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Medjugorje : Benoît XVI accepte le renvoi à l'état laïc du Père Vlasic, réactions

 

Le  30 juillet 2009  - (E.S.M.) - Vos réactions suite à l'article sur le renvoi de l'état clérical du Père Tomislav Vlasic.

Le Père Tomislav Vlasic

Medjugorje : Benoît XVI accepte le renvoi à l'état laïc du Père Vlasic

Réactions

Le 30 juillet 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Vos réactions suite à l'article sur Medjugorje

Chers lecteurs, chers amis,

Les réactions sont nombreuses et contrastées suite à la reprise de la nouvelle sur le Père à l'origine de Medjugorje. J'ai évidement bien réfléchi avant de la publier. Cette nouvelle est véridique et ne veut lancer la pierre à quiconque. La vérité nous rend libre.

Le droit ordinaire de l'Eglise donne la compétence à l'évêque du lieu pour juger de l'authenticité des apparitions. L'évêque est le pasteur propre et le successeur des Apôtres, qui n'est nullement un préfet du Pape. Les évêques de Mostar ont toujours affirmé que ces apparitions n'étaient pas d'origine surnaturelle. C'est sur cette base solide et certaine que je m'appuie en tout premier lieu. Il est aussi bien évident que j'ai également d'autres sources sûres pour reprendre une telle nouvelle.

Ceci dit, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. Que notre amour et notre fidélité à l'enseignement des Apôtres soient notre unité pour vivre dans la vérité de la charité.

Avec ma prière, en suppliant la Vierge Marie de vous garder dans l'Amour de son Eglise.

Le Suisse Romain

***

En complément de l'article précédent

Medjugorje: Père Vlasic, l'évêque et la Congrégation de la foi...

Le Père Vlasic a demandé au Saint Siège d'être dispensé de ses devoirs propres du ministère sacerdotale, car il n'a pas voulu accepter les sanctions que lui a imposées la Congrégation pour la doctrine de la foi par un décret (prot.144/1985) du 25 janvier 2008, signé par le Cardinal William Levada. Dans le décret rendu public (sous mandat de la même Congrégation) par Monseigneur Ratko Peric, évêque de Mostar-Duvno (diocèse dans lequel se trouve Medjugorje), on observe que les sanctions imposées concernent les accusations de divulgation de doctrine douteuse, manipulation des consciences, suspicion de misticisme, désobéissance à des ordres légitimement exigées et actes contre le sixième commandement ( sexualité ). ...

Source: Zenit Jesus Colina (traduit de l'italien par le Suisse Romain)

Note: - ces sanctions ne comportent pas de jugement sur les apparitions de la Vierge Marie. Selon de droit, ce dernier est laissé à l'évêque du lieu. Son avis, évidemment personnel car il émane de la personne qui est le Pasteur propre du diocèse, conclu que ces apparitions ne sont pas d'origines surnaturelles. Cela correspond à l'avis de ces prédécesseurs. Aussi, depuis 1991, l'Eglise s'est prononcée. L'an dernier, le Vatican avait annoncé des enquêtes sur Medjugorje.

- je n'ai pas traduit la note dans son intégralité (elle est ci-dessous). Le Père Bravi est le supérieur des franciscains et conclu qu'il ne s'agit pas d'un jugement sur Medjugorje. Or, un conflit existe entre les franciscains et l'évêque et plus anciennement entre les franciscains et le Saint-Siège.

- le conflit entre le Saint-Siège et les fransiscains provenait d'une décision de Paul VI de restituer les paroisses au clergé diocésain. Or, par crainte de perte économique, les franciscains s'y opposèrent. C'est peu après que le Père prédit les apparitions. Il semble donc que le motif économique soit à l'origine du phénomène.

***

La perte de l'état clérical du P. Vlasic n'est pas un jugement sur Medjugorje

Explications du procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains)

L'acceptation, par Benoît XVI, de la perte de l'état clérical du père Tomislav Vlasic, ne constitue pas un jugement sur les témoignages d'apparition de Marie à Medjugorje, a expliqué le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains).

Dans une déclaration à ZENIT, le P. Francesco Bravi, ofm, a affirmé que cette mesure n'a pas été imposée par le Saint-Siège mais qu'il s'agit de la conséquence de la demande présentée par le P. Vlasic, qui était jusqu'à présent membre de l'Ordre des Frères mineurs, d'être dispensé non seulement du célibat sacerdotal mais aussi des voeux religieux.

« C'est lui qui l'a demandé », a déclaré le P. Bravi.

Le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs a par ailleurs précisé que s'il est vrai que le P. Vlasic était vicaire à la paroisse de Medjugorje à l'époque des premiers témoignages des apparitions (1981), il vivait en Italie depuis plus de vingt ans (depuis 1985).

Le P. Vlasic était religieux de la province franciscaine de San Bernardino di Siena (L'Aquila) et avait fondé la communauté « Kraljice mira potsuno Tvoji - po Mariji k Isusu » (Reine de la Paix, tous à toi - à Jésus par Marie).

Le P. Bravi a expliqué que le P. Vlasic a demandé au Saint-Siège d'être dispensé des obligations du ministère sacerdotal, car il refuse d'accepter les sanctions que lui avait imposé la Congrégation pour la doctrine de la foi par le décret (prot. 144/1985) du 25 janvier 2008, signé par le cardinal William Levada, préfet, et par Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation.

