.86
«
Celui qui est conscient d'un péché grave doit recevoir le sacrement de la
Réconciliation avant d'accéder à la communion ».(
74
) Je désire donc redire que demeure et demeurera toujours valable dans l'Église la norme par laquelle le Concile de Trente a appliqué concrètement la sévère admonition de
l'Apôtre Paul, en affirmant que, pour une digne réception de l'Eucharistie, « si quelqu'un est conscient d'être en état de péché mortel, il doit, auparavant, confesser ses péchés ». (
EE.36
Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles. ( RS.80 )
C'est seulement dans ce contexte qu'il y a la célébration légitime de l'Eucharistie et la véritable participation à ce Sacrement. Il en résulte une exigence intrinsèque à l'Eucharistie: qu'elle soit célébrée dans la communion…
suppose la vie de la grâce, par laquelle nous sommes rendus « participants de la nature divine » (
2 P
1, 4),….
La foi ne suffit pas;
il convient aussi de
persévérer dans la grâce sanctifiante
…(
EE.35
et 36)
« Au nom du Christ,
nous vous le demandons: laissez-vous réconcilier avec Dieu » (
2
Co
5, 20). Si le chrétien a sur la conscience le poids d'un péché grave, l'itinéraire de pénitence, à travers le sacrement de la Réconciliation, devient le passage obligé pour accéder à la pleine participation au Sacrifice eucharistique. (
EE.37
)
En cas de comportement extérieur gravement, manifestement et durablement contraire à la norme morale, l'Église, dans son souci pastoral du bon ordre communautaire et par respect pour le Sacrement,
ne peut pas ne pas
se sentir concernée. (
EE.37
)
Accompagner dans la vie spirituelle ceux qui sont dans une situation irrégulière et qui participent à la Messe, mais ne peuvent pas recevoir la Communion eucharistique. (
AE.35
)
voir également : « communion spirituelle »
(
EE.34
)
Dimanche
:
«
jour du Seigneur
», «
jour de l’Eglise
» (
EE.42
)
Je rappelais entre autre que pour les fidèles, participer à la Messe
est une obligation, à moins qu'ils n'aient un empêchement grave (
EE.41
Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Messe (
CIC.1247
et Catéchisme
:1389
)
|