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19 Avril 2005
 

Benoît XVI évoque Marie « tabernacle » vivant de l'Eucharistie

 

Cité du Vatican, le 25 mai 2008  - (E.S.M.) - A 12h aujourd'hui, en la Solennité du Corps et du Sang du Christ le Saint Père Benoît XVI a récité l'Angélus depuis son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint Pierre.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI évoque Marie « tabernacle » vivant de l'Eucharistie

A 12h aujourd'hui, en la Solennité du Corps et du Sang du Christ le Saint Père Benoît XVI a récité l'Angélus depuis son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint Pierre.

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angélus


Chers frères et sœurs !

En Italie et dans différents Pays, on fête aujourd'hui la Solennité du Corpus Domini, qui au Vatican et dans d'autres nations, a déjà été célébrée jeudi dernier. C'est la fête de l'Eucharistie, don merveilleux du Christ, qui dans la Dernière Cène a voulu nous laisser le mémorial de sa Pâque, le Sacrement de son Corps et de son Sang, gage d'un Amour immense pour nous. Il y a une semaine, nos regards étaient attirés par le mystère de la Très sainte Trinité; aujourd’hui nous sommes invités à le contempler dans l'Hostie sainte : c'est le même Dieu ! Le même Amour ! Voilà la beauté de la vérité chrétienne : le créateur et Seigneur de toutes choses est devenu « un grain de blé » pour être semé dans notre terre, dans les sillions de notre histoire ; il est devenu du pain pour être rompu, partagé, mangé ; il est devenu notre nourriture pour nous donner la vie, sa propre vie divine. Il naquit à Bethléem, qui en hébreu signifie « Maison du pain », et lorsqu'il commença à prêcher aux foules, il révéla que le Père l'avait envoyé dans le monde comme « pain vivant descendu du ciel », comme « pain de la vie ».

L'Eucharistie est école de charité et de solidarité. Celui qui se nourrit du Pain du Christ ne peut pas rester indifférent face à ceux qui, même de nos jours, sont privés du pain quotidien. Beaucoup de parents réussissent à peine à le procurer pour eux-mêmes et pour leurs enfants. C'est un problème toujours plus grave, que la communauté internationale a beaucoup de mal à résoudre. L'Église ne prie pas seulement en disant « donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien », mais, sur l'exemple de son Seigneur, s'engage de toute façon « à multiplier les cinq pains et deux poissons » avec de nombreuses initiatives de promotion humaine et de partage, afin que personne ne manque du nécessaire pour vivre.

Chers frères et sœurs, que la fête du Corpus Domini soit une occasion pour grandir dans cette attention concrète vis à vis de nos  frères, particulièrement les pauvres. Que la Vierge Marie nous obtienne cette grâce, dont le Fils de Dieu a pris la chair et le sang, comme nous le répétons dans un célèbre hymne eucharistique, mis en musique par les plus grands compositeurs : « Ave verum corpus natum de Maria Virgine », et qui se termine avec l’invocation : « O Iesu dulcis, o Iesu pie, o Iesu fili Mariae ! ». Que Marie, qui en portant en son sein Jésus fut un « tabernacle » vivant de l'Eucharistie, nous communique aussi sa foi dans le saint mystère du Corps et du Sang de son divin Fils, afin qu'il soit vraiment le centre de notre vie. Nous nous retrouverons autour d'Elle samedi prochain 31 mai, à 20h, Place Saint Pierre, pour une célébration particulière en conclusion du mois marial.

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Chers pèlerins francophones, je vous adresse mes salutations cordiales. Beaucoup de Pays célèbrent aujourd’hui la solennité du Corps et du Sang du Christ, la Fête-Dieu. Puissiez-vous demeurer proches du Christ, réellement présent dans l’Eucharistie, en prenant notamment des temps d’adoration devant le Saint-Sacrement. Le Seigneur viendra affermir votre foi et vous donner la force pour le témoignage. Avec ma Bénédiction apostolique.

