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Avoir des prêtres saints

 

Cité du Vatican, le 27 septembre 2008  - (E.S.M.) - La tâche de la Congrégation pour le Clergé est délicate et importante. En effet, c’est à elle que sont confiées les suggestions et la promotion d’initiatives pour la sainteté, pour la mise à jour intellectuelle et pastorale du clergé. Le dossier que nous allons publier dans les prochains jours, a pour but de comprendre de près les tâches et les buts de la Congrégation pour le Clergé.

Mgr Mauro Piacenza, secrétaire de la Congrégation pour le Clergé

Avoir des prêtres saints, des hommes de prière et de charité, des hommes de l’Absolu

Introduction

Le 27 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La tâche de la Congrégation pour le Clergé est délicate et importante. En effet, c’est à elle que sont confiées les suggestions et la promotion d’initiatives pour la sainteté, pour la mise à jour intellectuelle et pastorale du clergé (prêtres diocésains et diacres), ainsi que leur formation permanente. C’est une tâche qui influe sur la sainteté de toute l’Église et de tout le Peuple de Dieu. En effet, avoir des prêtres saints, des hommes de prière et de charité, change le monde de manière surprenante. D’ailleurs, c’est cela le mandat que le Christ a confié à ses disciples quand il les envoya jusqu’aux extrémités de la terre.

Le dossier que nous allons publier et qui a été réalisé par P.L.R., Directeur Luca de Mata, qui a pour but précisément de comprendre de près les tâches et les buts de la Congrégation pour le Clergé, est enrichi par l’entretien, qu’a eu avec l’Agence Fides, le Secrétaire de la Congrégation, S. Exc. Mgr Mauro Piacenza. C’est lui qui nous déclare : « Dans un contexte sécularisé, où tout conjure à "faire le silence sur le Christ", ou à le placer dans la panthéon des "valeurs "fantomatiques", floues et vagues, marquées d’irénisme et relativisées, ceux qui deviennent prêtres témoignent, dans la certitude et dans la joie, dans l’éloquence de leur existence et leur dévouement total, de la Vérité, de la Beauté, et surtout, de la Présence du Mystère dans le monde. "Seul un Mystère présent", par un Dieu Incarné, fait homme, est possible pour donner toute sa vie, avec un bon sens et un bien-fondé humains, en se rendant compte que rien n’est enlevé à l’homme, mais que tout lui est donné, avec une abondance transfigurée, et avec une évidence que l’on ne peut jamais accueillir raisonnablement autrement. L’Église choisit, pour les Saints ordres, ceux qui ont reçu, de Dieu, le charisme du célibat, parce que la virginité, comprise comme donation totale, est le plus grand témoignage qu’un homme puisse donner au Christ Seigneur, en cette vie terrestre. Le martyre, seul, est plus grand que la virginité ! Pour cette raison, bien au-delà et beaucoup plus que de simples dispositions disciplinaires ou pastorales, elles sont seulement la conséquence logique de prémisses plus grandes – l’efficacité elle-même du témoignage sacerdotal, et liée de manière inséparable au Célibat Sacré ».

Un témoignage, celui du prêtre, au service de toute l’Église: et comme le rappelait le pape Benoît XVI lors des Vêpres en la cathédrale Notre-Dame de Paris, "nous sommes les instruments de l’Esprit ; Dieu a l’humilité de passer par nous pour répandre sa Parole. Nous devenons sa voix, après avoir tendu l’oreille vers sa bouche", et Benoît XVI ajoutait: "Nous mettons sa Parole sur nos lèvres pour la donner au monde"

Mgr Piacenza explique ce qu'est le témoignage du prêtre, au service de toute l’Église : « En regardant le prêtre, chaque fidèle peut et doit reconnaître un ‘homme de Dieu’, un homme totalement consacré à Dieu : avant tout, un homme pour lequel Dieu passe avant toute chose et, en conséquence, un homme, quand on le regarde, pour lequel il est évident que Dieu passe avant toute chose. Le Peuple saint, auquel les prêtres sont envoyés, attend une chose : avant même des qualités personnelles, bonnes, belle, et utiles des prêtres, même si elles sont indispensables, il attend que les consacrés leur montrent le Christ. Ils n’attendent pas des prêtres un « élan qui vient du monde » et qui est inutile, une « singerie » de ses méthodes ou de ses contenus, mais qu’ils soient des hommes de l’Absolu. Les prêtres ne peuvent courir derrière le monde et derrière ses saisons éphémères. Ils courent derrière le Christ, et, de la sorte, et seulement ainsi, ils servent la société et tous les hommes ».

