Le mariage dans l’Église catholique
(2ème partie) |
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Le 28 mai 2008 -
(E.S.M.) - Pour s’assurer que les couples sont prêts à se
marier et qu’ils sont déterminés et capables de prendre un engagement
conjugal, les pasteurs cherchent à les aider le mieux possible à
discerner leur vocation et les renseignent sur la nature, les devoirs et
les rites du mariage, ou réfèrent les couples à une session de
préparation au mariage.
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Leur famille est une «
église domestique » -
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Le mariage dans l’Église catholique
(2ème partie)
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Le mariage dans l’Église catholique (1)
8. Pourquoi toutes les sociétés se donnent-elles
des lois relatives au mariage ?
Un mariage « privé » ou « secret » serait une anomalie, parce que le mariage
exige non seulement un échange de promesses entre époux, mais aussi la
présence de témoins qui respectent et appuient ces promesses. C’est la
reconnaissance publique du mariage comme institution sociale qui fonde le
caractère privé de l’intimité conjugale. Toutes les sociétés entourent le
mariage de lois et de coutumes qui en protègent la signification et la
valeur.
Pour les couples qui se marient religieusement au Canada, une seule
cérémonie est nécessaire puisque le prêtre ou le pasteur est autorisé à agir
également au nom de l’État. Dans plusieurs pays, une cérémonie civile est
aussi requise en plus.
Au Canada et dans les provinces canadiennes, les lois régissant le mariage -
qualité des conjoints, exigences, responsabilités, témoins requis, ministre
- coïncidaient largement avec la loi divine et celle de l’Église. Toutefois,
en 2005, le gouvernement canadien a adopté une loi pour changer la
définition du mariage de façon radicale, de sorte qu’elle contredit
maintenant la pensée de Dieu et de l’Église.
Des lois universelles
9. À quelles conditions un mariage est-il valide
dans l’Église catholique ?
Au cœur de chaque mariage, il y a l’engagement public du couple à s’aimer et
à se respecter comme mari et femme pour le reste de la vie. Il s’agit d’un
engagement riche et profond, qui suppose plus que des paroles prononcées en
public ou des intentions exprimées en privé. Les lois de l’Église précisent
ce qui est requis pour qu’un mariage soit valide et « complet » ; les
conditions pour qu’une personne soit libre, prête et en mesure de se marier
; la compréhension nécessaire des exigences du mariage ; le processus
adéquat impliquant des témoins, etc. Même « l’union naturelle » de deux non
chrétiens, ou d’un chrétien et d’un non chrétien, sera reconnue comme un
vrai mariage par l’Église si ces conditions sont respectées. Dans le cas
d’un mariage entre deux personnes chrétiennes, cette union sera reconnue
comme mariage sacramentel si tous ces éléments sont présents. Dans le cas de
ceux qui ont reçu le baptême dans la foi catholique, l’Église enseigne que
le mariage sera valide s’il est célébré en respectant les lois et usages de
l’Église catholique - orientale ou romaine - à laquelle les époux
appartiennent.
Un mariage peut être déclaré invalide aux yeux de Dieu et de l’Église s’il
est prouvé qu’au moment de prononcer leurs engagements l’un ou l’autre des
conjoints, ou les deux, éprouvaient des difficultés sérieuses à saisir la
portée de leur engagement, s’ils n’étaient pas libres, s’ils avaient un
problème de santé mentale ou d’immaturité ; de même si l’un ou l’autre
refusait, dès le départ, de vivre une relation monogame ou d’être ouvert à
la possibilité d’accueillir des enfants; de même encore si une personne
catholique a négligé de se marier au sein de l’Église ou de demander une «
dispense » pour se marier à l’extérieur de l’Église (cf.
CODE DE DROIT CANONIQUE - CIC, nos 1063-1133). Lorsqu’il existe un
doute quant à la validité d’un mariage, l’Église dispose de tribunaux
ecclésiastiques pour clarifier la situation.
10. Mais alors, les catholiques qui se marient « en
dehors de l’Église » sont-ils réellement mariés ?
Aujourd’hui, plusieurs couples dont au moins un des deux conjoints est
catholique se marient « en dehors de l’Église ». Parfois, ils auront demandé
et obtenu la permission de l’Église de se marier, par exemple, dans l’Église
non catholique de leur époux, ou à un autre endroit s’ils vivent loin d’une
église catholique; dans un tel cas, le « ministre » qui préside la cérémonie
du mariage pourra être non catholique. L’Église considérera malgré tout un
tel mariage comme un sacrement parfaitement valide.
