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19 Avril 2005
 

Mgr Adolfo González Montes : le carême et l'appel aux chrétiens pour changer le monde

 

Rome, le 27 février 2008 - Voici le message que Mgr Adolfo González Montes a adressé à ses diocésains à l'occasion du saint carême, sur toile de fond de crise sociale. Nous le reproduisons ici pour sa sagesse, pour l'encouragement qu'il donne mais aussi pour la joie qu'il communique.

Adolfo González Montes, Évêque de Almería (Espagne)

Mgr Adolfo González Montes : le carême et l'appel aux chrétiens pour changer le monde

Voici le message que Mgr Adolfo González Montes a adressé à ses diocésains à l'occasion du saint carême, sur toile de fond de crise sociale. Nous le reproduisons ici pour sa sagesse, pour l'encouragement qu'il donne mais aussi pour la joie qu'il communique. Une joie indirecte, pourrait-on dire, qui naît des accents si apostoliques d'un Pasteur pour son troupeau. A nous ramener si essentiellement au coeur de nos devoirs, en un monde tourmenté et si menaçant pour la vie des âmes, ce sont ici les paroles d'un confesseur de la foi que nous recueillons avec reconnaissance.

« (...) Bien que la mentalité ambiante soit réfractaire à la conversion à l'Évangile, le commandement du Christ de proclamer la parole du pardon et de la vie est la mission de l'Église. Il n'est pas possible de séparer l'Église du Christ, parce que l'Église a été envoyée par le Ressuscité pour annoncer que par la croix du Christ, par sa mort et sa résurrection, Dieu a adressé à l'humanité le signe suprême de l'amour et de la paix. C'est la mission de l'Église d'appeler tous les hommes à faire partie d'une humanité rachetée et sauvée dans l'espérance de la pleine consommation de la vie humaine, par la participation de la vie de Dieu.

Cette annonce est la tâche qui incombe à l'Église, laquelle ne peut pas cesser d'appeler tous les hommes à changer de vie, afin qu'une fois libérés du péché ils deviennent des serviteurs de la justice. Cependant, la parole de l'Église incommode, elle gêne et elle est repoussée, parce qu'elle ne se soumet pas aux désirs d'une société qui oriente progressivement sa propre organisation et sa vie commune en imposant silence à Dieu, comme s'il n'existait pas.

L'Eglise, qui proclame l'Evangile de la vie affronte ainsi une culture matérialiste, installée dans le règne de l'utile et du délectable, un règne mesuré par l'intérêt de l'argent et du plaisir, un règne dans lequel le chrétien d'aujourd'hui qui ne veille pas sur son propre salut individuel renâcle lâchement à tout effort contre l’univers ambiant et s’endort sur lui-même, victime de son assentiment silencieux au courant qui emporte les événements.

Comment sortir de cette situation et échapper à cette puissante emprise sur les mentalités, contraire à l’esprit de l’Evangile, et qui se diffuse partout ? Le carême est un temps propice pour que les chrétiens prennent fermement la résolution de réaliser l’effort de sortir de cette situation de repli sur eux-mêmes, de rejeter la lâcheté qui les porte à consentir à ce qu’une ambiance néo-païenne achève d’affaiblir leur foi et de tuer leur espérance en la vie éternelle. Les cinq semaines du carême qui nous conduisent à Pâques sont un temps raisonnable pour réfléchir à l’urgence d’un changement, afin d’affronter résolument notre mission de laisser Dieu transformer nos existences.

On ne peut espérer une société meilleure, moins sensible à la culture de la mort qui s’étend comme une tache d’huile imprégnant tout, en menaçant la vie des enfants à naître et en portant atteinte à la vie de ceux dont la maladie, l’âge ou la lassitude permettent de supposer qu’elle n’a plus de sens, par manque de qualité, parce qu’elle est inutile ou dérangeante et qu’il n’y a plus de raison de lui faire supporter aucune souffrance, que si Dieu change le cœur et l’esprit de l’être humain. S’il ne veut pas écouter la parole de Dieu, quelle espérance restera-t-il à l’homme ? Quels que soient ses efforts, l’homme ne pourra pas, par pur volontarisme, se forger un monde alternatif à celui que Dieu, par amour pour nous, a créé et a offert à tous comme chemin de vie et de bonheur.

Le carême est le temps propice pour se laisser changer par Dieu, en accueillant sa parole, en revenant à la lecture de la sainte Ecriture pour découvrir en elle Jésus-Christ, qui est celui qui nous a fait connaître le projet d’amour de Dieu sur l’homme. C’est un temps propice au jeûne corporel pour Dieu, afin de nous libérer des égoïsmes qui nous emprisonnent, parce que l’homme ne vit pas que de pain. C’est le temps de renoncer à la passion concupiscente des biens de ce monde, et de partager avec les nécessiteux. C’est le temps, enfin, de la prière, à la recherche de Dieu et de sa volonté à accomplir.

Avec mon affection et ma bénédiction ».

Almería, le 10 février 2008
+ Adolfo González Montes
Evêque de Almería (Espagne)


Message du Saint Père Benoît XVI pour le Carême 2008 : Carême 2008
 

Sources: HERMAS

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.02.2008 - T/Méditations

 

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