Benoît XVI et les trois grandes
étapes de la conversion de saint Augustin |
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ROME, le 28 avril 2007 -
(E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI a
célébré la messe à 10 h 30 dans les
jardins du Collège borroméen. Les évêques de Lombardie, les prêtres du
diocèse de Pavie et des Augustins ont concélébré.
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Le pape Benoît XVI lors
de la Sainte Messe dans les jardins du Collège borroméen - Pour
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Benoît XVI et les trois grandes étapes de la conversion de saint Augustin
Augustin et la passion pour la vérité
Après sa visite à l'hôpital, le Pape a célébré la messe à 10 h 30 dans les
jardins du Collège borroméen. Les évêques de Lombardie, les prêtres du
diocèse de Pavie et des Augustins ont concélébré.
L'homélie du Saint-Père était articulée sur les trois grandes étapes du
chemin de conversion de saint Augustin.
"Les Conversions d'Augustin -a affirmé Benoît XVI- constituent une grande et
unique conversion à la recherche du Visage du Christ et dans le cheminement
à ses cotés".
Le Saint-Père a dit que "la première conversion, qui fut fondamentale, a été
le cheminement intérieur vers le christianisme, vers le oui de la foi et du
Baptême. Augustin a toujours été tourmenté par le problème de la vérité.
Il voulait trouver la juste vie et non simplement vivre aveuglément sans
sens et sans objectif. La passion pour la vérité est le fil conducteur de sa
vie".
"Il a toujours cru, parfois plus confusément, parfois plus clairement, que
Dieu existe et nous guide. Mais la grande lutte intérieure de ses années de
jeunesse consistait à connaître vraiment ce Dieu et se familiariser avec ce
Jésus Christ, jusqu'à arriver au oui et à toutes ses conséquences".
Benoît XVI a ensuite expliqué que la seconde conversion de saint Augustin a
eu lieu après son baptême, à Hippone en Afrique, où il avait fondé un petit
monastère pensant consacrer sa vie au dialogue avec Dieu et à la
contemplation. Cependant, il fut ordonné prêtre par la force, sous la
pression populaire. "Maintenant je dois vivre avec le Christ pour tous"
avait-il dit au Pape.
"Il n'a pas pu écrire la grande oeuvre philosophique de toute une vie qu'il
souhaitait tant. Mais à la place, il nous a donné un document encore plus
important, l'Evangile traduit dans la langue de tous les jours".
Le Saint-Père a alors précisé qu'Augustin "devait réaliser cette deuxième
conversion à tout moment, luttant et souffrant: pour toujours se mettre au
service des autres, à tout moment et uni au Christ; engager sa propre vie
pour que les autres puissent trouver en Dieu la vérité de la Vie".
Enfin, "la troisième étape décisive du chemin de conversion de saint
Augustin a eu lieu quand il découvrit qu'un "seul est vraiment parfait et
que les mots du Discours sur la Montagne ne se réalisent totalement qu'en
une seule personne, Jésus Christ. Mais toute l'Eglise, nous tous, et même
les apôtres -a écrit le saint- nous devons prier tous les jours: "pardonne
nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé".
"Augustin a appris un dernier niveau d'humilité. En plus de l'humilité
d'introduire sa grande pensée dans la foi de l'Eglise, en plus de l'humilité
de traduire ses grandes connaissances sur la simplicité de l'annonce, il a
eu l'humilité de reconnaître que lui, comme toute l'Eglise pèlerine, a
constamment besoin de la bonté miséricordieuse d'un Dieu qui pardonne. Et
nous -a précisé le Pape - nous nous faisons semblables au Christ, le
Parfait, de la façon la plus grande possible quand nous nous convertissons,
comme Lui, en personnes de miséricordieuses".
Après la messe et avant le
Regina Caeli, le Saint-Père a tout particulièrement salué les jeunes
à qui il a répété son désir pour qu'ils "découvrent toujours plus la joie de
suivre Jésus et d'être son ami. Cette joie m'a permis d'écrire le livre
intitulé Jésus de Nazareth récemment publié. Il est un peu difficile pour
les plus jeunes mais je vous le donne idéalement pour qu'il accompagne le
chemin de foi des nouvelles générations".
Texte intégral de l'homélie du Saint Père
Chers frères et sœurs !
Hier après-midi, j'ai rencontré la communauté diocésaine de Vigevano et le
cœur de ma visite pastorale a été la concélébration eucharistique sur la
Place Ducale; aujourd'hui, j'ai la joie de visiter votre diocèse et le
moment culminant de notre rencontre est, ici aussi, la messe. Je salue avec
affection les confrères qui célèbrent avec moi : le cardinal Dionigi
Tettamanzi, archevêque de Milan, le pasteur de votre diocèse, Mgr Giovanni
Giudici, l’évêque émérite, Mgr Giovanni Volta, ainsi que les autres prélats
de Lombardie. Je remercie de leur présence les représentants du gouvernement
et des administrations locales. J'adresse mon salut cordial aux prêtres, aux
diacres, aux religieux et aux religieuses, aux responsables des associations
de laïcs, aux jeunes, aux malades et à tous les fidèles, et j'étends ma
pensée à toute la population de cette antique et noble ville et du diocèse.
Au cours du temps pascal, l'Eglise nous présente, dimanche après dimanche,
quelques passages de la prédication à travers lesquels les Apôtres, en
particulier Pierre, après Pâques, invitaient Israël à la foi en Jésus
Christ, le Ressuscité, fondant ainsi l'Eglise. Dans la lecture
d'aujourd'hui, les Apôtres se tiennent devant le Sanhédrin - devant
l'institution qui, ayant déclaré Jésus coupable de mort, ne pouvait tolérer
que ce Jésus, à travers la prédication des Apôtres, commence à agir à
nouveau ; elle ne pouvait tolérer que sa force de guérison soit à nouveau
présente et qu'autour de ce nom se rassemblent des personnes qui croyaient
en Lui comme dans le Rédempteur promis. Les Apôtres sont accusés. Le
reproche est le suivant : « Vous voulez faire retomber sur nous le sang de
cet homme-là ». A cette accusation, Pierre répond par une brève catéchèse
sur l'essence de la foi chrétienne : « Non, nous ne voulons pas faire
retomber son sang sur vous. L'effet de la mort et de la résurrection de
Jésus est totalement différent. Dieu a fait de lui
“la tête et le sauveur” pour tous, précisément pour vous
également, pour son peuple d'Israël ». Et où conduit cette « tête »,
qu'apporte ce « sauveur » ? Saint Pierre nous dit qu'il conduit à la
conversion - il crée l'espace et la possibilité de reconnaître ses torts, de
se repentir, de recommencer. Et Il donne le pardon des péchés - il nous
introduit dans le juste rapport avec Dieu et ainsi dans le juste rapport de
chacun avec soi-même et avec les autres.
Cette brève catéchèse de Pierre ne valait pas seulement pour le Sanhédrin.
Elle nous parle à tous. Parce que Jésus, le Ressuscité, vit également
aujourd'hui. Et pour toutes les générations, pour tous les hommes,
Il est la « tête » qui précède sur le chemin, qui montre la voie et le «
sauveur » qui rend notre vie juste. Les deux paroles « conversion
» et « pardon des péchés » correspondent aux deux titres du Christ « tête »
archegòs en grec, et « sauveur », il s'agit des deux paroles-clés de la
catéchèse de Pierre, paroles qui en cet instant, veulent atteindre également
notre cœur. Et que veulent-elles dire ? Le chemin que nous devons accomplir
- le chemin que Jésus nous indique, s'appelle « conversion ». Mais quel
est-il ? Que faut-il faire ? Dans chaque vie, la conversion possède sa
propre forme, car chaque homme est quelque chose de nouveau et personne
n'est uniquement la copie d'un autre. Mais au cours de l'histoire du
christianisme, le Seigneur nous a envoyé des modèles de conversion, qui, si
nous tournons notre regard vers eux, peuvent nous orienter. Nous pourrions
pour cela regarder Pierre lui-même, auquel le Seigneur avait dit au Cénacle:
« Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères »
(Lc 22, 32). Nous pourrions nous
tourner vers Paul comme vers un grand converti. La ville de Pavie parle de
l'un des plus grands convertis de l'histoire de l'Eglise : saint Aurélien
Augustin. Il mourut le 28 août 430 dans la ville portuaire d'Hippone, en
Afrique, alors encerclée et assiégée par les Vandales. Après la grande
confusion d'une histoire agitée, le roi des Lombards fit l'acquisition de sa
dépouille pour la ville de Pavie, de sorte qu'aujourd'hui, il appartient de
façon particulière à cette ville, et en elle et d'elle, il nous parle à
tous, à l'humanité, mais en particulier à nous tous, et ici spécialement.
Dans son livre « Les Confessions », Augustin a illustré de façon touchante
le chemin de sa conversion, qui, avec le Baptême qui lui a été administré
par l'évêque Ambroise dans la Cathédrale de Milan, avait atteint son but.
Qui lit Les Confessions peut partager le chemin qu'Augustin, dans une longue
lutte intérieure, dut parcourir pour recevoir finalement sur les fonds
baptismaux, dans la nuit de Pâques 387, le Sacrement qui marqua le grand
tournant de sa vie. En suivant attentivement le cours de la vie d'Augustin,
on peut voir que la conversion ne fut pas seulement un événement d'un moment
unique, mais précisément un chemin. Et l'on peut voir que ce chemin ne s'est
pas arrêté sur les fonds baptismaux. Comme avant le Baptême, de même après
lui, la vie d'Augustin est demeurée, bien que de façon diverse, un chemin de
conversion - jusque dans la dernière étape de sa maladie, lorsqu'il fit
accrocher sur les murs les Psaumes pénitentiels pour qu'il les ait toujours
sous les yeux ; lorsqu'il s'exclut lui-même du sacrement de l'Eucharistie
pour reparcourir encore une fois la voie de la pénitence et recevoir le
salut des mains du Christ comme don des miséricordes de Dieu. Ainsi, nous
pouvons à juste titre parler des « conversions » d'Augustin qui, de fait,
ont été une unique grande conversion dans la recherche du Visage du Christ,
puis dans le chemin parcouru avec Lui.
Je voudrais parler brièvement de trois grandes étapes dans ce chemin de
conversion, de trois « conversions ».
La première conversion fondamentale fut le
chemin intérieur vers le christianisme, vers le « oui » de la foi et du
Baptême. Quel fut l'aspect essentiel de ce chemin ? Augustin, d'une part,
était le fils de son temps, profondément conditionné par les habitudes et
par les passions qui dominaient en lui, ainsi que par toutes les questions
et les problèmes d'un jeune homme. Il vivait comme tous les autres et
toutefois, il y avait quelque chose de différent en lui : il demeura
toujours une personne en recherche. Il ne se contenta jamais de la vie telle
qu'elle se présentait et comme tous la vivaient. Il était toujours tourmenté
par la question de la vérité. Il voulait trouver la vérité. Il voulait
réussir à savoir ce qu'est l'homme ; d'où vient le monde ; d'où nous venons
nous-mêmes, où nous allons et comment nous pouvons trouver la vie véritable.
Il voulait trouver une vie droite et pas seulement vivre aveuglément sans
sens, ni but. La passion pour la vérité est la véritable parole-clé de sa
vie. La passion pour la vérité l'a véritablement guidé. Et il y a encore une
particularité. Tout ce qui ne portait pas le nom du Christ ne lui suffisait
pas. L'amour pour ce nom - nous dit-il - avait été bu avec le lait même de
sa mère (cf. Conf. 3, 4, 8). Et
il avait toujours cru, parfois plutôt vaguement, parfois plus clairement -
que Dieu existe et qu'il prend soin de nous
(cf. Conf. 6, 5, 8). Mais
connaître véritablement ce Dieu et se familiariser véritablement avec Jésus
Christ et arriver à Lui dire « oui » avec toutes les conséquences que cela
comporte - était la grande lutte intérieure de ses années de jeunesse. Il
nous raconte qu'à travers la philosophie platonicienne, il avait appris et
reconnu qu'« au commencement était le Verbe » - le Logos, la raison
créatrice. Mais la philosophie, qui lui montrait que le principe de tout est
la raison créatrice, cette même philosophie ne lui indiquait aucune voie
pour l'atteindre ; ce Logos demeurait lointain et intangible. Ce n'est que
dans la foi de l'Eglise qu'il trouva ensuite la seconde vérité essentielle :
le Verbe, le Logos, s'est fait chair. Et ainsi, il nous touche, nous le
touchons. A l'humilité de l'incarnation de Dieu doit correspondre - tel est
le grand pas - l'humilité de notre foi, qui abandonne l'orgueil pédant et
qui s'incline en entrant dans la communauté du corps du Christ ; qui vit
avec l'Eglise et seulement ainsi entre dans la communion concrète, et même
corporelle, avec le Dieu vivant. Je n'ai pas besoin de dire combien tout
cela nous concerne : demeurer des personnes qui cherchent, ne pas se
contenter de ce que tous disent et font. Ne pas détacher son regard de Dieu
éternel et de Jésus Christ. Apprendre l'humilité de la foi dans l'Eglise
corporelle de Jésus Christ, dans le Logos incarné.
Augustin nous décrit sa deuxième conversion à
la fin du livre X de ses Confessions à travers ces paroles: « Plié sous la
crainte de mes péchés et le fardeau de ma misère, j'avais délibéré dans mon
cœur et presque résolu de fuir au désert; mais vous m'en avez empêché, me
rassurant par cette parole : “Le Christ est mort pour tous, afin que ceux
qui vivent ne vivent plus à eux-mêmes, mais à celui qui est mort pour eux”
(2 Co 5, 15; Conf 10, 43, 70)
». Que s'était-il passé ? Après son Baptême, Augustin s’était décidé à
retourner en Afrique, et là, il avait fondé avec ses amis un petit
monastère. A présent, sa vie devait être consacrée entièrement au dialogue
avec Dieu et à la réflexion et à la contemplation de la beauté et de la
vérité de sa Parole. Ainsi, il vécut trois années de bonheur, croyant avoir
atteint le but de sa vie ; à cette époque vit le jour une série de
précieuses œuvres philosophiques et théologiques. En 391, quatre ans après
son baptême, il alla rendre visite dans la ville portuaire d'Hippone à un
ami, qu'il voulait intégrer à son monastère. Mais au cours de la liturgie du
dimanche, à laquelle il participait dans la cathédrale, on le reconnut.
L'évêque de la ville, un homme d'origine grecque, qui ne parlait pas bien le
latin et qui avait des difficultés à prêcher, affirma, non par hasard, dans
son homélie qu'il avait l'intention de choisir un prêtre auquel confier la
charge de la prédication. Immédiatement, la foule se saisit d'Augustin et le
conduisit de force à l'avant, afin qu'il fût consacré prêtre au service de
la ville. Immédiatement après sa consécration forcée, Augustin écrivit à
l'évêque Valerio: « Je me sentais comme quelqu'un à qui on a donné la
seconde place au gouvernail, à moi qui ne savais pas même tenir un aviron...
Voilà pourquoi, au temps de mon ordination, quelques-uns de mes frères me
virent, dans la ville, verser des larmes »
(cf. Lettres 21, 1s). Le beau rêve
de la vie contemplative avait disparu, la vie d'Augustin s'en trouva
fondamentalement transformée. A présent, il ne pouvait plus s'adonner à la
méditation dans la solitude. Il devait vivre avec le Christ pour tous. Il
devait traduire ses connaissances et ses pensées sublimes dans la pensée et
le langage des personnes simples de sa ville. La grande œuvre philosophique
de toute une vie, qu'il avait rêvée, demeura non écrite. A sa place, nous
fut donné quelque chose de plus précieux : l'Evangile traduit dans le
langage de la vie quotidienne et de ses souffrances. Il a décrit ainsi ce
qui constituait désormais son quotidien : « Réprimer les orgueilleux,
consoler les pusillanimes, soutenir les faibles, réfuter les
contradicteurs... exciter les paresseux, apaiser les disputeurs, aider les
indigents, délivrer les opprimés, encourager les bons, tolérer les méchants,
aimer tout le monde » (cf. Serm 340, 3).
« Prêcher, reprendre, corriger, édifier, s'inquiéter pour chacun, quelle
charge, quel poids, quel travail » (Serm
339, 4). Telle fut la deuxième conversion que cet homme, en
luttant et en souffrant, dut continuellement réaliser : être toujours à
nouveau là pour tous, non pas pour sa propre perfection ; toujours à
nouveau, avec le Christ, donner sa vie, afin que les autres puissent le
trouver, Lui, la véritable vie.
Il y a encore une troisième étape décisive sur
le chemin de conversion de saint Augustin. Après son ordination sacerdotale,
il avait demandé une période de congé pour pouvoir étudier plus à fond l'Ecriture
Sainte. Son premier cycle d'homélies, après cette pause de réflexions,
concerna le Discours sur la montagne; il y expliquait la voie menant à une
vie droite, « à la vie parfaite » indiquée de façon nouvelle par le Christ -
il la présentait comme un pèlerinage sur le mont saint de la Parole de Dieu.
Dans ces homélies, on peut encore percevoir tout l'enthousiasme d'une foi
venant d'être trouvée et vécue : la ferme conviction selon laquelle le
baptisé, vivant totalement selon le message du Christ, peut être,
précisément, « parfait » selon le Sermon de la montagne. Une vingtaine
d'années plus tard, Augustin écrivit un livre intitulé « Les Rétractations
», dans lequel il passait en revue de façon critique ses œuvres rédigées
jusqu'alors, apportant des corrections là où, entre temps, il avait appris
de nouvelles choses. En ce qui concerne l'idéal de la perfection dans ses
homélies sur le Discours sur la montagne, il souligne : « Entre temps, j'ai
compris qu'une seule personne est véritablement parfaite et que les paroles
du Discours sur la montagne ne trouvent leur pleine réalisation qu'en une
seule personne: en Jésus Christ lui-même. En revanche, toute l'Eglise - nous
tous, y compris les Apôtres - devons prier chaque jour : pardonnez-nous nos
péchés comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensées »
(cf. Retract. I, 19, 1-3).
Augustin avait appris un dernier degré d'humilité - non seulement l'humilité
d'insérer sa grande pensée dans l'humble foi de l'Eglise, non seulement
l'humilité de traduire ses grandes connaissances dans la simplicité de
l'annonce, mais également l'humilité de reconnaître qu'à lui-même et à toute
l'Eglise en pèlerinage, était et est continuellement nécessaire la bonté
miséricordieuse d'un Dieu qui pardonne chaque jour. Et nous - ajoutait-il -
nous nous rendons semblables au Christ, l'unique Parfait, dans la plus
grande mesure possible, lorsque nous devenons comme Lui des personnes de
miséricorde.
En cette heure, rendons grâce à Dieu pour la grande lumière qui irradie de
la sagesse et de l'humilité de saint Augustin et prions le Seigneur afin
qu'il nous donne à tous, jour après jour, la conversion nécessaire et qu'il
nous conduise.
Visite
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Pages 71-72 -73
Texte original de l'homélie du Saint Père:
Italien
Autre synthèse:
Les confessions de Benoît XVI sur st Augustin
Sources: www.vatican.va
-
E.S.M.
© Copyright du texte original en italien : Librairie Editrice Vaticane
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.04.2007 - BENOÎT XVI |