Le suaire de Manoppello.
 

Benoît XVI visitera en septembre le sanctuaire du Saint Visage du Christ

Le Pape Benoît XVI visitera le 1er septembre, le sanctuaire du Saint Visage de Manopello, dans la localité italienne de Pescara (centre) où on trouve le voile où on dit qu'a été imprimé le visage de Jésus et dont les caractéristiques coïncident avec ceux du Saint Suaire.

Comme l'a confirmé le recteur du sanctuaire, le père Carmine Cucinelli, il s'agit d'une visite privée mais Benoît XVI sera disponible pour rencontrer le clergé et les fidèles du diocèse de Chieti-Vasto pendant son voyage.

Le père Cucinelli a aussi souligné que la visite de Benoît XVI constitue un événement extraordinaire qui confirme la valeur universelle de la chrétienté du Visage  Sacré de Manoppello. Le Saint Visage est un voile de 17x24 centimètres où on trouve une image imprimée mystérieusement, puisque, selon ce qu'on dit dans le sanctuaire, les observations sous la lumière ultra-violette effectuées par des techniciens confirment la non-existence de peinture sur le voile ', a-t-il expliqué. Il y a beaucoup de descriptions qui parlent d’un voile très léger que porte sur les deux faces un Voult encadré de cheveux aspergé de sang, mais appartenant à une personne vivante avec les yeux ouverts

Le tissu est tellement fin que l'image est tout à fait visible et les études ont confirmé qu'il s'agit du même visage qu'est imprimé aussi sur le Saint Suaire, le linceul du Christ, qui se trouve à Turin.

Bien qu'il y ait plusieurs versions, on croit que pendant la construction de Saint Pierre en 1506, on a placé dans une caisse le voile avec le visage de Jésus qui apparaît imprimé de manière prodigieuse sur le linge que Véronique a utilisé sur le chemin de Croix vers le Calvaire. Le Saint Visage de Manoppello est habituellement appelé la Véronique.
 

On dit aussi que ce voile est apparu également dans la tombe du Christ au moment de la résurrection. Partant du fait que le visage du Saint Suaire de Turin et le visage de Manoppello sont parfaitement superposables, on est amené à admettre que les deux images, celle du voile et celle du Saint Suaire, se sont formées en même temps. C’est-à-dire dans les trois jours qui vont de la sépulture de Jésus à sa résurrection, à l’intérieur du sépulcre. Le suaire de Manoppello et le Saint Suaire sont les deux seules vraies images du visage du Christ, des images dites acheiropoïètes , c’est-à-dire qui ne sont pas dues à la main de l’homme».

Le voile a été volé pendant le pillage de Rome le 6 mai de de 1527, et est arrivé par des mains d'un inconnu au sanctuaire de Manopello, où il est  exposé de façon permanente sur le maître autel.

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On raconte qu’un mystérieux pèlerin, arrivé en ville en 1506 (le jour n’est pas précisé) est allé à l’église San Nicola de Bari avec le docteur en physique Giacomo Antonio Leonelli, à qui il a donné un voile qui reproduisait les traits du Visage de Jésus. Cette relique est restée la propriété de la famille Leonelli et leurs héritiers jusqu’au 1618, quand elle a été achetée par Donatantonio de Fabritiis qui, après vingt ans l’a offerte au couvent des Frères Mineurs Capucins. Le Voile a été restauré avec attention, patience et dévotion par le Frère Remigio da Rapino et puis la sacrée relique a été mise dans une chasse exposée sur le maître autel.
Dès lors, la Relique a attiré l’intérêt et la dévotion des gens des régions environnantes, les pèlerinages devenant toujours plus nombreux.

Les pères capucins ont entrepris une méticuleuse recherche, confiée au Père théologien Donato da Bomba, sur l’Image Sacrée, pour dissiper le mystère qui enveloppait ses origines. Les résultats de la recherche ont été présentés dans un Rapport Historique où ont été mis en évidence les caractères miraculeux de la Relique.

Lors d’une réunion publique, le document a été lu, approuvé et signé le 6 avril 1646; il est conservé aux archives historiques de la mairie de Manoppello.
Il y a plus de trois siècles que la sacrée image du Visage Saint, représente la destination des pèlerins abruzzains, surtout le troisième dimanche du mois de mai et le 6 août, à l’occasion de la solennité liturgique de la Transfiguration du Notre Seigneur.

L’église a été plusieurs fois refaite. L’aspect actuel se distingue par des somptueuses formes baroques, d’un plan basilical à trois nefs riches d’autels et de décorations.
Dès le début, les Pères capucins ont soutenu la dévotion populaire en l’encadrant dans une dimension culturelle et confessionnelle profonde, en accord avec la vérité de la foi.

Dans l’esprit de la tradition du bon accueil au couvent, en 1952, les Pères capucins ont ajouté à l’édifice sacré, une hospitalière maison du pèlerin , avec une grande hôtellerie, ouverte à tous ceux qui arrivent à Manoppello. La maison se trouve dans les contreforts de Maiella, un paysage merveilleux, en pleine végétation; souvent elle devient siège des réunions et des assemblées à caractère religieux.
La dimension spirituelle de ces lieux est amplifiée par un long et artistique Via Crucis, en pierre de Maiella, placé le long de la rue qui mène au Sanctuaire.
 

Le 26 juillet dernier, Le Saint-Père Benoît XVI a adressé une lettre de félicitation au Cardinal Fiorenzo Angelini pour son jubilé épiscopal. Le Pape a salué aussi la sollicitude pastorale du Cardinal Angelini qui a fondé il y a quelques années l'Institut international de recherche sur le saint Face, en collaboration avec la congrégation bénédictine des Réparatrices de la sainte Face, Benoît XVI

Le suaire n'est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L'Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu'elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s'arrêter à l'image gravée sur la toile, mais de remonter par l'esprit et par le coeur vers la Personne que l'image rappelle. " Benoît XVI

Sources: 30giorni - Archives E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 31.07.2006 - BENOÎT XVI