Cité du Vatican, le 26 novembre 2007 - (E.S.M.) - Aucune rencontre entre le pape Benoît XVI et le Dalaï Lama n'a été au programme, c'est ce qu'explique le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombard.

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI ne rencontrera pas le Dalaï Lama

Aucune rencontre entre le pape Benoît XVI et le Dalaï Lama n'a été programme

Le pape Benoît XVI XVI ne rencontrera pas le Dalaï Lama. « L'audience n'a jamais été annoncée, puisqu'elle n'a jamais été fixée », explique le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

« Le Dalaï Lama a été reçu de nombreuses fois au Vatican, l'an dernier même par Benoît XVI, mais il ne vient évidemment pas au Vatican chaque fois qu'il arrive en Italie » ajoute le Père Lombardi. En effet, le nombre des visites est important : le Dalaï Lama a rencontré Paul VI au Vatican en 1973 et Jean Paul II en 1980, 1982, 1986, 1988 et 1990. L'an dernier, en parlant aux journalistes après l'audience du 13 octobre avec le Pape Benoît XVI, le Dalaï Lama a dit qu'il s'agissait d'une rencontre au « contenu religieux », pendant laquelle ils avaient parlé des « valeurs humaines, de l'harmonie religieuse et de l'environnement ». Sur ces thèmes, il y avait eu un accord substantiel. En ce qui concerne les tensions entre les religions, le Dalaï Lama avait déclaré avoir dit au Pape que « les personnes qui agissent en faisant le mal ne représentent pas la religion à laquelle ils appartiennent ». On n'avait pas par contre, parlé de la Chine, « là, il y a beaucoup de chrétiens qui vivent en difficulté à cause de leur foi ».

Selon l'agence AsiaNews de l'Institut Pontifical des Missions Etrangères, le gouvernement chinois a menacé le Vatican de « sérieuses répercussions » dans les relations bilatérales si le Pape avait rencontré le Dalaï Lama. Et Liu Jianchao, porte-parole du ministère chinois des Affaires Étrangères, a publiquement souhaité que « le Vatican ne fasse rien qui puisse heurter les sentiments de la population chinoise, et montre sa sincérité dans l'amélioration des rapports avec la Chine en entreprenant des actions concrètes ». Pékin a toujours soutenu que le Dalaï Lama n'était pas un leader religieux, mais un leader politique qui cherche l'indépendance du Tibet. Dans cette optique, le gouvernement chinois a condamné avec force les récentes rencontres entre le leader tibétain et les chefs d'états des Etats Unis, du Canada et d'Allemagne.

 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.11.2007 - BENOÎT XVI - Brèves