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LE SIXIÈME COMMANDEMENT : TU NE COMMETTRAS PAS D’ADULTÈRE
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Le 25 juillet 2022 -
(E.S.M.)
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Les
choses n'en resteront pas là. La nature s'en vengera ! " Bat
chiin, tand mèt-li !
"On le sait :
hommes et femmes adultes sont porteurs, chacun pour sa participation
propre (selon son sexe) de semences d'autres humains. Ils ne doivent
pas gaspiller ces semences par leur faute, mais les employer
seulement quand, de leur côté, les conditions favorables à la
réception et à l'éducation de l'enfant seront réalisées, ce qui ne
sera jamais si le mariage légitime fait défaut, ni non plus chaque
fois qu'on voudra s'opposer à la nature telle qu'elle est réellement
et considérée dans toute son intégrité. Ecrits du Père LOUIS-CHARLES
Farnèse
(Extrait du chapitre VIII dans le
livre
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Grandir en Sainteté à l'école du Serviteur de Dieu Père Farnèse
LOUIS-CHARLES)
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Le Père Louis-Charles et les petites sœurs de
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus -
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Le 25 juillet 2022 - E.
S. M. - 487. Quel est le
devoir de la personne humaine en ce qui concerne son identité sexuelle ?
Dieu a créé l’homme, homme et femme, avec la même
dignité personnelle. Il a inscrit en chacun la vocation à l’amour et à la
communion. Il revient à chacun d’accepter sa propre identité sexuelle, en en
reconnaissant l’importance pour toute la personne, la spécificité et la
complémentarité.
488. Qu’est-ce que la chasteté ?
La chasteté est l’intégration réussie de la
sexualité dans la personne. La sexualité devient vraiment humaine quand elle
est intégrée de manière juste dans la relation de personne à personne.
La chasteté est une vertu morale, un don de Dieu,
une grâce, un fruit de l’Esprit.
489. Que comporte la vertu de chasteté ?
Elle comporte l’apprentissage de la maîtrise de
soi, en tant qu’expression de la liberté humaine orientée au don de soi.
Dans ce but, une éducation intégrale et
permanente est nécessaire ; elle se réalise par étapes graduelles de
croissance.
490. De quels moyens dispose-t-on pour aider
à vivre la chasteté ?
Les moyens à disposition sont nombreux : la grâce
de Dieu, le secours des sacrements, la prière, la connaissance de soi, la
pratique d’une ascèse adaptée aux diverses situations, l’exercice des vertus
morales, en particulier de la vertu de tempérance, qui vise à faire en sorte
que les passions soient guidées par la raison.
491. De quelle manière tous les baptisés
sont-ils appelés à vivre la chasteté ?
Tous les baptisés, suivant le Christ modèle de
chasteté, sont appelés à mener une vie chaste, selon leur état de vie : les
uns, en vivant dans la virginité ou dans le célibat consacré, manière
éminente de se consacrer plus facilement à Dieu d’un cœur sans partage ; les
autres, s’ils sont mariés, en pratiquant la chasteté conjugale ; s’ils ne
sont pas mariés, en vivant la chasteté dans la continence.
492. Quels sont les principaux péchés contre
la chasteté ?
Sont des péchés gravement contraires à la
chasteté, chacun selon la nature de son objet : l’adultère, la masturbation,
la fornication, la pornographie, la prostitution, le viol, les actes homosexuels. Ces péchés sont
l’expression du vice de la luxure. Commis sur des mineurs, de tels actes
sont un attentat encore plus grave contre leur intégrité physique et morale.
493. Pourquoi le sixième commandement, bien
qu’il dise «Tu ne commettras pas d’adultère », interdit-il tous les péchés
contre la chasteté ?
Bien que, dans le texte biblique du Décalogue, on
lise «Tu ne commettras pas d’adultère » (Ex, 20,
14), la Tradition de l’Église suit intégralement les
enseignements moraux de l’Ancien et du Nouveau Testament, et considère
le sixième commandement comme englobant tous
les péchés contre la chasteté.
494. Quel est le devoir des autorités
civiles en ce qui concerne la chasteté ?
Parce qu’elles sont tenues de promouvoir le
respect de la dignité de la personne, les autorités civiles doivent
contribuer à créer un climat favorable à la chasteté, même en empêchant, par
des lois appropriées, la diffusion de certaines des graves offenses à la
chasteté précédemment évoquées, surtout en vue de protéger les mineurs et
les personnes les plus fragiles.
495. Quels sont les biens de l’amour
conjugal auquel est ordonnée la sexualité ?
Les biens de l’amour conjugal qui, pour les
baptisés, est sanctifié par le sacrement de mariage sont : l’unité, la
fidélité, l’indissolubilité et l’ouverture à la fécondité.
496. Quelle signification a l’acte conjugal
?
L’acte conjugal a une double signification :
unitive (la donation réciproque des époux), et procréatrice (l’ouverture à
la transmission de la vie). Nul ne doit briser le lien indissociable que
Dieu a voulu entre les deux significations de l’acte conjugal, en excluant
l’une ou l’autre d’entre elles.
497. Quand la régulation des naissances
est-elle morale ?
La régulation des naissances, qui représente un
des aspects de la paternité et de la maternité responsables, est
objectivement conforme à la morale quand elle se vit entre les époux sans
contrainte extérieure, ni par égoïsme, mais pour des motifs sérieux et par
des méthodes conformes aux critères objectifs de moralité, à savoir par la
continence périodique et le recours aux périodes infécondes.
498. Quels sont les moyens de régulation des
naissances qui sont immoraux ?
Est intrinsèquement immorale toute action –
comme, par exemple, la stérilisation directe ou la contraception – qui, en
prévision de l’acte conjugal ou dans sa réalisation ou encore dans ses
conséquences naturelles, se propose, comme but et comme moyen, d’empêcher la
procréation.
499. Pourquoi l’insémination et la
fécondation artificielles sont-elles immorales ?
Elles sont immorales parce qu’elles dissocient la
procréation de l’acte par lequel les époux se donnent l’un à l’autre,
instaurant de ce fait une domination de la technique sur l’origine et la
destinée de la personne humaine. En outre, l’insémination et la fécondation
hétérologues, par le recours à des techniques qui font intervenir une
personne étrangère au couple, lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père
et d’une mère connus de lui et liés entre eux par le mariage et ayant le
droit exclusif de ne devenir parents que l’un par l’autre.
500. Comment doit-on considérer un enfant ?
L’enfant est un don de Dieu, le don le
plus excellent du mariage. Il n’existe pas un droit d’avoir des enfants
(l’enfant dû à tout prix). Il existe au contraire le droit pour l’enfant
d’être le fruit de l’acte conjugal de ses parents ainsi que le droit d’être
respecté comme personne dès le moment de sa conception.
501. Que peuvent faire les époux, lorsqu’ils
n’ont pas d’enfants ?
Si le don de l’enfant ne leur a pas été fait, les
époux, après avoir épuisé les recours légitimes de la médecine, peuvent
marquer leur générosité par l’accueil ou par l’adoption, ou encore par
l’accomplissement de services exigeants à l’égard d’autrui. Ils réalisent
ainsi une précieuse fécondité spirituelle.
502. Quelles sont les offenses à la dignité
du mariage ?
Ce sont : l’adultère, le
divorce, la polygamie, l’inceste, l’union libre (cohabitation,
concubinage), l’acte sexuel avant le mariage ou en dehors du mariage.
"Battez le chien, attendez son maître"
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.07.2022
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