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19 Avril 2005
 

Benoît XVI reconnaît 149 martyrs lors des persécutions religieuses espagnoles

 

 Cardinal José Saraiva Martins

ROME, LUNDI 26 JUIN 2006. Ce matin le pape Benoît XVI a reçu en audience le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints.

DECRETS DE LA CONGREGATION POUR LES CAUSES DES SAINTS

ROME, LUNDI 26 JUIN 2006. Ce matin le pape Benoît XVI a reçu en audience le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints.

Le Saint-Père Benoît XVI a promulgué des décrets par lesquels, il reconnaît entre autres le martyr de 148 religieux, religieuses et 1 laïc, assassinés en Espagne entre 1936 et 1937, en pleine persécution religieuse.

Le Pape Benoît XVI a autorisé la promulgation des décrets suivants:

DES MIRACLES attribués

-au bienheureux Paolo Giuseppe Nardini, prêtre diocésain allemand et fondateur des Religieuses Franciscaines de la Sainte Famille (1821-1862).

-à la bienheureuse Maria du Mont Carmel de l'Enfant Jésus González Ramos García Prieto (au siècle María Carmela), fondatrice espagnole de la Congrégation des Tertiaires Franciscaines des Sacrés Cours de Jésus et Marie (1834-1899).

-à la bienheureuse Marie Madeleine de la Passion Starace (au siècle Costanza), fondatrice italienne des Religieuses Compassionistes Servantes de Marie (1845- 1921).

-à la bienheureuse Eufrasia du Sacré Coeur de Jésus Eluvathingal (au siècle Rosa), religieuse indienne de la Congrégation des Religieuses de la Mère du Carmel (1877-1952).

-à la bienheureuse Maria Rosa Pellesi (au siècle Bruna), religieuse italienne de la Congrégation des Religieuses Franciscaines Missionnaires du Christ (1917-1972).

LE MARTYRE

-des serviteurs de Dieu Buenaventura García Paredes, prêtre espagnol de l'Ordre des Frères Prédicateurs (1866-1936); Miguel Léibar Garaet, prêtre espagnol de la Société de Marie (1885-1936) et quarante compagnons assassinés en 1936.

-des serviteurs de Dieu Simón Reetnés Solivellas, espagnol, (1901-1936) et cinq compagnons de la Congrégation des Missionnaires des Sacrés Cours de Jésus et Marie et de la Congrégation des Religieuses Franciscaines Filles de la Miséricorde, avec Prudence Canetelles et Ginestá, laïques espagnoles, assassinés en 1936.

-des serviteurs de Dieu Celestino José Alonso Villar, espagnol, (1862-1936) et 9 compagnons de l'Ordre des Frères Prédicateurs, assassinés en 1936.

-des serviteurs de Dieu Angelo María Prat Hostench, espagnol, (1896-1936) et 16 compagnons de l'Ordre des Frères de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, assassinés en 1936.

-des serviteurs de Dieu Enrique Sáiz Aparicio, espagnol, (1889-1936) et 62 compagnons, de la Société Salésienne de Don Bosco, assassinés en 1936 et 1937.

-des serviteurs de Dieu Mariano de San José Altolaguirre et Altolaguirre (au siècle Santiago) (1857-1936), espagnols, et 9 compagnons, de l'Ordre de la Sainte Trinité, assassinés en 1936 et 1937.

-du serviteur de Dieu Francesco Spoto, prêtre italien de la Congrégation des Missionnaires Serviteurs des Pauvres (1924-1964).

LES VERTUS HEROÏQUES

-du serviteur de Dieu Marco Morelli, prêtre diocésain italien et fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cour de Jésus Agonisant (1834-1912).

-du serviteur de Dieu Francesco Pianzola, prêtre diocésain italien et fondateur de la Congrégation des Missionnaires de l'Immaculée Reine de la Paix (1881-1943).