Entretien avec S. Exc. Mgr Mauro Piacenza, Secrétaire de la Congrégation pour le Clergé

Excellence, chaque année, de très nombreux jeunes décident de se consacrer totalement au Christ et sont ordonnés prêtres. Un miracle qui se répète depuis deux mille ans ?

Au terme de chaque ordination sacerdotale, aucun de tous ceux qui y participent n’est autorisé à dire qu’il n’a jamais vu de miracle durant sa propre existence. En effet, quand on assiste à une ordination sacerdotale, on assiste à un miracle : par la puissance du Saint-Esprit, la prière consécratoire de l’Église et l’imposition des pauvres mains d’un Évêque, des hommes, pour autant qu’ils soient vertueux et préparés, mais toujours limités et pécheurs, sont configurés ontologiquement au Christ, Prêtre Unique et Éternel, par Qui « la grâce de Dieu et le don accordé comme grâce… se sont répandus en abondance sur tous les hommes ». (cf. Romains 5, 15). Il n’est pas exagéré d’employer la parole « miracle » pour exprimer une réalité qui, si elle est plus communément appelée « sacramentelle », en réalité, pour être accueillie dans toute son efficacité extraordinaire et toute sa puissance salvifique, demande que nous dépassions, éclairés par les Sainte Écritures, les domaines étroits et parfois limités de la raison moderne, pour « élargir la raison » à l’accueil et, pour autant que ce soit possible humainement, à la compréhension du mystère qui, chaque jour, fait irruption dans notre existence humaine.

Un miracle aussi pour un monde qui oublie souvent le Christ ?


Dans un contexte sécularisé, où tout conspire pour “ne pas parler du Christ”, ou pour le mettre dans le panthéon des « valeurs fantomatiques » floues, iréniques, et relativistes, ceux qui deviennent prêtres témoignent, dans la certitude et dans la joie, dans l’éloquence de leur existence, et dans le don total, de la Vérité, de la Beauté, et, surtout, de la Présence du Mystère dans le monde. C’est seulement pour un « Mystère présent », pour un Dieu Incarné, fait homme, qu’il est possible de donner toute sa vie, avec tout son bon sens, en remarquant que rien n’est enlevé à l’homme, mais que tout est donné, avec une abondance transfigurée, et avec une évidence qu’il n’a jamais été possible d’accueillir de manière aussi raisonnable. L’Église choisit, pour le Sacerdoce, ceux qui ont reçu de Dieu, le charisme du célibat, parce que la virginité, comprise comme don total, est le plus grand témoignage qu’un homme puisse donner au Christ Seigneur, en cette vie terrestre. Seul le martyre est plus grand que la virginité ! Pour cette raison, bien au-delà et bien plus que pour de simples raisons disciplinaires ou pastorales – elles son seulement la conséquence logique de prémisses plus grandes – la même efficacité du témoignage sacerdotal est liée au Célibat Sacré de manière inséparable.

Qu’est on appelé à voir dans les prêtres ?

Quant il regarde le Prêtre, chaque fidèle peut, et doit, reconnaître un « homme de Dieu », un homme totalement consacré à Dieu : avant tout un homme pour lequel Dieu passe avant toute autre chose et, en conséquence, un homme pour lequel, lorsqu’on le regarde, il est évident que Dieu passe avant toute autre chose. Le Peuple saint, auquel les prêtres sont envoyés, attend une seule chose : avant de voir les qualités personnelles, bonnes, belles et utiles, indispensables certes, il attend que les consacrés lui montrent le Christ. Ils n’attendent pas des prêtres, un inutile « élan du monde », une « singerie » de ses méthodes ou de ses contenus, mais qu’ils soient des hommes de l’Absolu. Les prêtres ne peuvent se mettre à courir derrière le monde et derrières ses saisons éphémères, mais courent derrière le Christ, et, de la sorte, et seulement ainsi, ils servent la société et chaque homme.

