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19 Avril 2005
 

 

Pour défendre la foi de l'Église catholique

 

 La barque de Pierre

Pour défendre la foi de l'Église catholique contre les erreurs formulées par certains fidèles, surtout ceux qui s'adonnent aux disciplines de la théologie, il m'a semblé absolument nécessaire, que soient ajoutées des normes qui imposent expressément le devoir d'adhérer aux vérités proposées de façon définitive par le Magistère de l'Église.

 

Toute la presse l'a annoncé, le pape Benoît XVI va publier, dans peu de temps, sa première Encyclique.

Les récentes prises de position de Benoît XVI ont provoqué nombre de réactions, plus ou moins violentes, dans la presse et les revues.

Aucun catholique ne pourra éviter de se sentir concerné par ce document qui, nous en sommes tous convaincus, aura une portée ecclésiale.

 

Les dissidents passent sous silence les efforts du Vatican.

Le Rapport Ratzinger (Benoît XVI) a mis en lumière la crise de l’autorité; le Vatican a essayé de résoudre cette crise par des mesures comme le synode de 1985, la profession de foi et le serment de fidélité en 1989, le Catéchisme de l’Église catholique en 1992, et ensuite la lettre apostolique
Ad Tuendam Fidem de 1998 qui fait de la dissidence une violation du droit canonique et menace de punition les dissidents. Et une foule d’autres documents et d’actions sont venus essayer de renverser ce courant de dissidence. (Lire la suite: cliquer ici)
 

Une question revient cependant souvent: Quelles sont les vérités que nous devons croire en tant que chrétiens catholiques ? Vous trouverez une réponse dans le site "Réponses Chrétiennes à vos Questions", dont voici le lien: Pourriez-vous apporter des précisions sur les vérités que nous devons croire? (C'est un article d'actualité et tout récent, 25 décembre 2005)

 

Le texte commence par: " Nous trouvons la meilleure réponse à votre question dans la Lettre apostolique de Jean-Paul II, Ad Tuendam Fidem , publiée le 18 mai 1998."

 

De quoi s'agit-il? Ce Motu proprio de Jean-Paul II, introduit dans le texte du Droit canon de 1983 quelques paragraphes nouveaux, correspondant à une affirmation de la profession de foi demandée depuis 1989 à tous ceux qui s'engagent dans une charge d'Eglise importante :


« J'adopte fermement aussi et je fais miennes toutes les vérités de la doctrine concernant la foi ou les mœurs, et chacune d'entre elles, que l'Église propose comme définitives ».

 

Ce document qui, à première vue, aborde une question éminemment technique et juridique, répond cependant aux questions que peuvent se poser l'ensemble des catholiques.

 

Nous vous suggérons de  consulter le site repris plus haut et en complément vous trouverez ci-dessous la première partie de Ad Tuendam Fidem.

 

 

Lettre apostolique de Jean-Paul II en forme de Motu Proprio AD TUENDAM FIDEM  par laquelle sont insérées plusieurs normes dans le Code de Droit canonique et dans le Code des Canons des Églises orientales

 

Pour défendre la foi de l'Église catholique contre les erreurs formulées par certains fidèles, surtout ceux qui s'adonnent aux disciplines de la théologie, il m'a semblé absolument nécessaire, à moi dont la fonction première est de confirmer mes frères dans la foi (cf. Lc 22, 32), que, dans les textes en vigueur du Code de Droit canonique et du Code des Canons des Églises orientales, soient ajoutées des normes qui imposent expressément le devoir d'adhérer aux vérités proposées de façon définitive par le Magistère de l'Église, mentionnant aussi les sanctions canoniques concernant cette matière .

1. Depuis les premiers siècles jusqu'à nos jours, l'Église professe les vérités sur la foi au Christ et sur le mystère de sa rédemption, qui ont été par la suite regroupées dans les Symboles de la foi; aujourd'hui, en effet, les fidèles connaissent bien, et proclament dans la célébration solennelle et festive de la Messe, le Symbole des Apôtres ou le Symbole de Nicée-Constantinople.

