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Calendrier de l'année liturgique
Les lectures de la 8e semaine du temps ordinaire ►L'Evangile
du jour
Saint
Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité
L'Eglise
fête :
La Fête-Dieu ou Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du
Christ
Saint(s) du jour :
Saint Bède le Vénérable (+ 735), Saint
Grégoire VII (+ 1085), Sainte
Marie-Madeleine de Pazzi (+ 1607), Bienheureux
Nicolas Tsehelsky (1896-1951)
Livre
du Deutéronome 8,2-3.14-16
Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années
dans le désert ; le Seigneur ton Dieu te l'a imposée pour te faire connaître
la pauvreté ; il voulait t'éprouver et savoir ce que tu as dans le coeur :
est-ce que tu allais garder ses commandements, oui ou non ?
Il t'a fait connaître la pauvreté, il t'a fait sentir la faim, et il t'a
donné à manger la manne - cette nourriture que ni toi ni tes pères n'aviez
connue - pour te faire découvrir que l'homme ne vit pas seulement de pain,
mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur.
n'en tire pas orgueil, et n'oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t'a fait
sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage.
C'est lui qui t'a fait traverser ce désert, vaste et terrifiant, pays des
serpents brûlants et des scorpions, pays de la sécheresse et de la soif.
C'est lui qui, pour toi, a fait jaillir l'eau de la roche la plus dure.
C'est lui qui, dans le désert, t'a donné la manne - cette nourriture
inconnue de tes pères - pour te faire connaître la pauvreté et pour
t'éprouver avant de te rendre heureux.
Psaume 147,12-15.19-20
Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants
;
il fait régner la paix à tes frontières, et d'un pain de froment te
rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ; nul autre n'a connu ses volontés.
Alléluia !
Première lettre de saint Paul Apôtre aux
Corinthiens 10,16-17
La coupe d'action de grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au
sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps
du Christ ?
Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps,
car nous avons tous part à un seul pain.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,51-58
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair,
donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner
sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas
la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez
pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le
ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie
boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure
en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le
Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères
ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra
éternellement. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Pape Benoît XVI
Sacramentum caritatis, 92 (trad. DC 2377 1/4/07, p. 341 © Libreria Editrice
Vaticana)
L’Eucharistie, lien entre la première création et la nouvelle création
Pour développer une spiritualité eucharistique profonde, capable aussi de
peser significativement sur le tissu social, il est nécessaire que le peuple
chrétien, qui rend grâce par l'eucharistie, ait conscience de le faire au
nom de la création tout entière, aspirant ainsi à la sanctification du monde
et travaillant intensément à cette fin… La liturgie elle-même nous éduque à
tout cela quand, durant la présentation des dons, le prêtre adresse à Dieu
une prière de bénédiction et de demande en relation avec le pain et le vin,
« fruit de la terre », « de la vigne » et du « travail des hommes ». Par ces
paroles, en plus d’impliquer dans l'offrande à Dieu toute l'activité et
l'effort humains, le rite nous pousse à considérer la terre comme création
de Dieu, qui produit pour nous ce dont nous avons besoin pour notre
subsistance.
La terre n'est pas une réalité neutre, une simple matière à utiliser
indifféremment selon l'instinct humain. Elle se place au coeur même du bon
dessein de Dieu, par lequel nous sommes tous appelés à être fils et filles
dans l'unique Fils de Dieu, Jésus Christ (Ep 1,4-12). Les légitimes
préoccupations concernant les conditions écologiques de la création en de
nombreuses parties du monde trouvent des points d’appui dans la perspective
de l'espérance chrétienne, qui nous engage à oeuvrer de manière responsable
pour la sauvegarde de la création.
Dans la relation entre l'eucharistie et le cosmos, en effet, nous découvrons
l'unité du dessein de Dieu et nous sommes portés à saisir la profonde
relation entre la création et la « nouvelle création », inaugurée dans la
résurrection du Christ, nouvel Adam. Nous y participons déjà maintenant en
vertu du baptême (Col 2,12s) ; ainsi, pour notre vie chrétienne nourrie de
l'eucharistie, s'ouvre la perspective du monde nouveau, du ciel nouveau et
de la terre nouvelle, où la Jérusalem nouvelle descend du ciel, de chez
Dieu, « toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21,2).
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde |