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La  liturgie, expose Benoît XVI, est surtout prière

 

CITE DU VATICAN, le 26 Février 2007 - (E.S.M.) - A la rencontre du Pape Benoît XVI avec les curés et le clergé du diocèse de Rome : l’attention prioritaire accordée aux jeunes, à la connaissance de la Bible, à la place des mouvements ecclésiaux, à l’intériorisation du Concile, à l’art sacré comme instrument de communication de la foi. (Première partie)

Le Saint-Père Benoît XVI

La  liturgie, expose le pape Benoît XVI, est surtout prière

Synthèse des réponses du Saint Père Benoît XVI (1 à 4)-  texte intégral dès que la traduction sera terminée

1. La mission du sanctuaire marial dans le diocèse; dédié à la Madone du Divin Amour. “Son service essentiel est de s’offrir comme lieu de prière, de vie sacramentelle et de vie de charité réalisée. Apprenons de Marie à parler personnellement avec le Seigneur, en pesant et en conservant dans notre vie et dans notre coeur les paroles de Dieu, pour qu’elles deviennent nourriture vraie pour chacun. Par la liturgie le Seigneur nous apprend à prier, d’abord en nous donnant sa parole, puis en nous introduisant dans la prière eucharistique à la communion avec son mystère de vie, de croix et de résurrection. La liturgie est surtout prière: d’abord écoute puis réponse, autant dans le psaume de réponse que dans la prière de l’Eglise, que dans la grande prière eucharistique. Nous nous la célébrons bien si nous la célébrons dans une attitude “orante”, en nous unissant au mystère du Christ et à son entretien de Fils avec son Père. La piété populaire est notre force, parce qu’il s’agit de prières très enracinées dans le coeur des personnes, confie Benoît XVI. De même des personnes qui sont un peu loin de la vie de l’Eglise et n’ont pas une grande compréhension de la foi ont le coeur touché par cette prière. On doit seulement “éclairer” ces gestes, “purifier” cette tradition afin qu’elle deviennent vie actuelle de l’Eglise. Je suis très reconnaissant du fait que de plus en plus on renouvelle l’adoration eucharistique. Je peux dire que d’ici peu je signerai l’exhortation post-synodale sur l’Eucharistie, qui sera ensuite à la disposition de l’Eglise. C’est un document qui s’offre justement à la méditation. Enfin le Sanctuaire comme lieu de la caritas. Cela me semble très logique et nécessaire”.

2. La formation à la foi des nouvelles générations. “La jeunesse doit être réellement une priorité de notre travail pastoral, parce qu’elle vit dans un monde éloigné de Dieu. Il me semble très important que les jeunes trouvent des personnes - autant de leur âge que plus mûrs - en qui ils puissent voir que la vie chrétienne aujourd’hui est possible et est aussi raisonnable et réalisable. Le “catéchuménat” vécu de façon nouvelle - c’est à dire comme un chemin commun de vie, comme une expérience commune du fait qu’il est possible de vivre ainsi - est de grande importance. C’est seulement avec une certaine expérience que l’on peut comprendre. Nous ne pouvons pas penser vivre tout de suite une vie chrétienne à cent pour cent, sans doute et sans péché. Nous devons reconnaître que nous sommes en marche, que nous devons et que nous pouvons apprendre, que nous devons nous convertir petit à petit. Quand aux grands thèmes, je dirais qu’il est important de connaître Dieu. Le thème “Dieu” est essentiel. Si seulement nous réussissons à comprendre que Jésus n’est pas un grand prophète, une des personnalités religieuses du monde, mais qu’il est le Visage de Dieu, qu’il est Dieu, alors nous aurons découvert la grandeur du Christ et nous aurons trouvé qui est Dieu. Puis naturellement, exprime le pape Benoît XVI, nous devons comprendre que l’Eglise est la grande compagne du chemin où nous sommes. En elle la parole de Dieu reste vivante et le Christ n’est pas seulement une figure du passé, mais est présent. Ainsi devons-nous redécouvrir la vie sacramentelle. Sur ce chemin, naturellement, les saints nous accompagnent. Eux, même avec de nombreux problèmes, ont vécu et ont été les “interprétations” vraies et vivantes de la Sainte Écriture. Et ensuite, naturellement, il y a toujours Marie, qui reste la Mère de la Parole. Redécouvrir Marie nous aide à aller de l’avant comme chrétiens et à connaître son Fils”.

Le Saint-Père Benoît XVI recevant en audience les curés et le clergé du diocèse de Rome. ( première partie - 1 à 4 )

3. La promotion de la connaissance de la Bible. “La Bible, dans son intégralité, est une chose très grande et à découvrir petit à petit. Un premier point me semble être de lire l’Écriture Sainte dans son unité et dans son intégralité. Les parties seules sont des parties d’un chemin et c’est seulement en les voyant dans leur intégralité comme un chemin unique, où une partie explique l’autre, que nous pouvons comprendre cela. La lecture de la Sainte-Ecriture doit toujours être une lecture dans la lumière du Christ. Le vrai propriétaire de la Parole est toujours le peuple de Dieu, guidé par l’Esprit Saint, et l’inspiration est un processus complexe: l’Esprit Saint conduit en avant, le peuple reçoit. Il est, par conséquent, le chemin d’un peuple, du peuple de Dieu. L’Écriture Sainte doit toujours être bien lue. Mais cela ne peut se faire que si nous cheminons à l’intérieur de ce sujet qu’est le peuple de Dieu, qui vit, est renouvelé par le Christ mais garde toujours son identité. Ensuite, je dirais qu’il y a trois dimensions en rapport entre elles. La dimension historique, la dimension christologique et la dimension ecclésiologique - du peuple en chemin - se compénètrent. La parole reste toujours beaucoup plus grande que ce que tu as pu comprendre. Et cela doit être dit aujourd’hui de façon critique à l’égard d’une certaine partie de l’exégèse moderne, qui pense avoir tout compris et que par conséquent, après l’interprétation élaborée par elle, on ne peut désormais rien dire de plus. Cela n’est pas vrai, insiste Benoît XVI. La Parole est toujours plus grande que l’exégèse des Pères et que l’exégèse critique”.

4. Les mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés. “A tous les siècles sont nés des mouvements. Ils s’insèrent dans la vie de l’Eglise non sans souffrances, non sans difficultés. Saint Benoît lui-même a dû corriger la direction initiale du monachisme. Et ainsi même à notre siècle le Seigneur, l’Esprit Saint, nous a donné de nouvelles initiatives avec de nouveaux aspects de la vie chrétienne : vécus par des personnes humaines avec leurs limites, elles connaissent aussi des difficultés. La première règle donc: ne pas éteindre les charismes, être reconnaissant même s’ils sont inconfortables. La seconde règle est celle-ci : l’Eglise est une, si les mouvements sont réellement des dons de l’Esprit Saint, ils s’insèrent dans l’Eglise et la servent, et dans le dialogue patient entre les pasteurs et les mouvements naît une forme féconde où ces éléments deviennent des éléments édifiants pour l’Eglise d’aujourd’hui et de demain”.

Lire la suite: La pastorale, confie Benoît XVI, devrait toujours rester un travail spirituel

Liens:
Texte intégral des réponses du Saint-Père en italien:  http://www.evangelizatio.org
Benoît XVI souligne la priorité d'approcher les jeunes de l'Évangile: Benoît XVI
La pastorale, confie Benoît XVI, devrait toujours rester un travail spirituel: (texte à venir, le 27.02.2007)

 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.02.2007 - BENOÎT XVI - clergé

 

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