Benoît XVI cite le témoignage
évangélique de Saint Antoine-Marie Claret |
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Cité du Vatican, le 24 octobre 2007 -
(E.S.M.)
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Comme c'est l'habitude pour conclure ses salutations du mercredi, le pape
Benoît XVI s'est adressé aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés et
leur a donné l'exemple de Saint Antoine-Marie Claret.
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Saint Antoine-Marie
Claret
Benoît XVI cite le témoignage évangélique de Saint Antoine-Marie Claret
Brèves
Comme c'est l'habitude pour conclure ses salutations du mercredi, Benoît XVI
s'est adressé aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés.
"Aujourd'hui la liturgie nous rappelle l'Évêque
Saint Antoine-Marie Claret (1807-1870) qui œuvra avec une générosité
constante pour le salut des âmes".
"Que son témoignage évangélique glorieux vous soutienne, chers jeunes, à
chercher à être chaque jour fidèles au Christ ; qu'il vous encourage vous,
chers malades, à suivre le Seigneur avec confiance dans les moments de la
souffrance ; qu'il vous aide, chers jeunes mariés, à faire de votre famille
le lieu où grandit l'amour envers Dieu et envers vos frères."
L'Espagne fête généreusement le bicentenaire de la naissance de Saint
Antoine-Marie Claret par différentes
célébrations
“Né pour évangéliser” : ouverture du bicentenaire
de Sainte Antoine Marie Claret, un grand apôtre qui a réalisé une
extraordinaire activité missionnaire pendant sa vie
Les 20 et 21 octobre, se sont ouvertes officiellement les manifestations
pour le bicentenaire de la naissance de Saint Antoine Marie Claret, dans la
localité de Sallent, à Barcelone (Espagne). Pendant toute l’année la famille
Clarétienne a organisé dans le monde entier un large éventail d’activités.
Les actes de clôture de l’Année clarétienne auront lieu pendant l’été 2008
en Tanzanie, à une date encore à déterminer.
Le thème du bicentenaire est « Né pour évangéliser », en référence à la date
de naissance (23 décembre 1807) - raison du jubilé - et à l’axe portant de
la vie du Saint : l’évangélisation, l’annonce de l’Evangile. Par ces
célébrations on entend faire connaître la figure d’un important
évangélisateur et missionnaire, qui a laissé les traces de son esprit dans
plus de soixante nations du monde entier.
Le week-end dernier, Journée missionnaire mondiale, se sont réunis à Sallent
les représentants de toute la famille Clarétienne dans le monde, qui
comprend sept institutions : les Missionnaires clarétiens, deux institutions
séculières (Filiation Cordimariale et Séculiers clarétiens) et cinq
congrégations religieuses féminines (les Missionnaires clarétiennes, les
Missionnaires de Marie Immaculée, les Missionnaires Cordimariales, les
Missionnaires de l’Institution clarétienne et les Missionnaires de Saint
Antoine M. Claret). Aux célébrations il y avait aussi Mgr Romá Casanova,
évêque de Vic, Mgr Dionisio García Ibáñez, archevêque de Santiago de Cuba,
et sept évêques clarétiens, venus du Chili, de Colombie, d’Espagne, du
Honduras et de Porto Rico.
Saint Antoine Marei Claret naît le 23 décembre 1807 à Sallent (Barcelone).
En 1829 il entre au séminaire de Vic et est ordonné prêtre à Solsona (Lerida)
le 13 juin 1835, à 27 ans. En 1839 il décide d’aller à Rome pour s’offrir au
Dicastère missionnaire de la Propaganda Fide (actuelle Congrégation pour
l’Evangélisation des Peuples) et être envoyé dans un territoire de mission.
