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19 Avril 2005
 

Confidences de Mgr Gänswein : Benoît XVI aurait préféré Angelo Scola comme successeur

Le 28 mars 2023 - E.S.M. - Mgr Gänswein, secrétaire de Ratzinger/Benoît XVI : « J'ai de l'estime personnelle et de la sympathie pour l'ancien cardinal de Milan. Mais je ne peux rien dire d'autre, à Santa Marta il y a une grande sensibilité

Benoît XVI et Mgr Gänswein- Pour agrandir l'image ► Cliquer

Confidences de Mgr Gänswein : Benoît XVI aurait préféré Angelo Scola comme successeur

Le 29 mars 2023 - E.S.M. - "Je pense que pas mal de cardinaux auraient bien vécu si Angelo Scola avait été pape". Les paroles semblent couler aisément dans le large sourire qui les accompagne. Le père Georg Gänswein, secrétaire personnel de Joseph Ratzinger pendant près de vingt ans, ne cherche pas les polémiques ou les slogans, mais ne se dérobe pas et ne contourne pas les questions, sauf une.

En y repensant maintenant, par un après-midi de printemps milanais en 2023, auriez-vous personnellement apprécié l'élection comme pape de l'archevêque de Milan de l'époque, le cardinal Angelo Scola ?

« Je ne peux pas dire que j'étais un ami du cardinal Scola, mais je suis lié par une grande sympathie personnelle et une profonde estime pour lui. Mais dire certaines choses aujourd'hui, sachant qu'il y a une grande sensibilité à Santa Marta…».
Né en 1950, prêtre de l'archidiocèse de Fribourg, en Allemagne, depuis 1984 et docteur en droit canonique. Appelé au Vatican en 1995, d'abord à la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements et l'année suivante à celle pour la Doctrine de la Foi, il devient en 2003 secrétaire personnel du Cardinal Joseph Ratzinger. Après son élection au pontificat, le 19 avril 2005, Benoît XVI l'a confirmé dans le poste et en 2012 l'a nommé préfet de la maison pontificale, le consacrant archevêque, le 6 janvier 2013, avec le titre d'Urbisaglia. Le pape François l'a cependant maintenu à la charge du bureau, lui confiant, depuis janvier 2020, la tâche de se consacrer exclusivement au pape émérite. Et maintenant que Ratzinger est parti, il attend une nouvelle destination. Mais entre-temps, avec le journaliste Saverio Gaeta, il a écrit un livre : « Rien que la vérité - Ma vie aux côtés de Benoît XVI ». Et de passage à Milan pour une présentation à la librairie Mondadori, il s'est arrêté quelques instants pour évoquer la relation entre « son » pape et le cardinal Angelo Scola. L'archevêque émérite de Milan lui-même a tenu des mots de grande affection et estime, à la mort de Benoît XVI: « Il était mon ami mais plus encore un père, son aide ne m'a jamais fait défaut même dans certains moments difficiles de ma vie ».

Quels souvenirs gardez-vous de la relation entre ces deux figures importantes de l'Église catholique ?

« Les deux visites officielles que Ratzinger a faites à Scola pendant son pontificat me viennent à l'esprit. La première était à Venise, où Scola était patriarche. En mai 2011. Au-delà du cadre de la ville, qui à elle seule m'a déjà laissé de beaux souvenirs indélébiles, l'accueil fut extraordinaire et puis la sympathie humaine et l'harmonie théologique entre le Pape et le Patriarche étaient déjà très tangibles. Ils se connaissaient depuis un certain temps, précisément dans un contexte de réflexions théologiques, et à ce moment-là ils se trouvaient en belle harmonie. Pour le décrire, l'image d'un voilier propulsé par une bonne brise me vient à l'esprit ».

Et un an plus tard, la situation s'est répétée, cependant à Milan, où entre-temps Scola était devenu archevêque précisément par le choix de Ratzinger.

« Cependant, ce n'était pas une visite au diocèse, mais cela a eu lieu à l'occasion de la Rencontre mondiale des familles. C'étaient les deux mêmes personnes, même si le cardinal avait changé de rôle et de ville et je me souviens encore très bien de les avoir vus vraiment heureux lorsqu'ils sont entrés dans le stade San Siro bondé de monde".

A cette époque, on ne parlait pas d'un successeur potentiel car il n'était même pas concevable qu'un pape démissionne. Mais le 11 février 2013, les choses ont soudainement changé.

« Et encore plus à partir du 28 février, quand à 20 heures le pape a signé la renonciation et est monté à bord de l'hélicoptère qui l'a emmené à Castel Gandolfo, car le monastère Mater Ecclesiae n'était pas encore prêt à l'accueillir. Je me souviens très bien que beaucoup, et vous journalistes en particulier, se sont empressés de dire que le cardinal Scola aurait été le successeur naturel, voire même tenu pour acquis ».

Et qu'est-ce que la réalité, pour autant que vous vous en souveniez ?

« Le pape Benoît XVI n'a parlé à personne, il n'a répondu à personne, précisément parce qu'il ne voulait pas et ne pouvait en aucun cas influencer le Conclave. Mais comme il y a les soi-disant "faiseurs de rois", il y a aussi les "papamekers" qui, peut-être même en partant de faits réels, comme l'harmonie théologique et humaine entre les deux, ont également ajouté beaucoup d'imagination. Mais le monde catholique et ecclésial est vaste et diversifié, il y a toujours un élément incalculable et se concentrer uniquement sur Rome est une erreur ».

Le cardinal Scola lui-même, avant de partir pour le conclave, a dit à ses collaborateurs de l'archevêché d'être "calmes" car il ne serait pas élu. Mais vous qui avez été si proche du pape Ratzinger, auriez-vous été heureux si le choix des cardinaux était tombé sur l'archevêque de Milan ?

"Au-delà de mon estime personnelle et de ma sympathie, vous comprenez que chacune de mes phrases à ce sujet pourrait être interprétée comme une manifestation négative envers le Pontife actuel. Et comme je vous l'ai dit, à Santa Marta il y a une grande sensibilité…».

Alors je vais essayer de le dire et vous me dites si je me trompe. A mon avis, de tout ce que vous avez dit, il n'est pas difficile de déduire que vous auriez beaucoup aimé Angelo Scola comme successeur du pape Benoît XVI. Mais ce que je dis.

Aucune réponse verbale. Mains jointes devant la bouche. Large sourire. Yeux plissés. Hochement de tête. Mais ensuite il ajoute : "Je pense que pas mal de cardinaux auraient bien vécu si Angelo Scola avait été pape".

Et que signifie pour un cardinal de bien vivre un pontificat ?

"Cela signifie se sentir en phase non seulement extérieurement mais aussi intérieurement".

Giampiero Rossi, Corriere della Sera - Traduction  E.S.M

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Sources :  Corriere della Sera -  Traduction  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.)
29.03.2023

 

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