-du serviteur de Dieu Antonio Rosmini, prêtre et fondateur italien de l'Institut de la Charité et des Soeurs de la Providence (1797-1855).

-de la servante de Dieu Louise Marguerite Claret de la Touche, (au siècle Marie Louise), fondatrice française de l'Institut des Soeurs de Béthanie et du Sacré Cour de Jésus (1868-1915). (1)

-de la servante de Dieu Isabel Lete Landa, (au siècle Reina), religieuse espagnole de la Congrégation des Soeurs Mercedaires de la Charité (1913-1941).

-de la servante de Dieu Wanda Justina Nepomucena Malczewska, laïque polonaise (1822-1896).

-du serviteur de Dieu Jerónimo Jaegen, laïc allemand (1841-1919).

Message de Benoît XVI au Cardinal José Saraiva Martins: Benoît XVI

Louise-Marguerite Claret de La Touche

Née à Saint-Germain-en-Laye, le 15 mars 1868
Morte à Vische, près de Turin, en Italie, le 14 mai 1915
Religieuse visitandine, propagatrice du Sacré-Cœur auprès du clergé
Marguerite est la deuxième fille d'un foyer très chrétien, dont le père lui apprend dès l'âge de trois ans le Credo en latin. Très jeune, elle est atteinte de plusieurs maladies, dont une sévère bronchite en 1872 qui manque de l'emporter. En 1874, la famille s'installe à Versailles. Son père meurt au mois de mars de l'année suivante, et sa mère épouse en secondes noces en mai 1877 M. de Chamberet, veuf et père d'un enfant de onze ans. Le nouveau foyer s'installe alors à Valence, où Marguerite fait sa première communion le 30 mars 1879. Peu après Pâques, elle fait en secret un vœu de chasteté perpétuelle. D'une nature simple et franche, sa jeunesse s'écoule suivant les rites du monde aristocratique et bourgeois au milieu duquel elle vit : visites, réceptions, bals, soirées… De 1879 à 1882, elle bénéficie des cours particuliers d'une institutrice à domicile. En cette année 1882, elle ressent pour la première fois un vide qu'elle ne s'explique pas, et qui va s'amplifiant au cours des sept années qui suivent. Pour s'occuper, elle lit beaucoup, s'investit dans le théâtre. Au cours de l'été 1886, elle est atteinte par la scarlatine, et mise à l'isolement. Durant ces 40 jours, elle a de longues conversations avec la religieuse qui la veille. Elle revient vers Dieu. A la même époque, elle vit une douloureuse déception amoureuse. La lecture de la vie de saint Louis de Gonzague l'éclaire définitivement sur la route qu'elle est appelée à suivre, et elle décide de sa vie de religieuse.


En 1889 (elle a alors 21 ans), elle demande le consentement de sa mère, qui lui impose un délai de deux ans. L'Abbé Raymond, curé à Valence, compte tenu de la santé toujours précaire de Marguerite, oriente celle-ci vers les Visitandines de Romans. Elle est soumise à de violentes tentations. Au cours de l'hiver 1888/89, elle profite d'un voyage à Paris pour aller se recueillir devant le Sacré-Cœur, dans la basilique Montmartre en construction. En septembre 1890, elle se rend à Paray-le-Monial, et entre le 20 novembre au monastère de Romans. Elle y commence son postulat le 17 janvier 1891, et le 7 octobre y reçoit l'habit, sous le nom de Louise-Marguerite. Le 17 octobre 1892, elle y fait sa profession. Dès 1893, il lui est montré "le mystère d'amour de la Croix et le prix de la souffrance" . Le 2 mai 1895, elle prononce le vœu d'abandon. Le 17 octobre, elle contracte une congestion pulmonaire qui se complique, au point qu'on lui fait donner l'extrême-onction., mais elle en réchappe miraculeusement. Le 4 juin 1896, elle fait la connaissance du Père Alfred Charrier, venu prêcher au monastère, auprès duquel elle se confie pour la première fois le 6 juin. Il devient peu à peu son directeur spirituel. Les communications divines offertes à Louise-Marguerite se font de plus en plus fréquentes, et il lui est donné de participer aux souffrances du Christ. A partir de 1900, l'Amour infini de Dieu devient l'objet central de ses contemplations.