Ce Symbole de Nicée-Constantinople est inclus dans la Profession de foi récemment élaborée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi(1), profession imposée expressément à certains fidèles qui doivent l'émettre en assumant une charge directement ou indirectement liée à un travail de recherche plus approfondie sur les vérités relatives à la foi ou aux mœurs, ou bien associée à un pouvoir particulier dans le gouvernement de l'Église(2).

2. La Profession de foi, qui commence, comme il convient, par le Symbole de Nicée-Constantinople, comprend en outre trois propositions ou paragraphes qui entendent expliciter les vérités de la foi catholique que, au cours des siècles, l'Église, sous la conduite de l'Esprit Saint qui l'«introduira dans la vérité tout entière» (Jn 16, 13), a scrutées ou scrutera plus profondément(3).

Le premier paragraphe, ainsi rédigé : « Je crois également d'une foi ferme tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise et que l'Église, par un jugement solennel ou par le Magistère ordinaire et universel, demande de croire comme divinement révélé »(4), pose cette affirmation à juste raison et se retrouve sous forme de prescription dans la législation universelle de l'Église, aux canons 750 du Code de Droit canonique(5) et 598 du Code des Canons des Églises orientales(6).

Le troisième paragraphe, qui déclare : « De plus, avec une soumission religieuse de la volonté et de l'intelligence, j'adhère à l'enseignement proposé tant par le Pontife romain que par le Collège des évêques, lorsqu'ils exercent le Magistère authentique, même s'ils n'entendent pas le proclamer par un acte définitif »(7), se retrouve dans les canons 752 du Code de Droit canonique(8) et 599 du Code des Canons des Églises orientales(9).

3. Toutefois, le deuxième paragraphe, où il est affirmé : « J'adopte fermement aussi et je fais miennes toutes les vérités de la doctrine concernant la foi ou les mœurs, et chacune d'entre elles, que l'Église propose comme définitives »(10), n'a aucun canon qui lui corresponde dans les Codes de l'Église catholique. Ce paragraphe de la Profession de foi est d'une grande importance, car il indique les vérités nécessairement liées à la révélation divine. Ces vérités, qui, dans l'étude approfondie de la doctrine catholique, témoignent d'une inspiration particulière de l'Esprit divin pour que l'Église ait une meilleure intelligence de telle ou telle vérité relative à la foi ou aux mœurs, sont liées entre elles, tant pour des raisons historiques que par une cohérence logique.

4. C'est pourquoi, poussé par la nécessité dont j'ai parlé ci-dessus, j'ai décidé de combler comme il suit cette lacune de la législation universelle :

A) Le canon 750 du Code de Droit canonique aura désormais deux paragraphes, le premier comprenant le texte du canon actuellement en vigueur, le second comportant un nouveau texte; le texte complet de ce canon 750 sera donc le suivant :

Can. 750, § 1. On doit croire de foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition , c'est-à-dire dans l'unique dépôt de la foi confié à l'Église et qui est en même temps proposé comme divinement révélé par le Magistère solennel de l'Église ou par son Magistère ordinaire et universel, à savoir ce qui est manifesté par la commune adhésion des fidèles sous la conduite du Magistère sacré; tous sont donc tenus d'éviter toute doctrine contraire.

§ 2. On doit aussi adopter fermement et faire sien tous les points, et chacun d'eux, de la doctrine concernant la foi ou les mœurs que le Magistère de l'Église propose comme définitifs , c'est-à-dire qui sont exigés pour conserver saintement et exposer fidèlement le dépôt de la foi; celui qui repousse ces points qui doivent être tenus pour définitifs s'oppose donc à la doctrine de l'Église catholique.
 

 

 

Le texte intégral :   AD TUENDAM FIDEM - Pour défendre la foi de l'Église catholique
 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 29.12.2005 - EGLISE

 

 

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