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19 Avril 2005
 

Le "Premier ministre" du pape Benoît XVI expose ses idées.

 

 Le cardinal Bertone

ROME, SAMEDI  24 JUIN 2006. Le cardinal Tarcisio Bertone, archevêque de Gènes, désigné le 22 juin 2006, par le pape Benoît XVI, comme nouveau secrétaire d'Etat du Saint-Siège, a exposé sa vision de l'Eglise et de sa "politique" dans le texte d'une conférence qu'il devait prononcer à Rome le 23 juin.

 

Le cardinal Bertone expose son programme gouvernemental

Vision de l'Eglise et de sa "politique" du secrétaire d'Etat

Après l'annonce de sa désignation par Benoît XVI, il a renoncé à prononcer personnellement son discours au 4e Symposium européen des doyens d'universités organisé à Rome. Son texte, intitulé " la doctrine sociale de l'Eglise pour un nouvel humanisme digne de l'amour " a cependant été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège.

"Dans la vie sociale, tout être humain doit toujours être considéré et traité comme une personne et jamais comme un objet, ni comme un instrument", souligne ainsi le futur secrétaire d'Etat. Ce discours du cardinal Bertone fait suite à celui qu'il a prononcé le 10 juin 2006 lors de la rencontre des jeunes entrepreneurs italiens de la "Confindustria" (le syndicat du patronat italien) et trace la ligne de pensée du nouveau "Premier ministre" du pape Benoît XVI. Il explore ainsi des points fondamentaux du rapport entre démocratie, économie, politique et vision chrétienne de l'histoire.

Le concept de "dignité humaine" se trouve au coeur de cette lecture et de la doctrine sociale de l'Eglise sur laquelle s'appuie le cardinal. Il souligne ainsi que les normes morales chrétiennes "peuvent apparaître inhumaines quand elles sont séparées de leur contexte".

Le cardinal rappelle ensuite l'enseignement des papes pour "construire la cité de l'homme", un "humanisme-démocratique d'inspiration chrétienne". Il estime que celui-ci est un "humanisme total et héroïque, une civilisation de l'amour, globale et ouverte, pour laquelle les seules énergies humaines ne sont pas suffisantes". Le point fondamental de toute la doctrine pontificale est de répondre à "l'individualisme et au collectivisme, au matérialisme et au racisme, à l'étatisme ou au nationalisme biologique ou culturel, à l'utilitarisme classique ou partisan".

Projet éhtico-politique

Ainsi, pour celui qui dirigera bientôt la diplomatie du Saint-Siège, dans "la solution à la crise de l'Etat providence, apparaît clairement la réponse d'un projet éthico-politique qui ne correspond pas à celui quasi agnostique proposé par la prépondérance culturelle et contemporaine qui fait le lit au rationalisme critique".

Le projet de l'Eglise est un "authentique concept de modernité", auquel on ne peut opposer "le préjugé infondé qui oppose science et foi". Il ne faut pas confondre "l'homme-despote du cosmos avec le devoir de dominer la terre dans la vérité et le bien". Celui qui analyse "les racines des conflits et des guerres, déchiffre et soigne les forces obscures des vexations, des violences et de l'égoïsme", poursuit le cardinal italien.

Dans une société "réduite aux grandes firmes ou aux espaces de production, la démocratie et le pluralisme social sont considérés comme des obstacles inadmissibles à l'efficacité économique", a-t-il dénoncé.

Ainsi, le projet "politique" de l'Eglise "n'est pas réductible à une simple méthode pour la formation des majorités et pour le choix des gouvernants, mais implique en premier lieu une conception générale de la vie et une perspective politique de structuration et de gouvernement de la société fidèle à la dignité de l'homme, de la vérité, de la justice, de la solidarité, de la fraternité, liées aux valeurs transcendantes du christianisme.

Le cardinal Bertone refuse enfin un projet politique "économiste et technocratique, qui concède la primauté absolue à la praxis" et le gouvernement "des seuls experts".

 

Lettre de Benoît XVI aux fidèles Gênois: Benoît XVI

Le Cardinal Bertone très proche de Benoît XVI: Benoît XVI
Benoît XVI nomme le cardinal Bertone nouveau Secrétaire d'Etat:
Benoît XVI

 

Source: © Ctb/apic/imedia

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 24.06.2006 - BENOÎT XVI - EGLISE

 

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