Avec le titre de « Missionnaire apostolique » il parcourt toute la Catalogne
en prêchant, ainsi que les Iles Canaries, de 1841 à 1849. Le 16 juillet 1849
il fonde à Vic la Congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculée de
Marie, les Missionnaires Clarétiens. Le 4 août il est nommé archevêque de
Santiago de Cuba, où il commence une incessante activité missionnaire de six
ans. En 1855 il fonde à Paris les Religieuses de Marie Immaculée, les
Missionnaires clarétiennes. Nommé confesseur de la Reine Isabelle II, en
1857 il est à Madrid, où il développe une intense activité pastorale en
profitant des voyages dans lesquels il doit accompagner la Reine. En 1869 il
participe aux sessions du Concile Vatican I. Malade, il retourne en France
et le 24 octobre 1870, il meurt dans l’abbaye cistercienne de Fontfroide, à
63 ans. Il a été béatifié en 1934 par le pape Pie XI et canonisé en 1950 par
Pie XII. (RG)
Biographie de Saint Antoine-Marie Claret
Cinquième des onze enfants du tisserand Jean Claret et de Joséphine
Clara, Antoine naquit le 23 décembre 1807, à Sallent, dans le diocèse de
Vich, en Catalogne. En même temps qu'il s'initiait au métier de tisserand,
il étudiait le latin avec le curé de sa paroisse qui lui donna une solide
formation religieuse et une tendre dévotion à la Sainte Vierge ; à dix-sept
ans, son père l'envoya se perfectionner dans une entreprise de Barcelone où,
aux cours du soir, il apprit, sans abandonner le latin, le français et
l'imprimerie. Après une terrible crise spirituelle où il fut au bord du
suicide, il avait songé à se faire chartreux mais, sur les conseils de son
directeur de conscience, il choisit d'entrer au séminaire de Vich (29
septembre 1829). Tonsuré le 2 février 1832, minoré le 21 décembre 1833, il
reçut le sous-diaconat le 24 mai 1834, fut ordonné diacre le 20 décembre
1834 et prêtre le 13 juin 1835. Il acheva ses études de théologie en
exerçant le ministère de vicaire puis d'économe de sa ville natale.
Désireux de partir en mission, il se rendit à Rome pour se mettre à la
disposition de la Congrégation de la Propagande. Le cardinal préfet étant
absent, Antoine suivit les Exercices de saint Ignace chez les Jésuites qui
lui proposèrent d'entrer dans leur compagnie. Il commença son noviciat (2
novembre 1839) qu'une plaie à la jambe l'obligea à quitter (3 mars 1840).
Revenu en Espagne, il fut curé de Viladrau où, à peine arrivé, pour le 15
août, il prêcha une mission qui eut tant de succès qu'on le demanda ailleurs
et l'évêque le déchargea de sa cure pour qu'il se consacrât aux missions
intérieures (mai 1843) ; il prêcha et confessa dans toute la Catalogne et
soutint ses prédications par plus de cent cinquante livres et brochures. Sa
vie étant menacée, l'évêque l'envoya aux îles Canaries (février 1848 à mars
1849) où il continua son ministère missionnaire. Avec cinq prêtres du
séminaire de Vich, il fondait la congrégation des Missionnaires Fils du Cœur
Immaculé de Marie (16 juillet 1849).
A la demande de la reine Isabelle II d'Espagne, Pie IX le nomma archevêque
de Santiago de Cuba dont le siège était vacant depuis quatorze ans ; il fut
sacré le 6 octobre 1850 et ajouta le nom de Marie à son prénom ; il
s'embarqua, le 28 décembre 1850, à Barcelone, et arriva dans son diocèse le
16 février 1851. Il s'efforça d'abord d'instruire le peu de prêtres de son
diocèse (vingt-cinq pour quarante paroisses) et de leur assurer un revenu
suffisant ; il fit venir des religieux ; il visita son diocèse et y prêcha
pendant deux ans où il distribua 97 217 livres et brochures, 83 500 images,
20 665 chapelets et 8 397 médailles ; en six ans, il visita trois fois et
demi son diocèse où il prononça 11 000 sermons, régularisa 30 000 mariages
et confirma 300 000 personnes. Il prédit un tremblement de terre, une
épidémie de choléra et même la perte de Cuba par l'Espagne ; il fonda une
maison de bienfaisance pour les enfants et les vieillards pauvres où il
attacha un centre d'expérimentation agricole ; il créa 53 paroisses et
ordonna 36 prêtres. Les esclavagistes lui reprochaient d'être
révolutionnaire, les autonomistes lui reprochaient d'être espagnol et les
pouvoirs publics lui reprochaient d'être trop indépendant : il n'y eut pas
moins de quinze attentats contre lui et l'on pensa que le dernier, un coup
de couteau qui le blessa à la joue, lui serait fatal (1° février 1856).
Le 18 mars 1857, l'archevêque fut mandé en Espagne par la reine Isabelle qui
le voulait pour confesseur et il fut nommé archevêque titulaire (in
partibus) de Trajanopolis sans pour autant cesser d'assurer de Madrid
l'administration de Cuba. Confesseur de la Reine, il eut assez d'influence
pour faire nommer de bons évêques, pour organiser un centre d'études
ecclésiastiques à l'Escurial et pour imposer la morale à la cour. Voyageant
avec la Reine à travers l'Espagne, il continua de prêcher et ne manqua pas
de s'attirer la haine des nombreux ennemis du régime. Quand Isabelle II fut
chassée de son trône (novembre 1868), Mgr. Claret y Clara suivit sa
souveraine en France : il quitta définitivement l'Espagne le 30 septembre
1868.
Pendant ce temps, la congrégation des Missionnaires Fils du Coeur Immaculé
de Marie se développait lentement : elle avait reçu l'approbation civile (9
juillet 1859) et ses constitutions avaient été approuvées par Rome (decretum
laudis du 21 novembre 1860) et définitivement reconnues le 27 février 1866 ;
l'approbation perpétuelle, donnée le 11 février 1870, fut confirmée le 2 mai
1870. D'abord établie au séminaire de Vich, puis installée dans l'ancien
couvent des Carmes, la congrégation, dirigée depuis 1858 par le P. Xifré,
fonde à Barcelone (1860) et dans d'autres villes espagnoles avant d'ouvrir
des maisons à l'étranger : en France (1869), au Chili (1870), à Cuba (1880),
en Italie (1884), au Mexique (1884), au Brésil (1895), au Portugal (1898),
en Argentine (1901), aux Etats-Unis (1902), en Uruguay (1908), en Colombie
(1909), au Pérou (1909), en Autriche (1911), en Angleterre (1912), en
Bolivie (1919), au Vénézuéla (1923), à Saint-Domingue (1923), au Panama
(1923), en Allemagne (1924), en Afrique portugaise (1927), en Chine (1933),
à Porto-Rico (1946), aux Philippines (1947), en Belgique (1949).
Après la révolution de 1868 ou un prêtre de la congrégation fut assassiné,
le nouveau gouvernement ferma les six maisons espagnoles et les
missionnaires s'exilèrent en France (Prades).
Mgr. Antoine-Marie Claret y Clara bien que sa santé fut de plus en plus
mauvaise, s'occupa de la colonie espagnole de Paris ; le 30 mars 1869, il
partit pour Rome, afin de participer aux travaux du premier concile du
Vatican, mais il y tomba si malade qu'il dut se retirer à Prades où il
arriva le 23 juillet 1870. Il parut pour la dernière fois en public à la
distribution des prix au petit séminaire où il fit un discours en Catalan
(27 juillet 1870). L'ambassadeur d'Espagne demanda son internement mais le
gouvernement français fit en sorte que l'évêque de Perpignan l'avertît et,
lorsqu'on vint l'arrêter (6 août 1870), il était réfugié chez les
Cisterciens de Fontfroide où il mourut le 24 octobre 1870. Il fut béatifié
en 1934 et canonisé en 1950. (source:
missel.free)
Texte intégral de la
catéchèse du Saint Père
►
Saint Ambroise de Milan
Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins
francophones
►Benoît
XVI demande aux jeunes d'être d'authentiques témoins du Christ
Synthèse de la
catéchèse
►Benoît
XVI nous trace le portrait de saint Ambroise de Milan
Sources: www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.10.2007 - BENOÎT XVI |