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Benoît XVI: que l'Esprit Saint descende en abondance sur l'Église de notre temps

 

Le 27 Mai 2007 - (E.S.M.) - En cette solennité de la Pentecôte, le Saint-Père Benoît XVI à rappelé que  l'Église existe par sa nature missionnaire, et que depuis la Pentecôte, l'Esprit Saint ne cesse de la pousser sur les routes du monde, jusqu'aux frontières extrêmes de la terre et jusqu'à la fin des temps.

Profession de foi à Paris  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Benoît XVI: que l'Esprit Saint descende en abondance sur l'Église de notre temps

Pentecôte 2007 - ÊTRE DISCIPLE ET MISSIONNAIRE DU CHRIST (Profession de foi) (Jn 20, 19-23)

Après la soixantaine de nouveaux confirmés et la soixantaine de premiers communiants, voici, en cette solennité de la Pentecôte et à l'approche de la fête de la sainte patronne de notre paroisse, une soixantaine de jeunes qui se décident à faire leur profession de foi solennelle.

Cette décision, réfléchie au cours de plusieurs années de catéchisme, et, tout particulièrement durant la semaine écoulée pendant les trois demi-journées de retraite, ne peut que réjouir la communauté paroissiale que nous formons tous sous le patronage de sainte Jeanne d'Arc, dont la fête liturgique est fixée au 30 mai, mais que nous fêtons solennellement en ce dimanche de Pentecôte.

Malheureusement, cette joie que j'évoquais à l'instant est sérieusement tempérée par le fait que la majorité des jeunes, sûrement influencés par leurs familles, vivent ces différentes étapes de la vie chrétienne uniquement comme des rites, comme des fêtes païennes avec une petite couche de vernis chrétien, et considèrent la profession de foi et la confirmation comme "le début de la fin", ainsi que l'avait écrit naïvement un jeune confirmand à notre archevêque dans sa "lettre de motivation".

Dans l'ordre actuel des évènements qui marquent la vie de nos jeunes de chez nous, la profession de foi se situe entre le baptême et la première communion qu'ils ont déjà célébrés, et la confirmation qu'ils sont appelés à recevoir dès l'année prochaine.

Peut-être serait-il préférable de prévoir, dans un ordre normal, la profession de foi après la confirmation, car la confirmation, comme le baptême, et avant même l'eucharistie, fait partie des sacrements "de l'initiation", c'est-à-dire des sacrements "des débutants". L'élitisme qui tendrait à réserver la confirmation aux baptisés engagés dans un mouvement ou un service d'Église est certainement à éviter. Il est de la nature d'une initiation d'être proposée à tous les débutants. Mais la profession de foi, elle, qui n'est pas un sacrement, mais l'engagement personnel à vivre dans la fidélité la foi de son baptême dans l'Église catholique jusqu'à la fin de sa vie, pourrait être réservée aux jeunes réellement pratiquants et célébré à un âge plus avancé.

Il n'est pas concevable, par exemple, qu'un jeune (et nous l'avons tous été...) qui a fait sa profession de foi, ne participe pas ensuite à la messe dominicale chaque semaine et ne s'engage pas à témoigner de sa foi par sa vie de chaque jour en se nourrissant de la Parole de Dieu comme d'un "pain quotidien". Faire sa profession de foi un dimanche, et le dimanche suivant manquer la messe parce qu'on est resté au lit, devant la télévision ou sur un terrain de sport, cela n'a aucun sens. C'est une contradiction.

Lors de l'audience générale de mercredi dernier (Mercredi 23 mai 2007), Benoît XVI a encouragé ses confrères, les évêques, "à poursuivre et à renforcer l'engagement de la nouvelle évangélisation, en les exhortant à développer de manière ramifiée et méthodique la diffusion de la Parole de Dieu, afin que la religiosité innée et diffuse des populations puisse être approfondie et devenir une foi mûre, une adhésion personnelle et communautaire au Dieu de Jésus Christ".

Lors du concert offert la semaine dernière pour ses quatre-vingts ans, Benoît XVI a ajouté que pour tout croyant et pour toute communauté ecclésiale "la rencontre avec le Crucifié ressuscité est de la plus haute importance : sans cette expérience, sans cette amitié avec Jésus, la foi est superficielle et stérile". (Concert en l'honneur de Benoît XVI)

Vous savez que ces jours-ci encore a lieu a Aparecida, le grand lieu de pèlerinage marial du Brésil, a lieu la Ve Conférence générale des Évêques de l'Amérique latine et des Antilles sur le thème “Etre disciple et missionnaire du Christ afin que les pays aient vie en lui” (Benoît XVI au Brésil - du 09 au 14 mai 2007). En approfondissant ce thème les évêques ont été amenés à voir le déroulement de la vie chrétienne en trois étapes: vocation, formation et mission, en deux dimensions: personnelle et communautaire, et en trois phases: attraction pour les choses divines, scandale de la croix et victoire de la vie.