Cependant, si un couple se marie « en dehors de l’Église » sans permission -
soit parce que les conjoints préfèrent une cérémonie civile ou parce qu’il
existe un empêchement à leur mariage reconnu par l’Église (par ex. : si l’un
des conjoints a déjà été marié et n’est pas veuf ou veuve et que ce mariage
n’a pas été déclaré nul) - leur union ne sera pas un mariage aux yeux de
l’Église. Bien que leur mariage soit alors reconnu par l’État et qu’ils
assument plusieurs des responsabilités des époux, leur mariage sera invalide
et leur situation devrait, si possible, être corrigée
(voir
CEC, nos 1631-37; CIC, nos 1141-65).
Pour que des catholiques épousent validement des personnes non catholiques,
ils doivent recevoir une dispense de l’Église, éviter tout danger de
s’éloigner de leur foi, et promettre sincèrement de faire tout en leur
pouvoir pour faire baptiser leurs enfants et les élever dans l’Église
catholique (CIC, nos 1124-29).
CONFIANCE
11. L’Église est-elle trop accommodante ou trop
exigeante envers les couples qui veulent se marier ?
Si certains couples repoussent trop longtemps le mariage, d’autres s’y
engagent beaucoup trop vite et y apportent des problèmes non résolus de leur
vie passée. Vu la signification profonde du mariage chrétien, d’aucuns
soutiennent que l’Église devrait adopter une approche plus restrictive face
aux couples désireux de se marier; d’autres se plaignent dès que l’Église
impose la moindre restriction à un mariage. Pour s’assurer que les couples
sont prêts à se marier et qu’ils sont déterminés et capables de prendre un
engagement conjugal, les pasteurs cherchent à les aider le mieux possible à
discerner leur vocation et les renseignent sur la nature, les devoirs et les
rites du mariage, ou réfèrent les couples à une session de préparation au
mariage. Personne ne devrait s’engager dans le mariage sans réfléchir et s’y
préparer sérieusement, y compris par une préparation spirituelle fondée sur
la prière et sur la participation à la vie sacramentelle de l’Église.
Toutefois, à moins d’un problème évident, l’Église est réticente à refuser
sa bénédiction à ceux qui, au plan légal, jouissent de la liberté de se
marier.
12. Pourquoi réserver le mariage à un homme et une
femme ?
Le mariage est une forme d’amitié bien spéciale. Cette amitié n’est pas
seulement permanente et exclusive, mais c’est aussi celle d’un homme et
d’une femme. Elle est une célébration des ressemblances et des différences,
de l’unité dans la diversité et de la complémentarité des sexes. L’anatomie
de nos corps révèle que l’homme et la femme sont faits l’un pour l’autre.
Ainsi, Dieu a conçu l’amour conjugal pour que les hommes deviennent des
époux et les femmes des épouses.
Le mariage est aussi une forme d’amitié particulière sous un autre angle :
elle est orientée vers la génération et l’éducation de nouveaux enfants.
L’union sexuelle entre un homme et une femme est la seule qui en « faisant
l’amour » est capable de « faire la vie ». Ainsi, Dieu a conçu l’amour
conjugal pour que les hommes deviennent des pères et les femmes des mères.
(Cela est vrai aussi pour ces couples qui ne parviennent pas à avoir leurs
propres enfants et qui trouvent d’autres moyens de soutenir des enfants et
d’en prendre soin).
Aux yeux de l’Église, les amitiés entre personnes de même sexe ne peuvent
pas devenir des mariages puisqu’il leur manque à la fois la complémentarité
sexuelle et la capacité d’engendrer de nouvelles vies, des éléments
essentiels du mariage. Comme nous l’avons déjà vu, la foi et la raison, les
Écritures et la Tradition, révèlent que l’activité sexuelle est une
célébration de l’amour conjugal. Les actes homosexuels, comme tous les
autres actes sexuels posés en dehors du mariage ou utilisés à mauvais
escient dans le mariage, constituent un désordre au plan du corps et de
l’amitié (cf.
CEC,
nos 2357-59). Lorsque l’Église réserve le mariage aux couples
hétérosexuels et demande à l’État de privilégier ces mariages par
différentes mesures pour soutenir les couples et les familles, il n’en
résulte pas de discrimination injuste. Il s’agit simplement de reconnaître
que toutes les formes de relation ne sont pas des mariages.
(cf. Congrégation pour la doctrine de la foi : Considérations
à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes
homosexuelles (2003).
OUVERTURE A LA VIE
13. Pourquoi l’Église croit-elle que les couples
doivent être ouverts aux enfants et ne pas utiliser de moyens de
contraception ?
