Benoît XVI évoque la
mémoire de Jean-Paul II
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ROME, lundi 27 MARS. Visite pastorale du pape Benoît XVI à la paroisse romaine de Dio Padre Misericordioso pour y célébrer la messe en tant qu’évêque de Rome.
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1) Un ami nous a
fait parvenir le message suivant que nous voulons partager avec vous:(cliquer)
2) Si vous
souhaitez répandre
la dévotion au Christ Miséricordieux
(cliquer)
3) Texte intégral de
l'homélie du pape Benoît XVI (1)
Dimanche matin, Benoît XVI s’est rendu dans une paroisse romaine de Dio Padre Misericordioso pour y célébrer la messe en tant qu’évêque de Rome. Le Pape a fait la surprise aux fidèles de leur commenter la dernière homélie que Jean-Paul II, mort le 2 avril 2005, avait préparée pour la messe du lendemain. Benoît XVI a choisi d'évoquer ainsi la mémoire de son prédécesseur à six jours du premier anniversaire de son décès.
Le texte manuscrit de Jean-Paul II "
est comme un testament
", a déclaré Benoît XVI, qui a ainsi évoqué la mémoire de son prédécesseur à six jours du premier anniversaire de son décès.
Jean-Paul II avait écrit: "
A l'humanité qui semble parfois égarée et dominée par le pouvoir du mal, de l'égoïsme et de la peur, le Seigneur ressuscité offre le don de son amour qui convertit les coeurs et donne la paix
". "Dans le dessein de Dieu, il était écrit que Jean-Paul II nous laisse avant de prononcer ces mots", a commenté Benoît XVI.
En effet, dans sa dernière homélie que le Saint Père Jean-Paul II avait préparée
pour le dimanche de la Miséricorde, il nous a laissé en héritage les paroles
suivantes : « À
l’humanité qui telle qu’elle est, semble perdue et dominée par la puissance du
mal, de l’égoïsme et de la peur, le Seigneur ressuscité fait le don de son amour
qui pardonne, réconcilie et ouvre à nouveau l’âme à l’espérance. C’est un amour
qui convertit les cœurs et donne la paix. Comme le monde a besoin de comprendre
et d’accueillir la Divine Miséricorde ! »
Le pape Jean-Paul II fut le plus grand apôtre de la Miséricorde dans notre
temps. Par ses derniers mots, il nous laisse pénétrer à l’intérieur de lui-même
en nous invitant à prier avec lui : «
Seigneur, … nous croyons en toi et nous voulons te dire
à nouveau aujourd’hui en pleine confiance : Jésus, j’ai confiance en toi, aie
pitié de nous et du monde entier » (extrait du texte pour le
dimanche de la Miséricorde 2005).
Telle est donc la bannière que nous laisse Jean-Paul II. D’un côté, il y a les
mots : totus tuus, je suis tout à toi, Marie, et de l’autre : Jésus, j’ai
confiance en toi ! Nous pourrions dire aussi : le Cœur de Marie et le Cœur de
Jésus.
Le pape Benoît XVI, un vrai ami et un confident intime de Jean-Paul II veut le
premier porter cette bannière. Aidons-le par notre prière et notre fidélité.
Sous cette bannière, nous remporterons la victoire.
Remercions Dieu et chantons le Te Deum pour le grand cadeau qui nous a été fait
en son successeur le pape Benoît XVI. Le Seigneur nous a donné l’homme qu’il
fallait à la place qu’il fallait au moment qu’il fallait.
Texte intégral de
l'homélie du pape Benoît XVI lors de la visite pastorale dans la paroisse
romaine "Dio Padre Misericordioso"
IV Dimanche de Carême, 26 mars 2006
Chers frères et soeurs!
Ce quatrième dimanche de Carême, traditionnellement désigné
comme "dimanche Laetare", est empreint d'une joie qui, dans une certaine
mesure, adoucit le climat de pénitence de ce temps saint: "Réjouissez-vous avec
Jérusalem - dit l'Eglise dans le chant d'entrée - Exultez à cause d'elle [...]
Avec elle soyez plein d'allégresse, vous tous qui portiez son deuil". Le refrain
du Psaume responsorial fait écho à cette invitation: "Ton souvenir, Seigneur,
est notre joie". Penser à Dieu procure de la joie. On se demande alors
spontanément: mais quel est le motif pour lequel nous devons nous réjouir? Un
des motifs est certainement l'approche de Pâques, dont la prévision nous fait
goûter à l'avance la joie de la rencontre avec le Christ ressuscité. La raison
la plus profonde se trouve cependant dans le message offert par les lectures
bibliques que la liturgie propose aujourd'hui et que nous venons d'écouter.
Celles-ci nous rappellent que, malgré notre indignité,
nous sommes les destinataires de la miséricorde infinie de Dieu. Dieu
nous aime d'une façon que nous pourrions qualifier d'"obstinée",
et il nous enveloppe de son inépuisable tendresse.
