L’héritage de
Jean-Paul II : La souffrance aussi, une force contre le mal
|
|
«Le pouvoir qui met une limite au mal, c’est la
miséricorde de Dieu», disait le pape Wojtyla », a rappelé Benoît XVI,
dans son discours à la curie romaine : il soulignait comment la
souffrance peut devenir ainsi une « force contre le mal ». |
L’héritage de Jean-Paul II : La
souffrance aussi, une force contre le mal
Discours du pape à
la curie romaine - commentaires: (2/5)
Benoît XVI a souligné comme
premier événement qui a marqué l’Eglise en 2005 la mort du pape Jean-Paul II
et la « leçon » qu’il a donnée depuis sa « chaire
de souffrance et de silence », alors qu’il était privé de la
parole, les derniers jours de sa vie ici-bas.
C’est de son «
expérience » et non de la théologie et de la philosophie que le défunt pape
a tiré cet enseignement sur la souffrance, disait-il : « Son interprétation
de la souffrance qui n'est pas une théorie théologique ou philosophique mais
le fruit longuement mûri d'un long parcours personnel de souffrance,
vécu grâce au soutien de la foi dans le Crucifié
».
Jean-Paul II s’est posé la question du mal, et du «
mal érigé en système », un « mal aux proportions gigantesques » qui s’est
déchaîné pendant le XXe siècle.
Or, « « le
pouvoir qui met une limite au mal, c’est la miséricorde de Dieu
», disait le pape Wojtyla », continuait Benoît XVI : «
L’agneau est plus fort que le dragon ».
Benoît XVI soulignait également la force de la souffrance offerte en
union avec le Christ, tout en rappelant qu’il faut combattre la souffrance
et l’injustice.
« La limite du pouvoir du mal, disait-il, la
puissance qui, en définitive, le vainc, est la souffrance de Dieu, la
souffrance du Fils de Dieu sur la Croix. La souffrance de Dieu crucifié
n’est pas seulement une forme de souffrance à côté des autres (…). En
souffrant pour nous tous, le Christ a conféré un sens nouveau à la
souffrance, il l’a introduite dans une nouvelle dimension, un nouvel ordre :
celui de l’amour (…). La Passion du Christ sur la Croix a donné un sens
radicalement nouveau à la souffrance, l’a transformée de l’intérieur. C’est
la souffrance qui brûle et consume le mal par la flamme de l’amour (…) ».
Le pape rappelait à la fois que l’on doit « tout faire pour atténuer
la souffrance et empêcher l'injustice qui fait souffrir les innocents », et
en même temps faire en sorte que « tous les hommes puissent comprendre le
sens de la souffrance, et accepter la leur en l'unissant à celle du Christ
».
« En se fondant sur l'amour rédempteur, notre souffrance devient
une force contre le mal dans le monde » : le pape Benoît XVI voit là une «
leçon » donnée par la mort de Jean-Paul II.
Le pape concluait avec
cette espérance: « Toute souffrance humaine, toute
douleur, toute infirmité renferme une promesse de salut ».
ZF05122202
Souvenir d’élection : «
Jamais je n’aurais pu imaginer
… »
Discours du pape à la curie romaine
- commentaires:
« Jamais je n’aurais imaginé que cela pourrait faire
partie de ma vocation », a confié Benoît XVI en évoquant devant la curie son
élection du 19 avril dernier, en la chapelle Sixtine.
A la fin de
son discours de Noël à la curie sur l’état de l’Eglise, le pape Benoît XVI a
évoqué son état d’âme au moment de son élection.
« Je dois peut-être
encore faire mémoire du 19 avril de cette année, où le collège cardinalice,
non sans une grande peur de ma part, m’a élu successeur du pape Jean-Paul II,
en tant que Successeur de Pierre au siège de l’évêque de Rome », annonçait
le pape.
« Une telle tâche, ajoutait-il, était tout à fait en dehors
de ce que j’aurais jamais pu imaginer comme étant ma vocation. Ainsi, c’est
seulement avec un grand acte de confiance en Dieu que j’ai pu dire dans
l’obéissance mon « oui » à ce choix ».
Le pape demandait la prière
de ses collaborateurs en disant : « Comme alors, je vous demande aujourd’hui
aussi votre prière sur la force et le soutien de laquelle je compte ».
Et il les remerciait du soutien déjà reçu en disant : «
En même temps, je désire remercier de tout cœur en ce
moment tous ceux qui m’ont accueilli et m’accueillent encore avec tellement
de confiance, de bonté et de compréhension, en m’accompagnant chaque jour de
leur prière ».
ZF05122205
Le Discours:
Allocution du pape Benoît XVI, analyse 2005, orientations 2006. Texte
intégral
Discours de Benoît XVI à la Curie Romaine, 22.12.2005
Commentaires
1/5:
L’arme
de Dieu, c’est sa bonté, 23.12.2005
Commentaires
2/5:
L’héritage de Jean-Paul II : La souffrance aussi, une force contre le mal
Commentaires
3/5: Benoît
XVI dresse le bilan de l'Eglise catholique pour l'année 2005
Commentaires 4/5:
Discours de Benoît XVI sur l’état de l’Eglise
, 23.12.2005
Eucharistie,
Sacrement de la Miséricorde. 26.12.2005
- BENOIT XVI - JEAN-PAUL II