« Lorsqu’il s’agit de mettre en accord l’amour conjugal avec la transmission
responsable de la vie, indique le Concile Vatican II, la moralité du
comportement ne dépend donc pas de la seule sincérité de l’intention et de
la seule appréciation des motifs; mais elle doit être déterminée selon des
critères objectifs, tirés de la nature même de la personne et de ses actes,
critères qui respectent, dans un contexte d’amour véritable, la
signification totale d’une donation réciproque et d’une procréation à la
mesure de l’homme; chose impossible si la vertu de chasteté conjugale n’est
pas pratiquée d’un cœur loyal » (Gaudium
et Spes, no 51 ; CEC, no 2368 ;
Familiaris Consortio, no 32).
Comme nous l’avons vu, l’acte conjugal possède une double signification : il
est unitif et procréatif ; il « fait l’amour » et il « fait la vie ». Ce
sont comme les deux côtés d’une même médaille. Chercher à exclure une
dimension ou l’autre, c’est refuser de dire ce qu'expriment le sexe et le
mariage. Ainsi, lorsque les époux s'unissent totalement dans l'acte sexuel,
ils renouvellent implicitement les promesses de leur mariage. Ce jour-là,
ils ont dit « oui », « oui », « oui » aux questions de l'Église: « Vous
allez vous engager l'un envers autre : est-ce librement et sans contrainte ?
Vous allez vous promettre fidélité : est ce pour toute la vie ? Dans le
foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de
parents ? » . Le langage de leur corps promet à nouveau ce qui doit
habituellement habiter leurs coeurs. Mais lorsque par la contraception
(ou
la violence, ou l'adultère), ils refusent d'exprimer une des dimensions de
leur acte conjugal, le langage de leurs corps n'est plus un renouvellement
de leur engagement conjugal. S'ils rendent délibérément leurs
relations sexuelles stériles - en utilisant par exemple le condom, la pilule
anticonceptionnelle ou une stérilisation chirurgicale - les époux
amoindrissent la signification de leur intimité et omettent de respecter
pleinement non seulement leur engagement et leurs corps, mais aussi la loi
de Dieu.
L’Église exhorte donc les couples à accueillir leur fécondité comme un
élément central de leur don mutuel. Elle les encourage à bien connaître leur
fertilité et à utiliser leurs connaissances pour planifier leur famille de
façon responsable. Les méthodes modernes de planification naturelle des
naissances permettent aux couples de déterminer avec beaucoup de précision
l’espacement des naissances et le nombre de leurs enfants, sans rien rejeter
du caractère corporel de leur relation avec le cycle de fertilité et
d’infertilité que Dieu a voulu lui donner. Ils ont à relever un double défi
: défi de la maîtrise d’eux-mêmes (chasteté) au sein du mariage et défi de
se manifester leur amour par d’autres moyens intimes pendant les périodes où
une relation sexuelle serait imprudente. Le reste de l’Église et la
communauté doivent trouver des moyens pour les soutenir, surtout lorsqu’ils
affrontent tentations et autres difficultés.
L’Église tient en grande estime les couples qui n’arrivent pas à avoir leurs
propres enfants et qui choisissent d’appuyer des jeunes et d’en prendre soin
par l’adoption ou en devenant famille d’accueil. Eux aussi ont besoin de la
compréhension et du soutien de l’Église et de la communauté.
14. Quels sont les moyens les plus efficaces de
renforcer un mariage ?
Les époux devraient d’abord se réjouir du don que Dieu leur a fait l’un de
l’autre. Il leur faut reconnaître le cadeau de l’amour et travailler à
garder cet amour bien vivant. Les sentiments d’attirance (voulus par Dieu
!), si vibrants au moment de « tomber en amour », varient inévitablement en
intensité et en durée. L’engagement du mariage exige une décision - celle de
continuer à bâtir une relation fondée sur le respect profond de l’un pour
l’autre, sur l’amitié aussi bien que sur la passion, sur des valeurs, des
espoirs et des intérêts partagés, sur le désir de construire leur vie et
leur famille ensemble, et sur l’intime certitude qu’en vivant cette vocation
à la sainteté ils répondent à l’appel de Dieu. Lorsque des époux oublient
qu’ils peuvent surmonter leurs sentiments passagers et donner la première
place à l’autre, lorsqu’ils cessent d’être attentionnés pour l’autre, malgré
les inévitables déceptions de la vie commune, ils risquent de « tomber hors
de l’amour ». La décision d’aimer peut aider à recréer les sentiments
amoureux.
Bien des moyens s’offrent aux époux pour renforcer leur relation : passer du
temps ensemble, prendre le temps de s’écouter mutuellement, apprécier leurs
ressemblances et leurs différences, apprendre à identifier leurs désaccords
et à en discuter, partager la responsabilité de la maison et des enfants,
approfondir leur vie spirituelle et, si cela s’avère nécessaire, chercher de
l’aide professionnelle d’une personne respectueuse du mariage. Tandis que
leur relation croît en maturité, chacun des époux apprend à apprécier et à
aimer la personne qu’il a épousée, plutôt que le « partenaire idéal » qu’il
avait imaginé au jour de son mariage.