C'est ce qui apparaît déjà dans la première lecture, tirée du
Livre des Chroniques de l'Ancien Testament (cf. 2 Ch 36, 14-16.19-23),
l'auteur saint propose une interprétation synthétique et significative de
l'histoire du peuple élu, qui fait l'expérience de la punition de Dieu comme
conséquence de son comportement rebelle: le temple est détruit et le peuple en
exil n'a plus de terre; il semble réellement qu'il ait été oublié par Dieu.
Mais il se rend ensuite compte qu'à travers les
châtiments, Dieu poursuit un dessein de miséricorde. Ce sera la
destruction de la ville sainte et du temple - comme on l'a dit -, ce sera
l'exil, qui touchera le coeur du peuple et qui le fera revenir à son Dieu pour
le connaître plus profondément. Et alors le Seigneur,
démontrant le primat absolu de son initiative sur tout effort purement humain,
se servira d'un païen, Cyrus, roi de Perse, pour libérer Israël. Dans le texte
que nous venons d'entendre, la colère et la miséricorde du Seigneur se
confrontent au cours d'un épisode à caractère dramatique, mais à la fin, l'amour
triomphe, car Dieu est amour. Comment ne pas
recueillir dans le souvenir de ces lointains événements le message qui est
valable pour chaque époque, y compris la nôtre? En pensant aux siècles passés,
nous pouvons voir que Dieu continue à nous aimer également à travers les
châtiments. Les desseins de Dieu, même lorsqu'ils passent
à travers l'épreuve, visent toujours à un résultat de miséricorde et de pardon.
C'est ce que nous a confirmé l'Apôtre Paul dans la deuxième
lecture, en nous rappelant que "Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du
grand amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos
fautes, nous a fait revivre avec le Christ" (Ep 2, 4-5). Pour exprimer
cette réalité de salut l'Apôtre, à côté du terme de miséricorde, eleos en
grec, utilise également la parole amour, agape, reprise et amplifiée
ultérieurement dans la très belle affirmation que nous avons entendue dans la
page évangélique: "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique:
ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie
éternelle" (Jn 3, 16). Nous savons que ce "don" de la part du Père a eu
un développement dramatique: il est allé jusqu'au sacrifice du Fils sur la
croix. Si toute la mission historique de Jésus est le signe éloquent de l'amour
de Dieu, sa mort l'est de manière tout à fait particulière, la tendresse
rédemptrice de Dieu s'étant pleinement exprimée en elle. Le centre de notre
méditation doit donc toujours être, mais particulièrement en ce temps de Carême,
la Croix. Dans celle-ci, nous contemplons la gloire du Seigneur qui resplendit
dans le corps martyrisé de Jésus. C'est précisément dans ce don total de soi
qu'apparaît la grandeur de Dieu, qu'apparaît qu'il est amour. C'est la gloire du
Crucifié que chaque chrétien est appelé à comprendre, à vivre et à témoigner à
travers son existence. La Croix - le don de soi-même du Fils de Dieu - est en
définitive le "signe" par excellence qui nous est donné pour comprendre la
vérité de l'homme et la vérité de Dieu: nous avons tous été créés et rachetés
par un Dieu qui a immolé son Fils unique par amour. Voilà pourquoi dans la
Croix, comme je l'ai écrit dans l'encyclique
Deus Caritas Est "s'accomplit le retournement
de Dieu contre lui-même, dans lequel il se donne pour relever l'homme et le
sauver - tel est l'amour dans sa forme la plus radicale" (n. 12).
Comment répondre à cet amour radical du Seigneur? L'Evangile
nous présente un personnage du nom de Nicodème, membre du Sanhédrin de
Jérusalem, qui va chercher Jésus la nuit. Il s'agit d'un honnête homme, attiré
par les paroles et par l'exemple du Seigneur, mais qui a peur des autres, qui
hésite à franchir le pas de la foi. Il ressent la fascination de ce Rabbì si
différent des autres, mais il ne réussit pas à se soustraire aux
conditionnements du milieu, contraire à Jésus, et il restera hésitant sur le
seuil de la foi. Que de personnes, à notre époque également, sont à la recherche
de Dieu, à la recherche de Jésus et de son Eglise, à la recherche de la
miséricorde divine, et attendent un "signe"
qui touche leur esprit et leur coeur! Aujourd'hui, comme alors, l'évangéliste
nous rappelle que le seul "signe" est Jésus
élevé sur la croix: Jésus mort et ressuscité est le
signe absolument suffisant. En Lui, nous pouvons comprendre la vérité
de la vie et obtenir le salut. Telle est l'annonce centrale de l'Eglise, qui
demeure immuable au cours des siècles. La foi chrétienne n'est donc pas une
idéologie, mais une rencontre personnelle avec le Christ crucifié et ressuscité.
De cette expérience, qui est individuelle et communautaire, naît ensuite une
nouvelle façon de penser et d'agir: c'est ainsi que trouve son origine, comme
en témoignent les saints, une existence marquée par l'amour.
