Benoît XVI et la "dictature" relativiste et
contradictoire du techno-scientisme |
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VATICAN, le 25 janvier 2008 -
(E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI indique à
tous, avec autant d’amour et de paternité authentique, l’urgence de
veiller et de dépasser, carrément, la « dictature » relativiste et
contradictoire du techno-scientisme, parce que la vie n’est pas
négociable.
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Non ! La
vie n’est pas négociable. -
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Benoît XVI et la "dictature" relativiste et contradictoire du
techno-scientisme
La vie n’est pas négociable !
Préambule
Au paragraphe 83 de
"Sacramentum Caritatis", le Saint-Père Benoît XVI rappelle que "le
culte agréable à Dieu n'est jamais un acte purement privé, sans conséquence
sur nos relations sociales" : (...) le respect et la défense de la vie
humaine, de sa conception (..) Ces valeurs ne sont pas négociables (...)
Les
Évêques sont tenus de rappeler constamment ces valeurs; cela fait partie de
leur responsabilité à l'égard du troupeau qui leur est confié.
Benoît XVI cite souvent la loi naturelle : Deux nouveaux textes sont en chantier:
l'un sur la bioéthique et l'autre sur la loi naturelle. Le
premier, qui traite de la vie humaine naissante, sera dans le droit
fil de l’instruction "Donum
Vitae" publiée en 1987 par le préfet de la congrégation de l’époque, le
cardinal Joseph Ratzinger. (lire)
Récemment : "Que personne ne touche à l'enfant".
L'Église bénit le moratoire mondial sur l’avortement (ici)
LES PAROLES DE LA DOCTRINE
Après la sentence de Cagliari et de Florence, les juges italiens rejettent
de nouveau la loi 40, sur la fécondation assistée. Le « Tar » du Latium a
envoyé à l’examen du Conseil les règles, et a annulé les lignes
directrices dans la partie qui interdisent le diagnostic précédant
l’implantation. On ouvre ainsi la porte à
l’eugénisme : à la sélection des hommes, sur la base de leurs
qualités génétiques, de leur santé jugée de manière unilatérale, et
seulement sous la soi-disant optique « médicale ».
L’intervention du pouvoir judiciaire, et le chœur des applaudissements venus
de nombreuses personnes, beaucoup trop certes, favorables à cette mesure,
sont impressionnantes.
La vie est une valeur « non négociable » Quelle que soit la tradition
religieuse, culturelle ou politique à laquelle on appartienne, il n’est pas
concevable de continuer à ne pas voir la contradiction évidente entre une
société qui approuve et qui applaudit, à juste titre, le « moratoire sur la
peine de mort », en restant, dans le même temps, presque insensible au plus
grand délit de l’histoire de l’humanité : l’avortement. L’avortement est
l’assassinat d’un innocent totalement incapable de se défendre lui-même
(le fétus, dans le sein maternel, lutte jusqu’au dernier moment et jusqu’au
bout pour ne pas être exterminé et déchiqueté, et ils le savent bien tous
ceux qui pratiquent l’avortement). (ndlr : voir la
photo sur cette page :
De l'avortement débattu sur la 6)
Des positions confessionnelles ne sont pas en jeu, qui seraient déterminées
par des convictions religieuses subjectives (ou révélées) ; ce qui est en
jeu, c’est la survie même de l’humanité ; il y a le droit radical à la vie,
pour celui qui a été conçu, et qui comprend, inévitablement, le droit à
naître, à être défendu et soigné, et pas exterminé par ceux qui devraient
le protéger et l’aimer.
Le diagnostic avant l’implantation permettrait de « sélectionner l’espèce »,
en choisissant arbitrairement de donner ou de ne pas donner le « droit à la
vie », sur la base de critères dits « médicaux », mais qui, derrière le faux
paravent de la médecine et de la pitié, cachent une dose massive d’égoïsme
et d’incapacité à faire face à la réalité, le désir délirant de «
déterminer l’autre », au lieu de l’accueillir et de l’aimer.
C’est le vieux désir humain bien enraciné, de surmonter définitivement le
mal. Malheureusement, en parcourant cette voie, le mal produit est plus
grand, et de beaucoup, que celui que l’on voudrait éviter. Sans oublier que
l’homme, tout seul, est totalement incapable d’un tel dépassement : seule
une « Espérance infinie et définitive »
peut surmonter le mal de l’homme et dans l’homme.
La vie n’est pas négociable, tout comme ne sont
pas négociables, et ne peuvent être passées sous silence, les oscillations
culturelles et politiques continues sur des questions aussi délicates.
Il n’est pas pensable de prétendre que les hommes de bonne volonté, et parmi
eux spécialement les catholiques, ne voient pas, et ne reconnaissent pas,
ceux qui ont des attitudes gravement ambiguës concernant la protection de la
vie ; ceux qui, un jour sur l’autre, semblent vouloir dialoguer, et
expriment leur attention sur des questions aussi délicates et fondamentales,
et qui, la nuit, tapissent la ville d’affiches pour défendre l’avortement et
la Loi 194.
Non ! La vie n’est pas négociable. Personne ne
peut jouer avec elle, et personne ne peut se faire l’arbitre de la vie des
autres. Les « ballets » culturels et politiques ne sont pas dignes de ceux
qui les accomplissent : seul un dialogue authentique, un débat ouvert, et
une confrontation franche sur ce qu’est réellement l’homme, et quelle
direction l’on entend donner à l’avenir de la société et de la coexistence
humaine, peuvent empêcher de s’aventurer dans des « voies sans issue » qui
conduiraient inévitablement à l’autodestruction. En effet, une fois que l’on
a déclaré légitime la sélection des embryons avant leur implantation, qui
peut garantir quels seront les critères à appliquer pour cette sélection ?
Nous ne ferons plus naître les malades, en accumulant injustice sur
injustice ? Nous ne ferons plus naître des enfants « down » ? Ou avec
n’importe quel autre problème ?
L’avortement est un mal intrinsèque et, avec lui, c’est un mal réel toutes
ces tentatives de manipulation et de sélection génétique des personnes.
Avec la chute des idéologies du XXe siècle, il semblait que certaines
monstruosités étaient finies, pour toujours. En revanche, aux dictatures
idéologiques, se substitue une nouvelle « dictature » impressionnante :
celle du relativisme technoscientifique. Le Serviteur de Dieu, le Saint-Père
Jean Paul II, de vénérée mémoire, a joué un rôle extraordinaire en indiquant
à l’Église et à l’humanité la nécessité de dépasser ces idéologies. A
présent, le Saint-Père Benoît XVI indique à tous, avec autant d’amour et de
paternité authentique, l’urgence de veiller et de dépasser, carrément, la «
dictature » relativiste et contradictoire du techno-scientisme, parce que la
vie n’est pas négociable.
Sources: www.vatican.va
- par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé Salvatore Vitiello
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.01.2008 - BENOÎT XVI
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