Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI a plaidé pour la liberté de religion

ROME, le 28 novembre 2006 - (E.S.M.) - A 15H00, le pape Benoît XVI a rencontré Ali Bardakoglu, directeur des affaires religieuses au sein du gouvernement turc. L'entretien a donné lieu à un échange de discours devant les télévisions sur l'importance du dialogue entre les religions.

La poignée de main entre le pape Benoît XVI et M. Ali Bardakoglu

Le pape Benoît XVI a plaidé pour la liberté de religion

Le pape Benoît XVI, au premier jour de sa visite en Turquie, a plaidé mardi pour une liberté de culte garantie tant individuellement que collectivement, condition nécessaire selon lui à une société juste.

Lors de sa rencontre avec le Président des Affaires Religieuses, Benoît XVI a rappelé ce qu'avait dit Jean-Paul II lors de sa visite en Turquie en 1979 :

"Je me demande s’il n’est pas urgent, justement aujourd’hui où les chrétiens et les musulmans sont entrés dans une nouvelle période de l’histoire, de reconnaître et développer les liens spirituels qui nous unissent, dans le but de promouvoir et de défendre ensemble les valeurs morales, la paix et la liberté". (Jean Paul II - Ankara 29.11.1979)

Benoît XVI a relevé ensuite que ce contact interreligieux doit nous pousser "à porter en avant notre dialogue comme un échange authentique entre amis. Quand j’ai eu la joie de rencontrer les membres des communautés musulmanes l’année dernière à Cologne, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Jeunesse, j’ai rappelé la nécessité d’affronter le dialogue interreligieux et interculturel avec optimisme et espérance. Celui-ci ne peut pas se réduire à une option occasionnelle: au contraire, c'est 'une nécessité vitale, de laquelle dépend dans une large mesure notre avenir'"

Les chrétiens et les musulmans, a souligné Benoît XVI, suivant leur religion respective, rappellent l’attention sur la vérité du caractère sacré et de la dignité de la personne. C’est la base de notre respect et de notre estime réciproque, c'est la base pour la collaboration au service de la paix entre les nations et les peules, le désir le plus cher de tous les croyants et de toutes les personnes de bonne volonté. (...)

En tant que croyants, nous nous trouvons en face du défi de l'aspiration répandue à la justice, au développement, à la solidarité, à la liberté, à la sécurité, à la paix, à la défense de l’environnement et des ressources de la terre. Ceci parce que nous aussi, alors que nous respectons la légitime autonomie des choses temporelles, nous avons une contribution spécifique à apporter dans la recherche de solutions adaptées à des questions si impérieuses. En particulier, nous pouvons offrir une réponse crédible qui émerge clairement de la société d’aujourd’hui, même si celle-ci est souvent mise de coté, il s’agit de la question qui regarde la signification et le but de la vie, pour chaque individu et pour l’humanité entière. Nous sommes appelés à œuvrer ensemble, de manière à aider la société à s’ouvrir au transcendant, reconnaissants à Dieu Tout Puissant la place qui Lui revient. Le meilleur moyen pour aller de l’avant est celui d’un dialogue authentique entre chrétiens et musulmans, basé sur la vérité et inspiré du désir sincère de nous connaître mieux l’un l’autre, respectant les différences et reconnaissant tout ce que nous avons en commun. [...]

Je souhaite, ajoutait Benoît XVI, que nous puissions arriver à mieux nous connaître, en renforçant les liens d’affection entre nous, dans le désir commun de vivre ensemble en harmonie, en paix, dans la confiance mutuelle. En tant que croyants, nous puisons dans la prière la force nécessaire pour surmonter toute trace de préjugé et offrir un témoignage commun de notre solide foi en Dieu.(...)

La liberté de religion, garantie institutionnellement et respectée efficacement dans les faits, tant pour les individus que pour les communautés, constitue pour tous les croyants, la condition nécessaire pour leur contribution  loyale à l’édification de la société, dans une attitude d’authentique service, spécialement envers les plus vulnérables et des pauvres", a déclaré le souverain pontife.

POURSUIVRE LE DIALOGUE ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS

Synthèse du discours du Saint-Père publié par les services du Vatican (www.vatican.va)

Benoît XVI s'est rendu en voiture au siège des Affaires religieuses 'Diyanet' pour y rencontrer son Président, M.Ali Bardakoglu, et plusieurs autres personnalités de la communauté islamique turque, comme le Grand Mufti d'Ankara et le Grand Mufti d'Istanbul.

