Benoît XVI nous donne des directives,
à nous de les suivre |
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Le 31 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Aussi bien sur l'enseignement de la catéchèse, les vocations, la
laïcité, la liturgie que sur le motu proprio, le discours a été le même
: « Le pape Benoît XVI donne des directives et nous les suivons, et même
parfois nous les avions déjà précédées ».
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Le pape
Benoît XVI-
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Benoît XVI nous donne des directives, à nous de les suivre
Vie de l'Église -
Des signes concrets
Le 31 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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D'autres mieux que moi ont souligné les bienfaits du passage de Benoît XVI
en France et louange ses paroles, belles, fortes, encourageantes. Bref ce
fut une belle fête pour les chrétiens de France. Comme à l'accoutumée, c'est
à chacun de se retrousser les manches si l'on ne veut pas que l'enthousiasme
retombe aussi vite. Les media, toujours avides d'appuyer là où cela fait
mal, ont cru discerner une opposition entre les paroles du pape et la
pratique de l'Église de France depuis quelques décennies, en particulier
dans son
Discours aux évêques qui, selon certains journalistes, a été une
litanie de « reproches ». La réaction épiscopale a été unanime pour dire
qu'il n'en était rien. Aussi bien sur l'enseignement de la catéchèse, les
vocations, la laïcité, la liturgie que sur le motu proprio, le discours a
été le même : « Le pape donne des directives et nous les suivons, et même
parfois nous les avions déjà précédées ».
Lorsque le pape Benoît XVI parle d'esprit de la liturgie, il ne dit pas des paroles en
l'air pour distraire les beaux esprits; il met en pratique ce qu'il pense,
et pas de temps en temps : il célèbre désormais systématiquement face à la
croix, il donne désormais la communion dans la bouche, il redonne vie aux
rites et aux objets liturgiques traditionnels. Quand il parle de contenu de
la catéchèse, il ne disserte pas sur les méthodes pédagogiques à la mode,
il
enseigne chaque mercredi de manière claire et précise les mystères de la
foi, sans les enrober dans un verbiage inconsistant, aux adultes comme aux
enfants.
Quand il pense vocations, il appelle hautement et clairement les jeunes à
donner leur vie pour le Christ, pour le salut des âmes, par la célébration
des sacrements et pas pour une espèce de service humanitaire qu'un médecin
ou une assistante sociale accomplissent très bien; il leur parle d'un
sacerdoce qu'aucun animateur laïc ne pourra jamais remplacer. Quand il
évoque les divorcés-remariés, il ne leur dit pas « un jour l'Église changera
d'avis car son avis est fluctuant », mais il leur parle
avec la charité de
la vérité, toute simple, difficile parfois à vivre mais sans détour. Et
quand il parle œcuménisme c'est pour aller au-devant des représentants des
autres religions, au nom de Jésus-Christ, leur rappelant qu'il est La voie
du salut et aucun autre à sa place.
Tout cela il l'a rappelé, tout cela il l'a fait. L'Église de France
l'approuve ? Formidable. Il semble cependant que la pratique quotidienne
dans la vie de nos diocèses et de nos paroisses ne soit pas de cette
tonalité-là. Mettre en œuvre la pensée du pape Benoît XVI, voilà le travail urgent.
Loic Mérian.
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S
Sources : lanef.net
LA NEF • N°197 OCTOBRE 2008
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
31.10.2008 -
T/Église
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