Le Sacré-Cœur et le "mystère de l’humain" |
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Rome, le 30 Juin 2007 -
(E.S.M.) -
Le 30 juin clôture le mois dédié au Sacré-Coeur de Jésus. Honorer le
Sacré-Coeur de Jésus veut dire, avant tout, faire mémoire de
l’Incarnation du Verbe Éternel et, en même temps, porter son attention
de manière toute spéciale, sur l’humanité extraordinaire, fascinante du
Christ.
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Le Christ
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Le Sacré-Coeur et le "mystère de l’humain"
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE
S’il est vrai que la belle image du Cœur du Christ a été interprétée de
manière différente au cours des temps, en oscillant entre les deux extrêmes
d’une dévotion sentimentaliste, et d’une dévotion intellectuelle et presque
rationaliste, « relecture théologique », il est non moins vrai que le rappel
du « cœur » dans la Sainte Écriture, renvoie de manière inéluctable à un
centre personnel et existentiel, au noyau de la personne elle-même, dans
laquelle convergent ces facultés qui la distinguent essentiellement du reste
du monde créé.
Regarder vers le « Sacré-Cœur de Jésus », veut dire porter son attention
sur le grand mystère de Son humanité, du fait qu’Il est l’être humain
parfait, accompli, en vue de Qui toutes les choses ont été créées, et dans
Lequel nous avons été choisis avant la création du monde
(cf. Éphésiens, 1, 4).
Que Dieu ait choisi l’Incarnation comme moyen pour se manifester soi-même
aux hommes, en élevant ainsi la nature humaine elle-même à un état et à un
lieu de « manifestation, d’épiphanie » de Sa Réalité d’amour, ne peut pas
cesser de nous étonner, en particulier dans la conscience claire et
théologiquement certaine de la permanence de la présence du Christ mort et
ressuscité dans l’Église, Son Corps Mystique.
Fêter le Sacré-Cœur de Jésus veut dire alors, avant tout, faire mémoire de
l’Incarnation du Verbe Éternel et, en même temps, porter son attention de
manière toute spéciale, sur l’humanité extraordinaire, fascinante du Christ.
Si la différence entre l’humanité du Seigneur et notre pauvre humanité reste
irréductible, parce la Personne est différente sur laquelle elles insistent,
se manifeste toutefois dans toute sa grandeur et dans toute sa fascination
le cheminement de personnalisation continue à laquelle chaque homme est
appelé.
En ce sens, la référence au « coeur » est une invitation à nous accueillir
nous-mêmes comme « mystère », avec la conscience, acquise de manière
progressive, que chacun participe à une irréductibilité et à une ouverture
constitutive sur l’infini, manifestée par des exigences et des évidences qui
sont l’écho le plus évident du fait d’être « image et ressemblance de Dieu »
(cf Genèse 1, 26-27).
C’est précisément dans cette dimension de mystère, tout en étant conscients
de toutes les limites et de tous les péchés auxquels l’homme est exposé
précisément, qu’il est nécessaire de prendre conscience à nouveau de son
propre coeur, de sa propre dimension personnelle et humaine. Elle n’est pas
aujourd’hui, comme on voudrait le faire comprendre de toutes parts, la cause
de l’anthropocentrisme dangereux et répandu. Au contraire, nous assistons à
une « réduction toujours plus grande de l’humain », réduction de ses besoins
fondamentaux, de ses capacités de connaître la réalité et la vérité : le
relativisme philosophique qui a envahi de manière inévitable l’idée même
d’homme, en mortifiant ses désirs et en réduisant ses aspirations infinies.
Une créature qui ne se conçoive pas en rapport avec son propre Créateur, un
homme qui censurerait sa propre ouverture constitutive sur l’infini, et, en
définitive, son propre « coeur, sa propre essence humaine, vit un « un oubli
radical du ‘moi’ » qui n’a rien à voir ni avec un juste dépassement de
l’égoïsme, ni avec une anthropologie chrétienne correcte.
Regarder vers le Coeur de Jésus » veut dire alors redonner toute sa valeur,
avec humilité et vérité, au prodige de l’humain que Dieu lui-même a voulu
assumer. En particulier, lors de la journée pour
la Sanctification du Clergé, cela veut dire regarder vers l’humanité du
Christ comme à un modèle pour chaque prêtre qui, pris d’entre les hommes,
est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec
Dieu » (Hébreux, 5, 1).
Le regard sur l’humanité du Christ, loin de créer des sentiments stériles de
faute face au caractère inévitablement inadapté de toute autre humanité,
doit ouvrir à l’accueil de nous-mêmes, de notre propre dimension humaine
comprise comme mystère, comme signe éloquent de la présence constante et
fidèle du Seigneur qui, même malgré toutes ces limites, parle à l’homme et
au prêtre : « Le Christ ne nous sauve pas de notre humanité, rappelait le
pape Benoît XVI, mais il nous sauve à travers elle, il ne nous sauve pas du
monde, mais il est venu dans le monde pour que le monde soit sauvé par lui
(cf. Jn 3, 17) »
(Benoît XVI,
Message Urbi et Orbi, 25.12.2006).
par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello
La dévotion au Christ Miséricordieux
Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux
Articles 2007
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.06.2007 - BENOÎT XVI -
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