Appel de Benoît XVI à lutter contre
l’esclavage |
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Cité du Vatican, le 30 novembre 2007 -
(E.S.M.)
- « Nous sommes vraiment reconnaissants au pape Benoît XVI pour
son appel pressant à lutter contre l’esclavage, contenu dans son Message
pour la Journée Mondiale des Migrants » dit à l’Agence Fides Gianpiero
Cofano, de la Communauté Jean XXIII, fondée par don Oreste Benzi.
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Don
Oreste Benzi
Appel de Benoît XVI à lutter contre l’esclavage
EUROPE/ITALIE - « Je travaille pour être au chômage : je veux faire en sorte
qu’il n’existe plus de femmes réduites à l’esclavage » dit à Fides un
opérateur de la Communauté Jean XXIII.
« Nous sommes vraiment reconnaissants au pape Benoît XVI pour son appel
pressant à lutter contre l’esclavage, contenu dans son
Message pour la Journée Mondiale des Migrants » dit à l’Agence Fides
Gianpiero Cofano, de la Communauté Jean XXIII, fondée par don
Oreste Benzi, qui est engagée depuis longtemps dans le domaine de
l’émigration à combattre la traite des êtres humains, qui arrache aux pays
les plus pauvres, surtout africains, des milliers de jeunes avec la promesse
illusoire d’une vie meilleure.
Dans son message en vue de la « Journée mondiale du migrant et du réfugié
2008 » qui sera célébrée le 13 janvier, le pape Benoît XVI parle des
souffrances des jeunes immigrés, notamment de ceux qui se trouvent sans
famille derrière eux. « Ces jeunes garçons et filles - observe-t-il -
finissent souvent dans la rue, abandonnés à eux-mêmes et en proie à des
exploiteurs sans scrupules qui souvent les transforment en objets de
violence physique, morale et sexuelle. Cela vaut surtout pour les jeunes
filles, par la prostitution ».
« L’appel pressant du Saint-Père est un défi à la communauté catholique »
dit Cofano. « Il y a différentes initiatives d’assistance en faveur des
victimes de la traite des femmes contraintes de se prostituer. Des
initiatives méritoires, mais peu nombreux sont ceux qui se demandent comment
extirper les racines de ce triste phénomène ».
« L’un des derniers messages que nous a laissé don Oreste Benzi, avant de
mourir, était justement de dénoncer le fait qu’il s’est créé un “marché
de l’assistance” : trop de personnes pensent à leur salaire d’opérateur
d’assistance, sans penser aux moyens de combattre les causes profondes de
l’esclavage sexuel. Je le dis clairement : je travaille pour être au
chômage. Ma plus grande aspiration est de faire en sorte que mon travail
d’assistance aux victimes de la traite des femmes devienne inutile, parce
que le phénomène a disparu. Cela devrait être la première pensée de tout
opérateur catholique qui travaille dans le secteur », conclut Cofano.
Sources:
www.vatican.va (L.M.)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.11.2007 - BENOÎT XVI |