En 1901, Louise-Marguerite est chargée des fonctions de Maîtresse des novices, sans toutefois en porter le titre. C'est à cette époque qu'entre au monastère une jeune postulante du nom de Marguerite Reynaud. Elle n'y reste qu'un an, du fait d'une santé trop fragile, mais des liens très forts se nouent entre les deux religieuses, et sœur Marguerite rejoindra la communauté en Italie quelques années plus tard. Le 5 juin 1902, alors que Louise-Marguerite est en adoration devant le saint Sacrement, le Christ lui demande son immolation pour le clergé. Dans les jours qui suivent, il lui explique ce qu'il attend d'elle. Elle s'en ouvre au Père Charrier. Elle prend alors soigneusement note des enseignements qu'elle reçoit à ce sujet au cours des mois qui suivent, où lui sont montrées la valeur du sacerdoce et celle du prêtre, ainsi que ce que le Christ attend de chacun des membres du clergé.


Le 8 juillet 1905 paraît au Journal Officiel une liste de couvents et congrégations dont la suppression a été décidée. Romans y figure. En août, les meubles sont déménagés vers l'Italie, à Revigliasco, près de Turin. En février 1906, les premières religieuses y arrivent à leur tour, et l'expulsion définitive a lieu au mois de mars, l'ensemble de la communauté se regroupant alors en Italie. Le 16 mai 1907, Louise-Marguerite en est élue Supérieure.


L'année suivante, le bail arrivant à expiration et l'eau alimentant le monastère ayant été reconnue non potable, les religieuses sont contraintes à un nouveau déménagement. Après bien des difficultés, un bail est signé dans la propriété de la Torretta, à Mazzè, près d'Ivrea, où la communauté emménage en décembre 1908 - janvier1909. Le 29 janvier, Mgr Filipello, évêque d'Ivrea, leur rend sa première visite.


Depuis plusieurs mois, Louise-Marguerite encourage le Père Charrier à travailler à la réalisation d'un livre destiné au clergé, sur la base des notes prises quelques années plus tôt. Ce dernier obtient le soutien du Père Hamon à Paris, mais tarde à se mettre à l'ouvrage. En mai 1909, il demande à Louise-Marguerite de le décharger de cette tâche, et suivant les conseils du Père Poletti, supérieur des Pères du Saint-Sacrement de Turin, elle se met elle-même au travail. Le livret, approuvé par Mgr Filipello en février 1910, est imprimé à Turin au mois de mai, d'abord en français, avec un avant-propos du Père Charrier, sous le titre Le Sacré-Cœur et le Sacerdoce , puis en italien. Mais ce livret n'est qu'un premier pas dans la réalisation du message reçu par Louise-Marguerite en juin 1902. Une Œuvre spécifique doit être mise en place. En septembre 1910, Mgr Filipello s'engage à ses côtés dans cette voie. En octobre, elle en rédige les Statuts, puis un Appel aux prêtres. Ces deux documents sont présentés à Pie X en mai 1911. Elle compose également un Acte de Consécration à l'Amour infini, qu'elle remet à l'évêque d'Ivrea. Mais en avril 1911, la propriété de la Torretta est vendue, et la communauté contrainte de déménager de nouveau. C'est à Parella, non loin d'Ivrea, que les sœurs s'installent dès le printemps de l'année suivante.


Le 8 mai 1913, Mère Françoise-Pauline Mugnier remplace Louise-Marguerite à la tête de la communauté. Suite à de nombreux malentendus entre les deux religieuses, dont les conceptions de la vie cloîtrée diffèrent grandement, Louise-Marguerite choisit de se retirer dans une autre communauté. Accompagnée de sœur Marguerite Reynaud, elle quitte Parella le 6 août 1913, et après être passée à Turin, Gênes, Pise, puis Bologne, elles arrivent à Rome le 2 novembre. Louise-Marguerite met à profit ce long périple pour entamer la rédaction d'un ouvrage sur l'Amour infini, dont elle adresse les premiers éléments à Mgr Filipello. Elle ne pourra en achever la rédaction, et ces feuillets paraîtront en 1928 sous le titre de Livre de l'amour infini . Le 15 décembre, elle se rend au Saint Office où elle s'entretient avec Mgr Giambene de L'Œuvre toujours en formation. Puis elle rencontre le cardinal Cagiano de Azevedo, préfet de la Sacrée Congrégation des religieux, où la demande de fondation est officiellement déposée le 6 janvier 1914. Avec approbation de Mgr Filipello, elle sollicite la permission d'ouvrir au diocèse d'Ivrea une seconde maison de la Visitation, pour "s'adonner à la vie contemplative et se consacrer d'une manière toute spéciale à prier pour la sainte Eglise, le Pape et les Ecclésiastiques, selon l'esprit primitif" . L'accord est donné le 19 février 1914. La veille, les deux religieuses ont quitté Rome pour rejoindre Turin. En mars, une propriété est trouvée à Vische, à 20 kilomètres d'Ivrea, et le bail aussitôt signé. La première Messe y est célébrée le 25, et une nouvelle sœur venue de Parella accueillie trois jours plus tard. La nouvelle communauté ainsi constituée est aussitôt adoptée par les habitants de Vische. En septembre, Louise-Marguerite a l'inspiration d'une composante de l'œuvre destinée aux laïcs, qui souhaiteraient s'engager également dans la prière pour l'Eglise et le Sacerdoce. Ce sera l'Association des Fidèles Amies de Béthanie du Sacré-Cœur, fondée quelques années plus tard, et qui compte aujourd'hui plus de 10.000 membres répartis dans le monde entier. Au mois de décembre, elle tombe gravement malade, atteinte d'une néphrite aux jambes. Sœur Marguerite Reynaud reste à ses côtés, durant les six mois de souffrances ininterrompues qui précèdent sa mort, qui survient à Vische le 14 mai 1915.


Soutenu par les prêtres de Vische, Mgr Filipello entreprend alors des démarches à Rome par l'intermédiaire de sœur Marguerite Reynaud, pour que le couvent puisse continuer d'exister. Benoît XV donne son approbation, sous réserve de modification du nom du couvent, qui devient Visitation du Sacré-Cœur. L'institution solennelle est faite par Mgr Filipello le 30 juin 1916, et sœur Marguerite Reynaud en devient la supérieure sous le nom de Marguerite du Sacré-Cœur. Pour éviter tout conflit avec les autres couvents de la Visitation, la Sacrée Congrégation des religieux propose plusieurs modifications, qui amènent l'évêque d'Ivrea à produire un décret le 24 avril 1918 instituant la nouvelle famille religieuse : l'Institut de Béthanie du Sacré-Cœur est né.


Sur la base des Statuts et de l'Appel autrefois rédigés par Louise-Marguerite, le Père Charrier fait imprimer en 1918 un opuscule intitulé Appel aux prêtres : But, esprit et statuts de l'Alliance Sacerdotale universelle des Amis du Sacré-Cœur . Le 18 juin, Mgr Filipello érige canoniquement dans son diocèse l'Alliance Sacerdotale, et une Section sacerdotale diocésaine est créée à Ivrea le 12 septembre 1920. L'Œuvre de l'Amour infini, comprenant l'Alliance Sacerdotale, l'Institut de Béthanie et ses Fidèles Amies, pouvait se répandre dans le monde. L'Alliance Sacerdotale compte aujourd'hui plus de 3.000 associés.
 

Vatican: 060626 (550) - spiritualite-chretienne.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 26.06.2006 - BENOÎT XVI - EGLISE

 

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