Dans l’humanité des prêtres, dans leur manière de se servir de l’intelligence, dans la capacité d’avoir une affection réelle et virginale, dans le don total, dans la capacité de travail, même intense et parfois presque insupportable, sans jamais céder aux tentations ruineuses du fonctionnalisme et de l’activisme, et en sachant bien que l’âme de tout apostolat est l’intimité divine, les prêtres doivent montrer, à l’homme d’aujourd’hui, qu’il est encore possible de trouver une réponse aux questions fondamentales du cœur ; ils doivent montrer qu’il est encore possible de ne pas interpréter ce bref passage terrestre comme une course désespérée, du berceau à la tombe ; ils doivent montrer que l’homme a une origine infinie, dans le Mystère de l’Amour de Dieu. Ils doivent être un témoignage éloquent du fait que « deux passereaux se vendent pour un as, et pas un d’entre eux ne tombe au sol à l’insu de votre Père » (cf. Mathieu 10, 29) ; et cela vaut, beaucoup plus encore, pour l’homme, créé à l’image de Dieu et appelé à devenir, dans un processus de personnalisation progressive, toujours plus Sa Ressemblance.

D’autre part, les prêtres doivent être conscients que, lorsque arrive le jour où ils sont ordonnés, c’est avant tout, et même exclusivement, un don. Ils doivent bien savoir, en effet, que « personne ne peut s’attribuer cet honneur à soi-même » (cf. Hébreux 5, 1-4) si Dieu ne l’appelle pas. Et ils doivent donc avoir l’attitude de celui qui est conscient, à chaque moment de sa vie que, « même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Aussi soyez sans crainte » (cf. Mathieu 10, 30).

Si en effet, les hommes auxquels sont envoyés les prêtres, voient en eux le fait que, avant tout, ils appartiennent au Christ, ils seront alors de manière éloquente une « présence » du Christ dans le monde. A chaque époque, mais particulièrement dans cette culture que nous respirons chaque jour, gravement sécularisée et marquée par le relativisme, par le subjectivisme, et par une « débonnaireté » faussement irénique qui a, comme effet principal, de rendre tout seulement indifférent et gris, sans la lumière et sans le sel évangéliques, et sans élan missionnaire authentique et passionné, le ministère sacerdotal n’aurait aucune signification sans le Christ Seigneur. Pour cette raison évidente, il est absolument nécessaire que tous les ministres ordonnés, diacres, prêtres et évêques, vivent une dimension christocentrique profonde et personnelle. C’est le caractère central du Christ qui élève l’humanité des prêtres, en la transformant profondément, et, surtout, en transformant les critères de jugement du monde et de l’histoire. Pour ceux qui appartiennent au Christ, l’obéissance n’est pas une mortification, mais plutôt son élargissement, son épanouissement : le Ministre sacré est tellement « plus libre » que les autres hommes, qu’il n’a plus besoin pour s’affirmer lui-même, d’obéir uniquement à sa propre volonté, mais il sait « faire sienne » la volonté d’un autre, dans lequel il reconnaît, librement et réellement, le Dessein provisoire du Seigneur. Ainsi, les causes secondes ne seront plus un obstacle, mais au contraire un motif d’approfondissement de la foi et de mérite, qui se fixe pour l’éternité.

De quoi dépend l’efficacité missionnaire du prêtre ?

L’efficacité pastorale et missionnaire ne se fonde pas, et elle ne pourrait jamais le faire, sur nos pauvres forces humaines mais sur la puissance de Dieu, qui associe Ses prêtres, chaque jour, au propre Sacrifice de Substitution Vicaire, pour le salut des âmes et pour le bien véritable du monde. Une telle disponibilité, précisément, à être « victime sacrificielle » pour ses frères, enrichie concrètement dans la vertu, toujours actuelle de l’humilité, qui nous voit diminuer pour qu’Il grandisse, est la « mesure la plus haute » de notre vocation.

  La Nouvelle Évangélisation selon le Cardinal Ratzinger

La Congrégation pour le Clergé Dossier intégral  (format word)

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Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.09.2008 - T/Prêtres

 

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