Parce qu’il devient de plus en plus difficile dans la société actuelle de
bâtir un tel amour, il est d’autant plus important de s’assurer un soutien
extérieur. Un couple a tout avantage à bien choisir ses amis et à profiter
du soutien que peuvent offrir des organisations ou des mouvements qui ont
pour mission de renforcer les couples et les familles. Mais ce qui compte
par-dessus tout, c’est la prière et les sacrements. Dieu souhaite pour
chaque couple une relation épanouissante, joyeuse et fructueuse, et jamais
Il n’abandonnera ceux qui mettent leur confiance en Lui.
Les époux ne doivent donc jamais oublier que leur famille est une « église
domestique » (
CEC,
nos 1655-58). Ils sont appelés à prier chaque jour ensemble, avec
leurs enfants, et à se soutenir sur le chemin de la sainteté. Ils doivent
évangéliser et catéchiser non seulement leurs enfants, mais eux-mêmes. Ils
doivent partager et approfondir leur foi, leur espérance et leur amour. Ils
doivent présenter à Dieu les besoins de l’autre, surtout à l’Eucharistie. Le
vieux proverbe le dit bien : une famille qui prie est une famille unie
( CEC,
nos 2558-65).
15. Est-il vrai que tous les mariages traversent
des moments difficiles ?
Il serait bien naïf de penser que l’aventure du mariage est facile. Tous les
mariages passent par des moments difficiles, surtout lorsque les époux
vivent des transformations personnelles ou que leurs circonstances de vie
changent. Le mariage est donc aussi bien un parcours de foi et d’espérance
qu’un parcours d’amour. Les époux devraient être résolus à se pardonner et à
communiquer sans cesse, à toujours travailler ensemble aussi pour affronter
les nouvelles situations dans lesquelles ils se trouvent.
L’aventure du mariage exige qu’on laisse aller le passé, pour constamment
embrasser l’avenir. Il s’agit d’accueillir la vérité sur soi, la vérité sur
l’autre, la vérité sur ses enfants (et sa famille élargie), la vérité sur
Dieu. Au cœur de ce parcours, les chrétiens devraient reconnaître l’écho
pascal de la mort et de la résurrection, le mystère de Jésus Christ dans
leurs vies. Tout comme Jésus est mort et ressuscité à une nouvelle vie, il
se peut que les attentes et la routine propres à une étape du mariage soient
appelées à mourir pour que le mariage renaisse avec une profondeur nouvelle.
Bien des couples réalisent en effet que c’est seulement lorsqu’ils touchent
un élément de faiblesse ou l’échec de leur mariage qu’ils peuvent
véritablement s’abandonner à la grâce de Dieu et à un renouvellement de leur
mariage qu’ils n’auraient jamais pu imaginer.
Il est normal qu’un engagement pour la vie soit mis à l’épreuve. Parvenir à
la vieillesse en compagnie de son époux ou de son épouse, de sa famille et
de ses amis, est une joie unique que connaissent seulement ceux qui ont
persévéré dans les difficultés. C’est la joie que l’Église souhaite aux
couples mariés, et c’est pour cela qu’elle s’efforce de soutenir et
d’appuyer le mariage et les familles par tous les moyens possibles.
« La communauté profonde de vie et d’amour que forme le couple a été fondée
et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l’auteur du
mariage. La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme
et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. (…) Dieu qui
a créé l’homme par amour, l’a aussi appelé à l’amour, vocation fondamentale
et innée de tout être humain » (
CEC,
nos 1603-04).
Prière des époux
Père de la vie et de l’amour,
Tu nous as créés – homme et femme – à ton image.
Nous nous réjouissons et te remercions
De nous avoir donnés l’un à l’autre.
Soutiens-nous dans ton amour
Et aide-nous à mieux comprendre ton amour.
Jésus, nous voici devant toi :
Guide-nous dans notre relation.
Tu nous appelles et nous interpelles
Dans notre mariage,
À bâtir une amitié permanente,
Exclusive et sacrée.
Sois notre force et notre appui,
Tandis que nous cheminons ensemble.
Esprit Saint, aide-nous à viser un engagement
Durable et honnête, unis dans l’amour.
Donne-nous la force de nous soutenir
Mutuellement dans les moments de noirceur.
Donne-nous la joie dans les moments de bonheur.
Et donne-nous de nous émerveiller
Du caractère unique et sacré l’un de l’autre.
Que notre amour soit un reflet et un signe
De ton amour au cœur du monde.
Amen.
Sources : © Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) -
E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.05.08 -
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