Le Pape a ouvert son discours en saluant "tous les musulmans de Turquie avec une estime particulière et affectueuse considération", puis a rappelé que ce pays est "très important pour les chrétiens car nombreuse de communautés primitives de l'Eglise y ont été fondées et y ont grandi, inspirées par les prédications de Paul et de Jean. D'autre part, cette noble terre a connu l'importante floraison de la civilisation islamique dans les domaines les plus variés, y compris la littérature, l'art et les institutions. Tant de monuments chrétiens et musulmans témoignent de la glorieuse histoire de la Turquie et vous en êtes justement fiers".

Benoît XVI a précisé ensuite avoir préparé cette visite avec les mêmes sentiments que le bienheureux Jean XXIII venu à Istanbul en tant que Représentant du Saint-Siège. Il a cité son prédécesseur: "J'apprécie les qualités naturelles de ce peuple qui a également sa place préparée sur le chemin de la civilisation", avant de citer Jean-Paul II qui, lors de son voyage de 1979, avait parlé de la collaboration nécessaire entre chrétiens et musulmans pour 'promouvoir et défendre ensemble les valeurs morales, la paix et la liberté'".

Ces problèmes se sont régulièrement présentés au long des années, a ajouté le Pape, et cela "nous pousse à poursuivre le dialogue dans un échange sincère entre amis. Chrétiens et musulmans, respectant leurs religions respectives appellent l'attention sur la vérité du caractère sacré et de la dignité de la personne. C'est la base de notre respect réciproque et de notre estime, c'est la base pour la collaboration au service de la paix entre les nations et les peuples".

De plus, "chrétiens et musulmans appartiennent à la famille de ceux qui croient en un seul Dieu", et "cette unité humaine et spirituelle de nos origines et de nos destins nous pousse à la recherche d'un itinéraire commun. En tant qu'hommes et femmes religieux, nous devons répondre à l'aspiration diffuse à la justice, au développement, à la solidarité, à la liberté, à la sécurité, à la paix. Et c'est ainsi parce que nous aussi, tout en respectant l'autonomie légitime des choses temporelles, nous pouvons offrir une contribution spécifique dans la recherche des solutions adaptées à ces problèmes importants".

"Nous pouvons, en particulier, offrir une réponse crédible aux problèmes qui émergent clairement de la société actuelle.le sens et le but de la vie, pour chaque individu et pour toute l'humanité. Nous sommes appelés à agir ensemble, pour aider la société à s'ouvrir au transcendant, reconnaissant à Dieu Tout Puissant la place qui lui est due. La meilleure façon d'avancer est le dialogue entre chrétiens et musulmans basé sur la vérité inspirée du désir sincère de mieux se connaître l'un l'autre, en respectant les différences et en reconnaissant ce que nous avons en commun".

Comme exemple du respect fraternel de cette collaboration, le Pape a alors cité les paroles adressées par Grégoire VII en 1076 à un prince musulman particulièrement bienveillant envers les chrétiens placés sous sa juridiction, en parlant de "la charité particulière que les chrétiens et musulmans se doivent réciproquement" parce que "nous croyons et confessons un seul Dieu, même si de manière différente".

"La liberté de religion, garantie par les institutions et effectivement respectée, constitue pour les individus comme pour les communautés, pour tous les croyants, la condition nécessaire à leur contribution loyale à l'édification de la société, dans un comportement de service authentique spécialement envers les plus vulnérables et les plus pauvres".

Le Pape a conclu son discours remerciant Dieu de "ce cette heureuse occasion qui permet de nous retrouver ensemble en son nom", souhaitant que chrétiens et musulmans "se connaissent mieux, que se renforcent les liens d'affection entre eux dans la volonté de vivre ensemble dans l'harmonie, dans la paix et dans la confiance réciproque".

Texte intégral en français
Texte original en anglais et traduction en italien

Le voyage pastoral du pape Benoît XVI en Turquie: du 28 novembre au 1er décembre: Benoît XVI
Les plus belles photos du jour: cliquez ici

Benoît XVI en Turquie, Synthèse de la 1ère journée

 

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 28.11.2006 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante