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19 Avril 2005
 

Le Prêtre comme Ministre de la Miséricorde Divine

 

Le 24 septembre 2008 -  (E.S.M.) - Célébration pénitentielle prêchée par le cardinal Marian Jaworski. En 1998, Il fut créé cardinal par le pape Jean-Paul II, in pectore, un des quatre cardinaux secrets désignés par le souverain pontife durant son règne. (pour éviter des pressions des pouvoirs politiques). Il a participé au Conclave de 2005 qui a désigné le nouveau pape Benoît XVI.

Le Card. Marian Jaworski (Pologne) - Pour agrandir l'image Cliquer

Le Prêtre comme Ministre de la Miséricorde Divine

"Prêtres, forgeurs de Saints pour ce nouveau millénaire"

Le 24 septembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le décret du Concile Vatican II sur le ministère et la vie des prêtres nous indique que la tâche des prêtres est de tendre vers la perfection. Si cet appel à la perfection, à la sainteté personnelle, est un appel universel qui s’adresse à tous les hommes, les prêtres, qui ont été consacrés à Dieu en recevant l’Ordre, y sont appelés à titre particulier. Le Concile nous décrit aussi les caractéristiques de la sainteté de vie des prêtres : ce qui ordonne leur vie à la perfection, ce sont les actes liturgiques de chaque jour et leur ministère tout entier.

Je voudrais m’arrêter ici sur l’enseignement et l’appel du Décret conciliaire relatif à la célébration des sacrements, et notamment à celle du sacrement de la Pénitence. Nous lisons dans le Décret : « Dans l’administration des sacrements, les prêtres s’unissent à l’intention et à la charité du Christ. Ils le font tout spécialement en se montrant toujours prêts et disponibles à administrer le sacrement de la Pénitence chaque fois que les chrétiens le demandent de manière raisonnable »
(Décret Presbyterorum ordinis 13).

À propos de cet enseignement du Concile, nous allons nous poser une question, à laquelle nous tenterons de répondre : Que signifie, dans la vie sacerdotale, la disponibilité à administrer le sacrement de la Pénitence ? De nos jours, il semble que manque, dans certaines communautés de l’Église, la pleine compréhension dans la foi de ce qu’est le sacrement de la Pénitence, et donc aussi la disponibilité et la ferveur dans son administration aux fidèles. Comme il est difficile parfois de convaincre certaines communautés de l’Église de ne pas remplacer le sacrement de la Pénitence par une liturgie pénitentielle ! Et cela même pendant le Temps du Carême ou la Semaine Sainte. Dans ce cas, les fidèles viennent trouver le prêtre pour lui demander dans quelle église ils peuvent se confesser. Les fidèles, qui montrent souvent tant de réticences à s’approcher de la sainte confession, en profitent.

Afin que grandisse notre ferveur dans l’administration du sacrement de la Pénitence, essayons de mieux comprendre l’intention et l’amour du Christ, tels qu’il les a révélés en donnant à ses disciples le pouvoir de remettre les péchés. Le Seigneur Jésus, voulant manifester sa mission surnaturelle de Messie, ne s’est pas limité à guérir les maladies physiques, il a aussi proclamé ouvertement : « Tes péchés te sont remis ». Les miracles de la guérison physique ne servaient qu’à confirmer le fait que Jésus est Celui qui a le pouvoir de remettre les péchés. C’était nécessaire face aux juifs dévots qui, convaincus que Dieu seul peut remettre les péchés, l’accusaient de blasphème. La rémission des péchés signifie que Dieu crée une nouvelle réalité pour l’homme : en l’unissant à lui, il lui redonne la possibilité de participer à la vie éternelle.

La grandeur de notre participation au sacerdoce du Christ réside dans le fait qu’il nous a donné son pouvoir divin de remettre les péchés au nom de la sainte Trinité. Ce pouvoir, il nous l’a confié. Se manifestant à ses disciples après la Résurrection, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie »
(Jn 20,21). Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus » (Jn 20, 22-23). C’est « un classique du sacrement de la Pénitence : il nous parle de la remise aux Apôtres et à leurs successeurs du pouvoir remettre les péchés » (Commentaire de la Bible du Nouveau Testament, Rome 1980).

Dans son discours du 27 février 2004 aux participants au cours sur le for interne organisé par la Pénitencerie apostolique, le Saint-Père Jean-Paul II a dit notamment : « Il serait illusoire de vouloir tendre à la sainteté, selon la vocation que chacun a reçue de Dieu, sans s’approcher fréquemment et avec ferveur de ce sacrement de la conversion et de la sanctification ». Cette constatation concerne tous les croyants. Nous pouvons toutefois l’appliquer aussi à nous, les prêtres : Il serait illusoire de vouloir tendre à la sainteté sacerdotale sans administrer avec ferveur le sacrement de la Pénitence aux fidèles confiés à nos soins.

En cette journée de pénitence, faisons un examen de conscience :

a. quelle est notre compréhension dans la foi de ce grand don du sacrement de la Pénitence, et quelle est notre disponibilité à l’administrer aux fidèles ?

b. exerçons-nous ce ministère avec bonté, sagesse et courage ?

c. que faisons-nous pour « rendre attirante et désirable cette rencontre » aux pénitents ?
(Discours de Jean-Paul II, voir ci-dessus) ?

Après un examen de conscience scrupuleux, confessons devant le Sauveur nos omissions et présentons une juste réparation : un sacrifice choisi pour expier nos péchés d’omission dans ce service.

Prenons une bonne résolution. Je pense en particulier :

a. à une présence régulière au confessionnal, dont les fidèles soient informés ;

b. à un enseignement sur ce qu’est le don de la sainte confession, en invitant les fidèles avec sagesse et tact à s’en approcher.

Pour finir, voici un témoignage du temps passé, qui remonte à l’époque soviétique dans l’Archidiocèse de Lviv. L’activité pastorale des quelques prêtres était presque totalement interdite. En particulier, il n’était pas permis de catéchiser les enfants et les jeunes, qui devaient se préparer en cachette à la Première Communion, qu’ils recevaient secrètement. On peut dire que la pastorale consistait principalement dans la célébration du sacrement de la Pénitence. Les prêtres administraient ce sacrement généreusement, le plus souvent en cachette : c’est grâce à cela que les fidèles ont persisté dans leur foi.

Cardinal Marian Jaworski

Bibliothèque : Traité de la confiance en la miséricorde divine

Prêtre, tu es Mystère de Miséricorde : Méditation et prière à partir de la Lettre aux Prêtres de Jean-Paul II, pour le Jeudi Saint 2001, centrée sur la Miséricorde et le Sacrement de Réconciliation. Le document (101 Kb) Download (49 Kb)

Comment communier ? Le pape Benoît XVI ne donne plus la Communion eucharistique qu'à genoux et sur la langue. Pourquoi ?


 

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Sources : www.vatican.va (Archives) -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  24.09.2008 - T/Église - T/Prêtres

 

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