Benoît XVI a adressé une lettre de félicitation au Cardinal Fiorenzo Angelini
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CITE DU VATICAN, 26 JUILLET2006. Le Saint-Père Benoît XVI a adressé une lettre de félicitation au Cardinal Fiorenzo Angelini pour son jubilé épiscopal. Né à Rome le 1er août 1916, le Cardinal a été ordonné Evêque en l'église St.Ignace le 29 juillet 1956.
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Le Cardinal Fiorenzo Angelini
JUBILE EPISCOPAL DU CARDINAL ANGELINI
CITE DU VATICAN, 26 JUILLET 2006. Le Saint-Père Benoît XVI a adressé une lettre de félicitation au Cardinal Fiorenzo Angelini pour son jubilé épiscopal. Né à Rome le 1er août 1916, le Cardinal a été ordonné Evêque en l'église St.Ignace le
29 juillet 1956.
Benoît XVI y retrace la pastorale sanitaire développée par le Cardinal au service de Pie XII d'abord, qui lui confia la délégation des structures sanitaires romaines, puis de Jean XXIII, qui le nomma Assistant ecclésiastique des médecins catholiques italiens, et enfin de Jean-Paul II qui le créa Cardinal et institua le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé dont il fut le premier Président.
Le Pape Benoît XVI salue aussi la sollicitude pastorale du Cardinal Angelini qui a fondé il y a quelques années l'Institut international de recherche sur la sainte Face, en collaboration avec la congrégation bénédictine des Réparatrices de la sainte Face, dans le but de développer l'assistance socio- sanitaire et éducative en Pologne, Roumanie, Inde et République démocratique du Congo.
(
Message de Jean-Paul II au Cardinal Fiorenzo Angelini
)
L'on se souviendra de la réaction du Cardinal Fiorenzo Angelini lorsque le ministre de l’éducation italien a voulu supprimer le cours de religion.
"
C'est du marxisme et de l'anti-catholicisme
", a déclaré le Cardinal Fiorenzo Angelini, président émérite du Conseil Pontifical pour la pastorale des agents de la santé.
Le ministre de l'éducation italien, Luigi Berlinguer, vient de soulever une polémique nationale. Il a textuellement déclaré à la presse : "Ça suffit avec le catéchisme dans les écoles". Et il a ajouté : "Il faut modifier le Concordat" entre l'Église et l'État.
Les partis catholiques de centre-gauche, qui constituent la majorité gouvernementale avec le Parti Démocrate de gauche, auquel appartient Berlinguer, ont menacé de provoquer une crise de gouvernement. Ceux-ci avaient accepté de s'unir à la coalition gouvernementale des Démocrates de gauche à condition que le rôle public exercé par l'école privée en Italie, et particulièrement l'école catholique, soit reconnu.
Le cours de religion en Italie est actuellement une option et n'est pratiquement pas reconnu sur le plan académique.
"C'est du marxisme et de l'anti-catholicisme", a déclaré le Cardinal Fiorenzo Angelini, président émérite du Conseil Pontifical pour la pastorale des agents de la santé. Le cardinal reconnaît qu'il parle à titre personnel mais sa pensée reflète largement la position du Saint-Siège et du pape Benoît XVI. Dans un communiqué officiel, la Salle de Presse du Vatican a confessé sa surprise devant les déclarations du ministre. Tout d'abord parce qu'un ministre n'a pas le pouvoir de modifier les accords entre l'Église et l'État, et en second lieu parce que "le Saint-Siège est convaincu que dans l'Europe d'aujourd'hui il est urgent de faire découvrir aux nouvelles générations les racines chrétiennes qui imprègnent les traditions culturelles d'Occident. La question de l'enseignement de la religion à l'école est en train d'être revalorisée par plusieurs pays d'Europe".
Le Cardinal Angelini rappelle que "
Le
Catéchisme de l’Église Catholique
", le code fondamental et culturel de la religion chrétienne, est une exaltation de la liberté de la personne, indépendamment de la croyance religieuse.
La connaissance de la religion catholique est selon lui, un fait de culture.
(Apr 13, 2005)
Sources: Vatican - VIS 060726 (170)
Eucharistie sacrement de la miséricorde
- 26.07.2006 - BENOÎT XVI
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