Le décret fut publié, à la demande de la Congrégation pour la doctrine de la foi, par Mgr Ratko Peric, évêque de Mostar-Duvno, diocèse dans lequel est située la ville de Medjugorje. Il explique que les sanctions ont été imposées suite à des accusations portées contre le P. Vlasic. Il était notamment accusé de « diffusion d'une doctrine douteuse, de manipulation des consciences, de mysticisme suspect, de désobéissance à des ordres donnés de façon légitime ». Il était également accusé d'avoir violé le sixième commandement (actes impurs).

Le décret établissait cinq sanctions, dont l'obligation de demeurer dans une maison de l'Ordre franciscain de la région de Lombardie, en Italie, choisie par le ministre général de l'Ordre, le P. José R. Carballo, et l'interdiction de maintenir des liens avec la communauté Reine de la paix, et avec ses membres.

Le décret interdisait d'effectuer « des accords juridiques et d'agir dans des organismes administratifs » sans autorisation écrite du ministre général de l'Ordre. Il établissait par ailleurs l'obligation de suivre une formation théologique et spirituelle avec une évaluation finale, et l'émission de la profession de foi, avec l'approbation de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Le décret interdisait enfin « l'exercice du 'soin des âmes', la prédication, les interventions publiques et révoquait la faculté de confesser ».

Le P. Francesco Bravi a expliqué à ZENIT que le P. Vlasic refusait de reconnaître les accusations portées contre lui et qu'il refusait donc également les sanctions. Comme conséquence de ce rejet, il a demandé à être dispensé de l'exercice de son ministère sacerdotal et de sa condition de religieux. Il lui est en même temps interdit d'exercer toute forme d'apostolat et de faire des déclarations, spécialement sur Medjugorje.

Il lui est arrivé de proposer, publiquement et par écrit, des interprétations des messages reçus par les voyants, mais celles-ci ont parfois été contredites par les voyants eux-mêmes. Il a notamment affirmé que la communauté « Reine de la Paix », qu'il avait fondée, était née à la demande explicite de la Vierge, ce que la voyante Majija Pavlovic a nié dans une lettre adressée au Saint-Siège.

L'évêque de Mostar a affirmé publiquement qu'il ne croyait pas à la véracité des apparitions de Medjugorje mais le dossier est actuellement examiné par la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Dans son ouvrage publié en 2007 en italien « L'ultima veggente di Fatima » (La dernière voyante de Fatima), le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat et ancien secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit : « Les déclarations de l'évêque de Mostar reflètent une opinion personnelle, elles ne sont pas un jugement définitif et officiel de l'Eglise. Tout est renvoyé à la déclaration de Zara des évêques de l'ex-Yougoslavie, du 10 avril 1991, qui laisse la porte ouverte à de futures enquêtes. La vérification doit donc se poursuivre. En attendant, les pèlerinages privés avec un accompagnement pastoral des fidèles, sont autorisés. Enfin, tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où il est possible de s'exprimer à travers toutes les formes de dévotion ».

Jesús Colina

***

Medjugorje ? je crois en l'Eglise !

Le Cardinal Journet propose une magnifique méditation sur le scène évangélique de la résurrection du Christ: Saint Pierre, court au tombeau avec Saint Jean. Ce dernier est plus jeune et arrive en premier. Cependant, il n'entre pas, il se penche, il voit et il croit. Humilité... bien que l'amour le presse, il laisse passer le premier des Apôtres. Saint Pierre entre et constate. L'Amour et la foi sont toujours premiers. Pierre, c'est "le roc du tombeau", le rocher, l'abri. Le Christ est vraiment ressuscité: deux témoins le proclament, ce que demandait la loi juive pour un témoignage juridique; le Christ est apparu à Pierre est une phrase qui revient dans les Actes pour affirmer et authentifier le fait de la résurrection. Pierre fait autorité. Jean a eu aussi l'étincelle de la foi préparée par la Vierge qu'il avait reçu chez lui, dans son cœur, au pied de la Croix. Par la Vierge Marie, l'Esprit Saint allume la lumière du Christ dans les entrailles des croyants, dans le cœur de l'Eglise.

Par rapport à Medjugorje, laissons l'Eglise, en l'occurrence l'évêque en union avec Pierre authentifier les faits. Ne nous laissons pas "rouler" ou tromper par trop d'empressement. Ne prenons pas le risque de tomber sur les cailloux qui ne peuvent que nous blesser. Reposons-nous sur le roc du tombeau ouvert du Christ dont la pierre a été roulée sur le côté par sa propre puissance. Il est notre Seigneur et notre Dieu. Pierre en garantit la vérité.

La réponse de l'évêque est encore, et encore, et toujours négative depuis 1991. L'Eglise a parlé. L'amour, les grâces et la foi reçus ne sont pas en cause et proviennent de la bonté de Dieu. Dieu se sert de tout, il est Dieu, capable de tout faire tourner à notre avantage. La foi est un acte de communion, donc ecclésial, qui n'est jamais isolé ou privé. "Notre Père..." nous sommes ensemble. Le cœur du croyant se penche toujours vers le Christ, parfois s'empresse trop, et Pierre, autrement dit l'Eglise des Apôtres, apostolique, doit authentifier.

Tous avec l'Eglise, tous avec Pierre, par Marie à Jésus! (omnes cum Petro, cum Maria ad Jesum)
 

Sources : Le Suisse Romain
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 30.07.09 - T/Brèves

 

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