Le baptême est le temps de la vocation. C'est un appel à suivre le Christ. La formation correspond au cheminement, à la catéchèse. Cette catéchèse répond à un besoin permanent (une formation permanente) et ne se limite donc pas au catéchisme donné aux enfants. L'appel et la formation doivent nous mettre en état de mission, doivent nous permettre d'être des témoins de Jésus mort et ressuscité, à la fois de manière personnelle et communautaire. Tout cela exige une conversion, un amour et une passion pour le Règne de Dieu.

La première phase de cette formation est “l’attraction pour les choses de Dieu, qui dans la vie de Jésus est constituée par la prédication en Galilée : dans ce moment de la vie publique du Christ, les apôtres se sentirent attirés par la capacité de Jésus de “faire des miracles et de séduire les multitudes par sa prédication. C’est l’évidence du pouvoir de Dieu qui enthousiasme ses disciples”.

Le second moment dans la phase de l’apostolat est “le scandale de la croix, route qui conduit à Jérusalem”, étape “la plus dure et la plus douloureuse de la formation” qui signifie "l'épreuve de la foi, la Kénosis personnelle et communautaire”, et implique une réponse radicale.

La troisième étape est la “victoire de la vie, Emmaüs et Pentecôte”, phase de maturité du disciple qui a compris “le scandale de voir le Messie crucifié”.

Suivre ce processus conduit à faire en sorte que le “disciple mûr devienne apôtre et maître”, capable de “renoncer à lui-même, d’embrasser la croix de chaque jour et de se mettre entre les mains de Dieu pour accomplir la volonté du Père”.

L’un des grands défis pour l'Église est alors “l’adaptation des structures ecclésiales, en particulier de la paroisse", afin que la paroisse soit non seulement "le centre d’attention pour les chrétiens qui s’y rendent habituellement", mais qu'elle devienne aussi "centre de mission qui cherche les catholiques éloignés ou distants” ainsi que tous ceux qui ne connaissent pas le Christ.

Ce grand défi est devant nous. Ce n'est pas le moment ni de baisser les bras pour ceux et celles qui sont déjà sur le terrain, ni de déserter pour ceux et celles qui se contentent d'être des spectateurs passifs ou de purs consommateurs. C'est le moment d'unir toutes nos forces, avec l'aide et sous la conduite de l'Esprit Saint et de ceux qu'il a choisis pour être pasteurs du troupeau, pour être, chacun et chacune avec les dons qu'il ou elle a reçus, des témoins audacieux et fidèles de Jésus dans le monde d'aujourd'hui.

À propos de Jeanne d'Arc le Père Guy Bedouelle, qui a été mon professeur d'Histoire de l'Église, écrit:

Il n'y a sans doute pas dans l'histoire de l'Église de destin plus paradoxal et plus déconcertant que celui de la bergère de Domrémy. Comment cette jeune fille illettrée a-t-elle pu avoir un tel rôle politique, donnant, dans sa vie et dans sa mort, un exemple d'innocence et de vertu, célébrée de son vivant par Gerson, et par la postérité, tout particulièrement par Charles Péguy, en passant par Shakespeare, Voltaire, G.B. Shaw, Anouilh, par Dreyer et Bresson, et tant d'autres?
Dans la France occupée en majeure partie par les Anglais soutenus par les Bourguignons, dans la profonde confusion d'une guerre civile et le découragement du roi Charles VII et de son entourage, Jeanne d'Arc ravive les énergies et arrive à faire reconnaître la mission qui lui a été dictée par ses "voix": S. Michel, Ste Catherine et Ste Marguerite. En habit d'homme, sans porter les armes, accompagnée de son étendard qui porte le symbole de la Trinité et les mots "Jesus Maria", par sa seule présence, elle donne courage et assure la victoire.
(...) La similitude de sa passion avec celle du Christ, la simplicité avec laquelle elle a exercé les vertus théologales, son absolue confiance en Dieu, sa dévotion à l'Eucharistie, font de Ste Jeanne d'Arc une des figures les plus lumineuses et pures d'une histoire pleine d'ombres et d'horreurs.
(Dictionnaire d'Histoire de l'Église, Éd. C.L.D.)

Puisse son exemple et sa prière être pour vous, les jeunes, et pour toute notre paroisse, une source d'inspiration et d'action. Nous en avons grand besoin. La Martinique en a grand besoin. La France en a grand besoin. Le monde entier en a grand besoin. Il n'y a pas de temps à perdre: "La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux".

ÊTRE DISCIPLE ET MISSIONNAIRE DU CHRIST - Père Walter Covens
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.05.2007 - BENOÎT XVI - Jeunes

 

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