Chers amis, ce mystère est particulièrement éloquent dans
votre paroisse, consacrée à "Dieu le Père miséricordieux". Celle-ci a été voulue
- comme nous le savons bien - par mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II en
souvenir du Grand Jubilé de l'An 2000, afin de résumer de manière efficace la
signification de cet événement spirituel extraordinaire. En méditant sur la
miséricorde du Seigneur, qui s'est révélée de manière totale et définitive dans
le mystère de la Croix, il me revient à l'esprit le texte que Jean-Paul II avait
préparé pour la rencontre avec les fidèles du dimanche 3 avril, dimanche in
Albis de l'année dernière. Dans les desseins divins, il était écrit qu'il
devait nous quitter précisément la veille de ce jour, le samedi 2 avril - nous
nous en souvenons tous parfaitement - et pour cette raison, il ne
put pas prononcer ces paroles, qu'il me plaît à
présent de vous reproposer, chers frères et soeurs. Le Pape avait écrit: "Le
Seigneur ressuscité offre en don à l'humanité, qui semble parfois égarée et
dominée par le pouvoir du mal, par l'égoïsme et par la peur, son amour qui
pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l'âme à l'espérance. C'est l'amour
qui convertit les coeurs et qui donne la paix". Dans ce dernier texte, qui est
comme un testament, le Pape Jean-Paul II ajoutait: "Combien
le monde a besoin de compréhension et d'accueillir la Divine Miséricorde!".
Comprendre et accueillir l'amour miséricordieux de Dieu: que
cela soit votre engagement, tout d'abord au sein des familles et ensuite dans
tous les milieux du quartier. Je forme ce voeu de tout coeur, alors que je vous
salue cordialement, en commençant par les prêtres qui s'occupent de votre
communauté sous la direction du curé, Dom Gianfranco Corbino, que je remercie
sincèrement pour s'être fait l'interprète de vos sentiments, avec une belle
présentation de cet édifice, de cette "barque" de Pierre et du Seigneur.
J'étends ensuite mon salut au Cardinal Vicaire Camillo Ruini et au Cardinal
Crescenzio Sepe, titulaire de votre église, au Vice-gérant et Evêque du secteur
Est de Rome, et à ceux qui coopèrent activement aux divers services paroissiaux.
Je sais que votre communauté est jeune, avec dix ans de vie seulement, qu'elle a
passé les premiers temps dans des conditions précaires, dans l'attente de
l'achèvement des structures actuelles. Je sais également que les difficultés
initiales, plutôt que vous décourager, vous ont poussés à un engagement
apostolique unanime, avec une attention particulière au domaine de la catéchèse,
de la liturgie et de la charité. Chers amis, poursuivez le chemin entrepris, en
vous efforçant de faire de votre paroisse une véritable famille où la fidélité à
la Parole de Dieu et à la Tradition de l'Eglise devient jour après jour toujours
davantage la règle de vie. Je sais ensuite que votre église, en raison de sa
structure architecturale originale, est le but de nombreux visiteurs.
Faites-leur apprécier non seulement la beauté particulière de l'édifice sacré,
mais surtout la richesse d'une communauté vivante, visant à témoigner l'amour de
Dieu, Père miséricordieux. Cet amour qui est le véritable secret de la joie
chrétienne, auquel nous invite le dimanche in Laetare, le dimanche
d'aujourd'hui. En tournant notre regard vers Marie, "Mère de la sainte joie",
demandons-lui de nous aider à approfondir les raisons de notre foi, pour que,
comme nous y exhorte aujourd'hui la liturgie, renouvelés dans l'esprit et l'âme
joyeuse, nous répondions à l'amour éternel et infini de Dieu.
Amen!
Autre document:
Dimanche
prochain, Benoît XVI célèbrera la divine Miséricorde, 20.04.06
Plusieurs milliers de personnes ont assisté dimanche à la messe célébrée par Benoît XVI
dans l'église "Dieu père miséricordieux". Cette paroisse où s'est rendu Benoît
XVI, située dans un faubourg ouvrier de la capitale italienne, Tor Tre Teste, à
l'est de Rome, est l'une de celles dont son prédécesseur, le pape Jean-Paul II,
avait favorisé la création dans le cadre d'un vaste projet de construction
d'églises dans des quartiers souvent dépourvus de lieux de culte.
1)Un ami nous a
fait parvenir le message suivant que nous voulons partager avec vous:
"Il y a beaucoup
de choses sur la toile et parfois certaines d’entre elles sont belles, profondes
et pleine d’espoir à la fois.
Allez sur ce
site, regardez-le et faites-en profiter
vos amis et enfants.
N’oublions pas
non plus le Pape Benoît XVI que nos prières peuvent soutenir dans sa lourde
tâche.
En se rapprochant de la date du 2 avril 2005...
Mettez vous au calme…seul…
Mettez le son de vos PC et allez voir, c'est très émouvant !
"Jean-Paul
II"
Si vous
souhaitez répandre
la dévotion au Christ Miséricordieux, nous
pouvons vous communiquer quelques adresses où il vous sera possible de vous procurer, images, livrets de prières
et reproductions de l’icône
dans différentes tailles.
Cependant pour permettre une plus
large diffusion du message par tous, nous
avons fait imprimer des dépliants que nous mettons gracieusement à la disposition
de ceux qui le désirent.
Pour visualiser ce dépliant ,
cliquez ici
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spécifiant
votre souhait :
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Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 27.03.2006 - BENOÎT XVI
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