Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Prier pour les défunts est une noble pratique, rappelait Benoît XVI

 

Le 30 octobre 2007 - (E.S.M.) - Tous les ans, la Toussaint et le Jour des défunts se succèdent, les 1er et 2 novembre, au point d'être associés. Complémentaires, ces deux fêtes religieuses sont cependant bien distinctes.

Prier pour nos défunts Pour agrandir l'image: C'est ici

Savoir distinguer la Toussaint du 2 novembre

Pour être saints, indiquait Benoît XVI l'an dernier, il ne faut cependant pas effectuer des actions et des œuvres extraordinaires, ni posséder des charismes singuliers, "il est nécessaire avant tout d’écouter Jésus puis de le suivre sans perdre courage face aux difficultés"

Historique :
Le plus souvent, un amalgame est fait entre la fête de tous les saints et le jour de prière pour les défunts. Depuis le XIXe siècle, il est de tradition de fleurir les tombes à la Toussaint, jour férié propice aux déplacements pour se recueillir en souvenir des personnes aimées et disparues. Manière d'honorer la mémoire des défunts de nos familles, de renouer des liens avec ceux qui nous ont précédés. Mais comment ne pas faire de confusion entre le 1er et le 2 novembre ?

En premier lieu, il faut savoir que la fête de la Toussaint et la commémoration des morts, le jour suivant, ne tirent pas leur origine des textes bibliques. La Toussaint fut instituée par l'Église entre le IVe et le IXe siècle, en réponse à la situation de l'époque : en effet, après les persécutions, l'Église a voulu se souvenir de tous ceux qui ont offert leur vie à cause de leur foi chrétienne. Une fête de tous les martyrs a donc été instituée à Antioche, en Orient, le 13 mai, à partir du IVe siècle. Au VIe siècle, cette fête s'est diffusée à Rome, à l'occasion de la transformation du Panthéon, temple païen consacré à tous les dieux, en une église dédiée à tous les martyrs, sous le nom de Sainte-Marie-des-Martyrs.

Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre et retendit à « tous les saints », c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît pour leur vie exemplaire et proche de Dieu. Depuis lors, cette date s'est maintenue.

La commémoration des fidèles défunts est un héritage de la lecture, dans les monastères, du « rouleau des défunts », mémento où l'on rappelle le nom des frères défunts d'une abbaye ou d'un ordre afin de solliciter la miséricorde de Dieu pour ceux qui ne participent « pas encore » pleinement à sa vie, à sa béatitude.

En 1031, l'abbé Odilon a ordonné la célébration d'une « messe solennelle pour les morts qui dorment en Christ » dans tous les monastères de l'ordre de Cluny. L'Église ayant approuvé cette décision, une journée spéciale de commémoration des défunts a donc été instituée au lendemain de la Toussaint, le 2 novembre. Elle s'est 1 généralisée et a été officialisée au XIe siècle.

Lors de la liturgie de l'Eucharistie (messe), ces deux événements, clairement distincts, sont soulignés dans chaque
prière eucharistique après la consécration du pain et du vin. La Toussaint est une fête joyeuse, qui témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort ; les croyants reconnaissent qu'ils sont appelés à ressusciter un jour avec le Christ. Les chrétiens sont ainsi associés à sa résurrection et au bonheur éternel promis.

Lors de la Fête de la Toussaint, est lu le message des Béatitudes (Matthieu 5,1-12) qui a été vécu par tous les saints reconnus officiellement par l'Église (canonisés) et les saints anonymes qui ont répondu à l'appel du Seigneur.

Par ailleurs, le 2 novembre, ou le dimanche qui suit, dans toutes les paroisses, les noms des défunts dont les obsèques ont été célébrées au cours de l'année, sont rappelés.

Une question délicate

Établir la différence entre Toussaint et fête des morts, nécessite beaucoup de pédagogie. En effet, les fidèles ont souvent une vision floue de ce qui se passe après la mort. Pour eux, le défunt s'en va tout simplement vers Dieu. Sans contredire cette affirmation, je ne renonce jamais à rappeler la distinction que l'Église établit entre les deux dates : le 1er novembre fête tous ceux dont on a la certitude qu'ils sont dans la gloire de Dieu. Le lendemain est dédié aux défunts qui empruntent un chemin de purification vers la grâce. J'adresse systématiquement aux familles touchées par un deuil au cours de l'année écoulée une invitation à venir prier le 2 novembre. Ce jour-là, nous nous rendons au cimetière, où je cite le nom de chacun des défunts. Le soir, une célébration prolonge la prière. Je souligne combien cette prière pour les morts est une prière utile, séculaire, hors du temps : on y demande que le défunt soit introduit dans la gloire de Dieu. Les personnes conviées sont toujours sensibles à l'attention que l'Église leur porte. L'idéal serait de maintenir le contact avec ces familles en deuil. - Michel Plagniol, Prêtre à Gigean (Hérault)

Faire preuve de pédagogie

La distinction que l'Église établit entre les défunts qui accèdent directement à la lumière de Dieu et ceux qui n'y accèdent qu'après un temps de purification n'est pas toujours bien perçue par les proches. « Mais alors, qu'advient-il de mon père, de ma sœur ? » Dans ces moments difficiles, comment proposer une parole d'espérance ? Première bonne nouvelle : la foule des saints à l'honneur le 1er novembre ne se limite pas aux saints canonisés, « labellisés ». Ces saints, innombrables, sont présents jusque dans notre entourage ! Deuxième bonne nouvelle : pour les chrétiens, qui placent leur espérance dans la résurrection, tout ne prend pas fin avec la mort. La purification se poursuit et Dieu continue d'agir pour les hommes. Toute mort est donc une naissance à la vie éternelle, que nous soyons directement ou indirectement sanctifiés. C'est pourquoi la « fête des morts » du 2 novembre est si intimement liée à la Toussaint. Chaque année, beaucoup de gens viennent la célébrer. Lorsqu'ils entendent le nom de leur défunt, les proches apportent un lumignon devant l'autel. L'atmosphère est à l'apaisement. Pour les participants qui se sont éloignés de l'Église, plus nombreux qu'à la Toussaint, il faut être pédagogue. Le lien avec le Christ ressuscité n'est pas toujours facile à établir. - Christian Delorme, Prêtre à Lyon (Rhône)

Évangile du jour - 30è jeudi du temps ordinaire, année C, Fête de la Toussaint

Repères :
Le sens de la visite des cimetières - "Penser sans peur au mystère de la mort, pour l’affronter avec sérénité", encourage Benoît XVI : Benoît XVI

Le Pape Benoît XVI, lors de la solennité de la Toussaint 2006 a souligné: "être Saint signifie : vivre dans la proximité de Dieu, vivre dans sa famille" : la Sainteté est un don de Dieu
 

Sources: Témoignages recueillis par Samuel Lieven

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 30.10.2007 - BENOÎT XVI - T/Eglise

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante