Un des islamologues les plus écoutés
par Benoît XVI |
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Rome, le 27 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Le professeur Troll est l’un des islamologues les plus écoutés
par Benoît XVI. Le pape lui avait demandé de faire l’introduction du
séminaire à huis clos sur l'islam organisé pour ses anciens élèves à
Castel Gandolfo en septembre 2005.
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Le professeur Christian Troll
s.j.
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Un des islamologues les plus écoutés par Benoît XVI
A la veille du Forum christiano-musulman de Rome, le point de vue d'un
jésuite qui va y participer
Le 27 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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L'objectif de la rencontre est de dire "une parole en commun". C'était le
titre de la lettre ouverte écrite au pape par 138 chercheurs musulmans. Mais
il ne faut pas seulement parler, il faut agir, affirme le père Christian
Troll. Surtout en matière de liberté religieuse.
La première rencontre du Forum catholico-musulman né de la
lettre ouverte
"A Common Word" envoyée il y a un an par 138 dirigeants musulmans au pape
Benoît XVI et
à d’autres leaders chrétiens approche. Elle aura lieu à Rome du 4 au 6
novembre.
Au thème général "Amour de Dieu, amour du prochain" s’ajoutent deux thèmes
annexes: "Bases théologiques et spirituelles" et "Dignité humaine et respect
mutuel".
La session finale du 6 novembre sera publique et les participants seront
reçus par Benoît XVI.
L'agenda de la rencontre a été fixé en mars dernier par deux délégations
réunies à Rome. Les 138 étaient représentés par
Abd al-Hakim Murad Winter,
britannique, professeur à Cambridge,
Aref Ali Nayed, libyen, lui aussi
enseignant à Cambridge et membre de l'Inter-Faith Program de cette
université,
Ibrahim Kalin, turc, professeur à la Georgetown University de
Washington,
Sohail Nakhooda, jordanien, directeur d’"Islamica Magazine", et
l'italien
Yahya Sergio Yahe Pallavicini.
Leurs homologues catholiques étaient le cardinal Jean-Louis Tauran,
président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, deux
dirigeants de la curie experts dans ce domaine,
Pier Luigi Celata et
Khaled Akasheh, et deux islamologues, le père Miguel Angel Ayuso Guixot, président
de l’Institut Pontifical d’Études Arabes et d’Islamologie,
PISAI, et le
jésuite allemand Christian W. Troll, professeur à l’Université Pontificale
Grégorienne.
Le prochain Forum romain a été précédé de nombreuses autres rencontres
christiano-musulmanes, en différents endroits et à l’initiative de plusieurs
personnes e instituts.
La dernière, organisée par les capucins de Turquie, le PISAI et l'université
turque de Marmara et portant sur "Les relations entre raison et foi dans
l'islam et dans le christianisme" a eu lieu à Istanbul les 24 et 25 octobre.
Une autre rencontre importante s’est tenue à Bruxelles au début de la
semaine dernière, à l’initiative de la Conférence des Églises Européennes
(KEK) et du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE). Parmi les
orateurs, le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux.
Celui-ci a repris une idée très chère à Benoît XVI : la nécessité que les
musulmans parcourent un chemin semblable à celui qui, au cours des deux
derniers siècles, a amené l’Église catholique à "accueillir les vraies
conquêtes des Lumières, les droits de l’homme et notamment
la liberté de la
foi et de sa pratique".
Ricard a beaucoup insisté sur la liberté religieuse et souligné qu’elle ne
doit pas être réservée à l’intimité parce qu’elle "a une dimension sociale".
Il a ajouté que "la liberté religieuse comporte le respect de la liberté de
conscience: la possibilité d’adhérer librement à une religion ou de
l’abandonner. Je sais que c’est un sujet sensible pour beaucoup de
musulmans. Mais je crois qu’une pleine intégration dans la société
européenne implique cette liberté, de même que le principe de la liberté
religieuse doit avoir valeur réciproque et donc exister aussi bien en Europe
que dans les pays musulmans".
* * *
Une autre étape de la progression vers le Forum romain du 4-6 novembre a été
la conférence qu’a donnée à Cambridge le 14 octobre le jésuite islamologue
Christian W. Troll, en présence de chercheurs musulmans et du primat de l’Église
anglicane, l'archevêque de Canterbury Rowan Williams.
La conférence de Troll, intégralement reproduite ci-dessous, est
intéressante pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, le professeur Troll sera l’un des grands participants du Forum
du 4-6 novembre, qu’il a aussi contribué à organiser.
Ensuite, c’est aussi l’un des islamologues les plus écoutés par Benoît XVI.
Le pape lui avait demandé de faire l’introduction du séminaire à huis clos
sur l'islam organisé pour ses anciens élèves à Castel Gandolfo en septembre
2005.
Enfin, il y avait parmi les auditeurs de la conférence de Troll à Cambridge
les deux principaux auteurs de la lettre des 138, les professeurs Abd
al-Hakim Murad Winter et Aref Ali Nayed, tous deux membres de l'Inter-Faith
Program de la Divinity Faculty de cette université et protagonistes du
prochain Forum à Rome.
Voici donc le texte de la conférence :
Pour un futur engagement christiano-musulman
par Christian W. Troll
Permettez-moi d'abord de rendre grâces à Dieu qui a inspiré à un petit
groupe de croyants musulmans la lettre ouverte "A Common Word"
(ACW) du 13
octobre 2007 et à beaucoup d’autres éminents dirigeants et chercheurs
musulmans celle de la signer. Laissez-moi le remercier aussi parce qu’il a
inspiré à l'archevêque de Canterbury de rédiger sa réponse: "A Common Word
for the Common Good" (ACWCG), après avoir réuni en début d’année beaucoup de
chrétiens de diverses confessions et écouté avec attention leurs réponses à ACW. Ces deux initiatives ont contribué significativement au progrès du
dialogue religieux entre musulmans et chrétiens. Je suis en plein accord, je
le dis ici, avec ce qu’a écrit l'archevêque au début de sa réponse profonde
et inspirée à ACW : "Ce n’est qu’en nous ouvrant à la perspective
transcendante vers laquelle votre lettre est orientée et que nous regardons
nous aussi, que nous trouverons les ressources qui nous permettront un
dévouement radical, transformateur, non-violent, aux besoins les plus
profonds de notre monde et de notre commune humanité".
Les deux documents ne perdent pas de temps en compliments diplomatiques. Ils
n’évitent ni la contestation ni la critique mais gardent, du début à la fin,
une attitude d’écoute, d’équité, de respect, dans la conscience d’une
responsabilité commune envers Dieu, le genre humain et toute la création. En
fait ils créent la possibilité d’une nouvelle étape dans le processus actuel
de rencontre entre chrétiens et musulmans.
J’ai été invité, dans le cadre de cette session qui porte sur "Le futur
engagement christiano-musulman", à la lumière des deux documents cités et
d’autres réponses et discussions faisant suite à "A Common Word", à dire
quelques mots sur "Les meilleures pratiques pour l'engagement christiano-musulman".
Les auteurs d’ACW ont eu raison de faire appel à la responsabilité politique
et sociale dont sont porteurs les chrétiens et les musulmans, ne serait-ce
que parce qu’ils représentent environ la moitié de la population mondiale.
Nous ne pouvons assumer cette responsabilité et répondre aux attentes
qu’expriment les deux documents, avec un minimum de crédibilité, qu’en étant
assez courageux et confiants pour nous parler de ce qui nous touche au fond
du coeur et de l’esprit quand nous réfléchissons à la réalité de la
rencontre entre chrétiens et musulmans sur le terrain. Sommes-nous vraiment
prêts à une autocritique honnête, désireux d’écouter et éventuellement
d'accepter toute critique argumentée provenant de nos partenaires de
dialogue et aussi d’interlocuteurs venant d’une société encore plus vaste?
Cette contribution naît d’une affirmation commune de la place absolument
centrale, dans les deux croyances, de l'amour de Dieu et de l'amour du
prochain, c’est-à-dire du double commandement d'amour. Sans entrer dans les
graves questions théologiques soulevées par ACW et ACWCG, je traiterai
rapidement cinq questions précises qui semblent appeler la réflexion et
l’action des chrétiens et des musulmans, en n’oubliant jamais la spécificité
de la rencontre en question.
1. Le double commandement d'amour et le constant égocentrisme de l’homme.
ACW parle peu - ce qui surprend quand on sait quel tableau le Coran brosse
de la condition humaine - de caractéristiques permanentes de la vie
individuelle et collective des hommes telles que, par exemple, l’oubli de
Dieu et la révolte contre lui, ou l'oppression au sens d’un dépassement des
justes limites de comportement dans les rapports avec autrui, au mépris des
droits essentiels de l’homme, surtout ceux des faibles et des exclus. ACW
pense-t-il que les êtres humains, à condition d’avoir été suffisamment et
intensivement instruits du double commandement d’amour, pourront et voudront
surmonter cette situation problématique ? ACW ne discute pas des manières
dont l'amour de Dieu peut arriver et remédier à "la situation de l'homme".
Au contraire, la réponse de l'archevêque dit que "quand Dieu agit envers
nous avec compassion pour nous libérer du mal, pour remédier aux
conséquences de notre rébellion contre lui et nous rendre capables de
l’invoquer avec confiance, c’est une manifestation naturelle
(mais pas
automatique) de son action éternelle". Chrétiens et musulmans, avons-nous en
commun une conscience de notre besoin d’être libérés par Dieu dans la
liberté de son don d’amour ? En ce cas, notre réponse d'amour à l’action
divine semblerait demander du repentir, une prière pour une purification à
la fois intérieure mais aussi faite d’actes de compassion, la pratique de
l'autocritique à titre individuel et collectif, et la prière pour demander
d’être guéris, rachetés et régénérés par la force de l'amour de Dieu qui se
donne.
Cette conscience suscitera en nous un effort résolu pour arriver à une
autocritique honnête, ainsi qu’un vif désir d’apprendre et d’être purifiés
et transformés par l’écoute de ce que Dieu veut nous dire à travers nos
partenaires de dialogue, qu’ils adhèrent ou non à une foi religieuse.
Pensons-nous que notre dialogue est suffisamment soutenu par ces convictions
et par les attitudes que celles-ci nous ont dictées?
2. Le double commandement d'amour comme clé d’interprétation des
Écritures
Sacrées
L'archevêque de Canterbury a souligné que chrétiens et musulmans diffèrent
substantiellement par la perception de ce que sont les Écritures Sacrées et
par la place de chacune de ces Écritures dans la théologie correspondante.
Je partage tout à fait son avis quand il dit que, malgré ces différences,
"l’étude en commun de nos Écritures respectives peut continuer à offrir des
éléments fructueux à notre engagement mutuel dans le processus de
construction d’une maison ensemble". En fait, je pense que des efforts
résolus et efficaces pour promouvoir l’étude approfondie de la tradition
religieuse des partenaires de dialogue musulmans ou chrétiens sont
essentiels, surtout chez les étudiants musulmans et chrétiens en religion.
