Cité du Vatican, le 24 août 2008  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a souligné ce dimanche après la prière mariale, qu'il y a "un risque d'une détérioration progressive de ce climat de confiance et de collaboration entre les Nations qui devrait au contraire en caractériser les rapports". "Comment ne pas mesurer, toute la difficulté de l'humanité à former cette conscience commune d'être « famille des Nations » que le pape Jean-Paul II avait montré comme idéal à l'Assemblée Générale des Nations Unies ?"

Le pape Benoît XVI

Le Pape Benoît XVI préoccupé par la détérioration de la confiance entre les Nations

Il y a « un risque d'une détérioration progressive de ce climat de confiance et de collaboration entre les Nations qui devrait au contraire en caractériser les rapports ».
C'est ce qu'a constaté « avec tristesse » le Pape Benoît XVI après avoir récité la prière mariale, en soulignant que « la situation internationale enregistre ces dernières semaines une tension croissante qui le préoccupe vivement ».

Texte intégral de l'allocution du saint-Père

Chers frères et soeurs,

La situation internationale manifeste ces dernières semaines des tensions croissantes qui me préoccupent vivement. Nous devons constater, avec tristesse, le risque d'une détérioration progressive de ce climat de confiance et de collaboration parmi les Nations qui devrait au contraire en caractériser les rapports. Comment ne pas mesurer, dans les circonstances présentes, toute la difficulté de l'humanité à former cette conscience commune d'être « famille des Nations » que le pape Jean-Paul II avait montré comme idéal à l'Assemblée Générale des Nations Unies ? Il faut approfondir la conscience d'être uni par un même destin, qu'en dernière instance est un destin transcendant (cfr Message pour la journée Mondiale de la paix, 1° janvier 2006, n. 6), pour ne pas retomber dans des contrapositions nationalistes qui ont donné des conséquences tragiques en d'autres périodes de l'histoire. Les évènements récents ont affaibli en beaucoup de personnes la confiance que des expériences semblables restaient définitivement attribuées au passé. Mais il ne faut pas céder au pessimisme ! Il faut plutôt s'engager activement afin de repousser la tentation d'affronter de nouvelles situations avec des moyens anciens. La violence doit être récusée ! La force morale du droit, des négociations équitables et transparentes pour surmonter les controverses, à partir de celles issues du rapport entre intégrité territoriale et autodétermination des peuples, fidélité à la parole donnée, recherche du bien commun : voilà quelques-unes des principales voies à parcourir, avec ténacité et créativité, pour bâtir des relations fécondes et sincères et pour assurer aux générations présentes et aux futures générations, un temps de concorde et de progrès moral et civil, insiste Benoît XVI ! Transformons ces pensées et ces voeux en prière, pour que tous les membres de la communauté internationale et en particulier, ceux qui sont revêtus de grandes responsabilité, puissent travailler avec générosité pour rétablir les raisons supérieures de la paix et de la justice. Marie, Reine de la paix, intercède pour nous !

Texte intégral des paroles du saint-Père avant la prière de l'Angélus ► Angélus de Benoît XVI, dimanche 24 août

Texte original du discours du Saint Père ► PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS

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Sources : www.vatican.va -  (© traduction E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 24.08.2008 - T/Benoît XVI