Texte original du discours du Saint Père PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS

  Regarder la vidéo en Italien ou en français

Fête du Corps et du Sang du Christ ((synthèse des lectures)

JÉSUS, LE VRAI PAIN

Lorsque, après avoir nourri la foule, Jésus prend la parole, les mots choquent : « Le pain que je donnerai, c'est ma chair... » Comment le Fils de l'homme peut-il donner sa chair à manger (évangile) ? Poser cette question, comme les juifs le firent en entendant Jésus, c'est poser la question très classique de l'interprétation des Écritures. Dans la Bible, la chair et le sang signifient l'être tout entier. Alors, quand Jésus déclare donner toute sa personne à manger, que veut-il dire ?

Au peuple d'Israël qui, durant sa longue marche au désert, a mangé la manne et bu l'eau jaillie du rocher, Moïse rappelle le sens spirituel de cette nourriture ; elle est le signe de l'efficacité et de la fidélité de Dieu qui a libéré son peuple de l'esclavage du pays d'Égypte : « L'homme ne vit pas seulement de pain mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur » (première lecture). Ce sont les commandements de Dieu qui font vivre. La faim et la soif, qui réclament des nourritures bien terrestres, contiennent en même temps une attente plus profonde qui tourne l'homme vers celui qui est la source de tout bien. Qu'il le sache ou non, l'homme désire Dieu mais aucun homme ne peut s'abstraire des exigences de son corps quand il cherche Dieu. Aussi, lorsque Jésus déclare qu'il est le pain vivant venu du ciel pour se donner en nourriture aux hommes, il leur révèle le proche événement de sa Pâque. L'image du pain évoquée par le Christ devient réalité. L'eucharistie n'est pas un pain ordinaire à consommer comme une simple chose matérielle. Pour le croyant qui adhère à la parole du Christ, l'eucharistie est relation avec le Seigneur vivant qui se donne à lui et le fait participer à la vie divine. Manger l'eucharistie, c'est adhérer à la personne du Christ, le laisser agir en moi pour que mon moi se transforme, s'ouvre à la multitude et qu'ensemble nous devenions « un seul corps » (deuxième lecture).

Heureux les invités au repas du Seigneur

Telle est l'invitation que le prêtre adresse aux fidèles avant la communion. Elle est essentielle dans la vie chrétienne et chaque mot compte.
Heureux ! Le mot résonne dans de nombreux passages des évangiles ; dans la bouche de Jésus, lors du sermon sur la montagne dans l'évangile de Matthieu (Mt 5) ou du sermon dans la plaine selon S. Luc (Lc 6) ; cri dans la bouche d'Elisabeth lorsqu'elle reçoit la visite de sa parente Marie (Lc 1, 45) ; exclamation d'une femme inconnue (Lc 11, 27), d'un convive lors d'un repas avec Jésus (Lc 14, 15)... Ce mot nous dit bien le but de la venue du Sauveur : le bonheur de l'homme.

Heureux les invités ! Le bonheur se trouve dans la réponse à une invitation et non dans la satisfaction d'un désir personnel. Cette invitation est universelle. Toute l'humanité est invitée ; l'assemblée est là pour la représenter, même si elle n'en a pas toujours conscience. Trop souvent, nous assimilons notre assemblée à la communauté, oubliant les absents et tous ceux qui vont nous rejoindre d'une manière ou d'une autre. Tous sont invités.

Heureux les invités au repas du Seigneur ! L'expression « Repas du Seigneur » désigne l'eucharistie depuis les temps apostoliques. Certes, il existe d'autres expressions pour nommer la même réalité, telle « la Fraction du pain », ou encore « les Noces de l'Agneau ». Ces formules évoquent en fait une même réalité : le repas que nous partageons dans la célébration eucharistique est le repas qui nous réunit aujourd'hui, mais aussi il anticipe le festin éternel évoqué en particulier par le prophète Isaïe (Is 25, 6-9).

Ainsi, dans cette expression, l'universalité du salut est exprimée : universalité pour toutes les nations, universalité dans tous les temps.
M. D.
 

Sources :  www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)
© Copyright 2008 du texte original- Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.05.2008 - T/Angélus

 

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