Cette étude devrait être marquée à la fois par l’empathie et la rigueur
critique et elle devrait essayer de comprendre chaque doctrine par rapport à
l'ensemble de la foi du partenaire de dialogue. Y a-t-il assez de
spécialistes chrétiens de l'islam et de spécialistes musulmans du
christianisme assez formés à cette vision d'ensemble ? Une étude à la fois
critique et empathique du partenaire de dialogue impliquerait que des
chrétiens en nombre croissant étudient l'islam tel que les musulmans le
voient idéalement et aussi tel qu’il a été et qu’il est vécu concrètement;
elle impliquerait aussi que de plus en plus de musulmans étudient les
enseignements normatifs ainsi que la réalité empirique de la foi chrétienne
et de la tradition de la chrétienté, avec la même attitude d’ouverture
critique. De cette façon, des doctrines comme par exemple "l'altération des
écritures bibliques par les juifs et les chrétiens" (tahrif), "l'incarnation
de Dieu en Jésus le Messie", "la Sainte Trinité de Dieu", "la nature incréée
du Coran", "Mahomet sceau des prophètes"
(khatam an-nabiyyin) pourraient
être mieux appréciées par ceux qui ne peuvent les accepter dans la foi. Je
demande ici un enseignement critique christiano-musulman marqué par la
volonté de comprendre par amour. Pourquoi ne pas reformuler ainsi la règle
d'or: Cherche à comprendre la foi de l'autre comme tu voudrais que ta foi
soit comprise ?
Ces musulmans et ces chrétiens qui parcourent le sentier ardu de
l'application intelligente des sciences humaines modernes aux grandes
disciplines anciennes de leurs traditions respectives trahissent-ils leur
foi et agissent-ils contre la charité ? Non. Les chrétiens et les musulmans
engagés dans l’étude de l’autre foi doivent parcourir ce sentier ardu dans
un esprit de perception charitable et empathique.
3. Le double commandement d'amour et les droits de l’homme
Ce n’est qu’assez récemment que les Églises chrétiennes et quelques
individus et groupes (au moins d’une certaine taille) musulmans ont modifié
leur enseignement sur les droits de l’homme, en principe. Ils ont changé et
sont devenus des partisans et des défenseurs des droits de l’homme. C’est
Dieu lui-même, argumentent-ils, qui a pour ainsi dire inscrit ces droits
dans la nature de l'homme. C’est la raison décisive pour laquelle ces droits
exigent de la part de l’État et de l’Église un respect inconditionnel.
Droits de l’homme et droits divins ne peuvent être opposés les uns aux
autres. Les droits de l’homme expriment les conditions minimales qui
protègent la dignité due à la personne humaine en tant que créature de Dieu.
En ce sens, reconnaître et respecter les droits de l’homme n’est rien
d’autre qu’obéir à la volonté de Dieu; en effet, pour beaucoup de croyants,
la promotion des droits de l’homme est une forme de l'obéissance au double
commandement d'amour. Ai-je raison ou tort de soutenir que ceux qui ont
signé ACW reconnaissent implicitement les droits de l’homme ? Le mot "islam"
signifie "soumission à la volonté de Dieu". Donc, si les droits de l’homme
correspondent à la volonté divine, l'islam comporte-t-il par nature
l'obligation de les reconnaître, comme le font tous les hommes de bonne
volonté ?
4. Le double commandement d'amour et l'organisation de l’État dans une
société multiethnique et multireligieuse
La question d’une relation correcte entre la religion et l’État joue un rôle
important dans le dialogue christiano-musulman. Le vif intérêt de la plupart
des chrétiens et de nombreux musulmans pour la séparation de la religion et
de l’État ne paraît pas dû avant tout à des raisons philosophiques ou
idéologiques. Les faits historiques qui y ont abouti sont beaucoup plus
importants et absolument nécessaires pour la comprendre : en Occident ce sont
surtout les guerres de religion après la Réforme protestante et, plus tard,
les dictatures fascistes et communistes du XXe siècle. Des limites sont
ainsi imposées à la fois à la religion et à l’État, qui les acceptent à leur
tour. Cela découle de la conviction que cette limitation réciproque est
utile aux deux parties et résulte de cet amour du prochain qui consiste à
respecter l'identité religieuse et confessionnelle de l'autre, même si
l'enseignement associé à cette identité est rejeté comme inapproprié ou
faux. Cela exclut l'objectif d’imposer un ordre d’État musulman ou chrétien
et repose sur l'idée que la séparation de l’État et des religions favorise
la coexistence pacifique de tous les peuples. Le rôle neutre prescrit à l’État
empêche celui-ci d’en arriver à une vision de lui-même excessive,
pseudo-religieuse et il empêche aussi chaque religion d’employer le pouvoir
et la violence en faveur de ses intérêts. Les tentatives de créer des États
chrétiens ont échoué et ont coûté très cher à toutes les parties en
présence. Rien n’autorise à penser que des états musulmans vont et pourront
faire mieux. Ici la question cruciale est de nouveau la perception des
droits de l’homme. Je crois que nous devrions intensifier le dialogue sur ce
point.
L’État moderne doit préserver sa neutralité religieuse. Pouvons-nous
résister ensemble à toutes les tentatives, d’où qu’elles viennent, visant à
créer peu à peu des espaces où domine une Loi découlant directement de
textes considérés comme des révélations divines pour aboutir à un État régi
par un tel ensemble de lois?
5. Le double commandement d'amour et la violence au nom de la religion
Aucune religion ne peut dire que la violence n’a pas été ou n’est pas
utilisée actuellement en son nom. Le fardeau dont elles ont ainsi hérité ne
peut pas disparaître spontanément. Pour remédier au passé et à son souvenir,
il faut plus qu’un accord sur les faits, même si cela seul peut être très
difficile. Toutes les religions doivent accepter de faire la lumière sur
leur relation passée et actuelle avec la violence, pour le bien de l’avenir.
Cela va bien au delà du problème de la Guerre Sainte. Comme une religion
agit-elle vis-à-vis des hommes qui s’éloignent d’elle? Et avec ceux qui
falsifient ou diffament ou ridiculisent la foi ? Pendant des siècles
l'Occident chrétien a menacé ou puni de mort ceux qui étaient jugés
coupables d’apostasie, d’hérésie et de blasphème. C’est du passé, pour
toujours espérons-le. Le principe essentiel selon lequel nul ne peut être
forcé à croire (cf. Coran 2, 256) ne peut être pleinement concrétisé que
s’il garantit aussi la liberté d’abandonner la foi, de la comprendre
autrement, ou même de la mépriser. Ai-je raison de penser qu’il revient à
Dieu seul de juger le poids de tels choix. Lui seul est capable de voir au
fond du cœur des femmes et des hommes. C’est pourquoi nous devons nous
garder de vouloir anticiper sur Son jugement.
Permettez-moi une proposition pratique avant de conclure : le Cambridge Inter-Faith Programme ne pourrait-il pas, dans l’esprit d’ACW, créer un
comité de travail permanent christiano-musulman (je ne veux pas l’appeler
comité des chiens de garde) qui recevrait et évaluerait les plaintes,
émanant de musulmans et de chrétiens, à propos d’actes ou propos d’individus
et organismes musulmans ou chrétiens qui sembleraient en contradiction grave
avec l’esprit et les principes du dialogue auquel ces mêmes individus et
organismes se sont engagés?
Conclusions
Le dialogue entre chrétiens et musulmans n’en est probablement qu’à ses
débuts. Il demande de la patience, de la confiance, de l’endurance et des
cœurs ouverts. C’est avant tout notre foi qui nous oblige à nous parler
malgré toutes les expériences décevantes de nos relations passées et
présentes. Autrement dit, c’est le dialogue que Dieu attend de nous, ce Dieu
que tous, chrétiens et musulmans, nous invoquons comme le miséricordieux, le
juste, l'aimant et le patient. Nous devons être reconnaissants à Dieu, mais
aussi aux auteurs de la lettre ouverte et à l'archevêque de Canterbury,
d’avoir en effet dirigé vers Lui nos aspirations et nos prières concernant
l’actuelle démarche de rencontre des uns et des autres.
Traduction française par
Charles de Pechpeyrou, Paris, France.
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Source
: Sandro Magister
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 27.10.2008 -
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